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à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
Organiris Animodérateur
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22/05/2007 22:42
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Bonjour,

Comme à mon habitude, je fais un petit récapitulatif des commentaires que j'ai eu la chance d'avoir sur mon texte.
Je n'ai pas encore répondu à tous les commentaires mais je vais m'assurer de mettre ceux ci à jour dés que possible.

Pour commencer, je souhaite vous remercier, toutes et tous d'avoir bien voulu prendre le temps de me lire et de me donner vos impressions, critiques et suggestions.

N'hésitez pas à poser ici des questions sur le texte ou à me relancer si vous estimez que je n'ai pas su vous répondre correctement :

Salamandre a écrit :

Citation :
Une mécanique huilée et une vraie technique de construction. Les effets sont dosés, il n'y a dans ce texte rien de trop, pas de trop peu, il y a un rythme très séduisant, une alternance, des ralentis, des accélérations. Cyberalx livre une short story qui depuis le titre jusqu'au dernier mot, en passant par cette manière délicate de dire, est un envoûtement. De la mesure, une histoire propre à la nouvelle, une tranche de vie, du savoir écrire, ici, on a tout bon.


Heureux que ça t’ai plu, je ne trouve pas de question, donc je me contente de dire merci pour le temps que tu as pris à la lecture de mon texte et à la rédaction de ce commentaire.


Togna a écrit :

Citation :
Si certains croient qu’il est indispensable que l’intrigue soit complexe, originale, extraordinaire, pour faire une bonne nouvelle, qu’ils relisent celle-ci. L’histoire est simple, mais le talent est grand.

Et cela suffit au plaisir du lecteur.

Je t’envie cette faculté d’écrire avec cette concision qui révèle la précision de ta pensée.

Je cite deux phrases parmi d’autres du même tonneau : « Jack ne chante pas, il se contente de mêler les couleurs et les souvenirs, il fait de petits tableaux avec ce qu’il voit, ses doigts semblent savoir avant lui quelle histoire conter.

Jack ressent, il vit. » C’est très visuel grâce à l’utilisation du présent. Ici une phrase longue, suivi d’une très courte. Par la première, on pourrait presque toucher l’immatériel.

Par la seconde, on touche le sentiment, on sait instantanément que Jack est en fin de galère. Cette nouvelle est un modèle. J’invite les auteurs débutants à s’inspirer de cette simplicité dans l’écrit.

Merci Cyberalx.


Ben, merci à toi, Togna, c'est tout aussi utile de découvrir ce qui a plu que ce qui n'a pas plu.

Jaimme a écrit :

Citation :
Allez, juste pour dire qu'une note était (un peu ) moins harmonieuse: "ses yeux noirs étaient logés".

Mais que tout le reste est beau et percutant.

Très touché par: "Il avait perdu tout semblant de volonté qui aurait été en contradiction avec les désirs de Fate." (fatum en latin) "il entr’aperçoit la folle idée qu’elle ne l’aimait peut-être pas"!!!!!! Une vraie histoire, du vrai quotidien, un vrai amour. Un rythme impeccable.

Une histoire de grande qualité! Merci. Vraiment.


Merci ! Pour ce qui est des yeux noirs « logés », je pensais avoir touché juste en faisant une description presque matérielle d’une personne, peut être que ça sonne faux, en effet, quelle phrase t’aurait moins dérangé ?

Sylphide a écrit :


Citation :
bonjour Cyberalx. L'histoire nous envahit et nous submerge. L'auteur a su traduire avec des mots simples, mais O combien percutants, cette douleur empreinte de cette poésie...
"Alors il s’entraîne, il touche les cordes et écoute les images et les souvenirs, il peint quelque chose qui lui plaît. Le coton autour du cœur atténue quelque chose, il caresse son âme et Jack aime ça."
Juste moins aimé la dernière phrase...


La dernière phrase pour ce qu’elle implique ou pour la manière dont elle est écrite ?


Estelle2L a écrit :

Citation :
Je suis perplexe...

J'aime le fond... j'aime l'idée de comparer la femme vénale au vampire...

Et puis je sais pas... j'ai des réminiscences de "à tout de suite mec" de Togna, un peu... et puis l'impression que la fin, genre American Happy Ending est un peu planplan...

Excuse moi ma nouille mais j'ai du mal, et c'est surement de ta faute, dans le sens où tu as fait le choix de survoller la vie de Jack, la descente puis la remontée... j'ai l'impression qu'en fait rien n'a d'importance que le vampire... et je trouve ça dommage.
Comme si Jack n'existait qu'à travers Fate.

Celà dit j'aime les métaphores, j'aime ta façon d'écrire...

Mais voilà, la fin justifiant les moyens, je reste sur la mienne, de faim...

Donc sympa, mais je pense vraiment que le texte mérite un traitement plus en profondeur sur Jack, sa façon de voir les changements autour de lui, en lui, ...

Et pis j'aurais aimé que tu nous la salopise un peu plus Fate au lieu de juste survoller son coté "profiteuse"...

Merci néanmoins, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'agréable, qui m'a fait voyager, retourner un peu en Califormie... deux secondes mais ça m'a fait plaisir...
;)


Réponse non encore rédigée.

Jphil a écrit :

Citation :
Bonjour,

j'ai bien aimé ce récit, bien construit et d'une écriture simple mais travaillée, avec une recherche de rythme évidente, soulignée par la disposition (mais ça, ça me parait pas terrible en revanche, comme si tu n'avais pas confiance dans l'écriture et que tu sentais l'obligation de la renforcer par ce subterfuge).
L'histoire n'est pas forcément très crédible, mais on se laisse malgré tout emporter.
Un petit bémol sur la description de l'héroïne qui me semble plus ressembler à une figurine de manga qu'à un personnage de chair et de sang.
Un agréable moment de lecture.


Réponse non encore rédigée.

Brabant a écrit :

Citation :
"Un conte du dehors..." pour une histoire à dormir debout...
Style télégraphique, sec, sans chaleur, où s'accumulent les maladresses qui desservent grandement un récit par ailleurs convenu. On se lasse de l'éternel serpent qui se mord la queue. Là où j'attendais Jack l'éventreur je n'ai trouvé que Jack l'éventré, et où j'attendais Faye Dunaway que Fate, une pâle beauté de B D sans âme, convenue et glacée.

J'aimerais bien savoir où se trouvent les coins d'un losange. Femme-serpent aux yeux losangés en tête de serpent losangée? Il est heureux que l'auteur insiste sur la perfection de Fate car celle-ci n'a rien que de très banal: "traits anguleux ((métisse asiate? C'est à la mode))...ravissants losanges...courbe gracile...longs cheveux sombres...épaules fines...tellement fine", quelle inventivité! Beauté standardisée made in soap opera...qui séduit, bien sûr,"en un clin d'oeil". Coup de foudre, passerait encore! Mais cette femme, là, qui se pointe, paf! et foudroie. A tous les coups l'on gagne. On est où, là?

Phase de cristallisation, on connaît... Et puis... Et puis... Et puis... Tout de suite le carton, elle entre, tu fais tes valises, direction le carton. Jouait-on au poker?

Jack se détruit... à l'alcool. Il n'a même plus les moyens de la drogue. L'alcool anesthésie, mais pas trop, détruit les neurones, c'est nouveau ça, mais c'est lent... encore que...
Il faut "((tripoter)) de vieux messieurs...pour pouvoir se payer sa dose ((pour pou...))". Vraiment? Au premier supermarché venu on peut se payer vingt-cinq canettes ou quelques litres de gros cul dans des bouteilles en plastique pour quelques euros/dollars. C'est à cela que carburent certains clodos: le "charbon du dedans" qu'ils appellent ça. Pas besoin de tailler des pipes pour se le payer. Invraisemblable. Evidemment si l'on veut se détruire au whisky (pur malt?), c'est plus cher. La classe dans la déchéance! Entre pinard et héroïne, il faut choisir. Glenfiddish vaut bien une pipe!

Et en deux mois l'alcool détruit! A qui fera-t-on croire cela?
Il y aura la musique pour sortir de l'ornière, c'est bien connu, tous les génies musicaux sont des désespérés, on a même l'impression qu'il suffit de sombrer pour devenir génial. Abracadabrant!

Et l'on ne sort du ruisseau que pour mieux y retourner, car Fate est toujours là, à la croisée des chemins, qui attendait Jack. Elle l'observait du haut de la fenêtre de son bel appartement, à attendre qu'il se relève pour le faire retomber, c'est que c'est une vicieuse, Fate; et Jack lui-même qui la cherchait, pour retomber de concert. Acadabrantesque!

Mais peut-être Fate est-elle La Femme! Les femmes ignorent leur pouvoir! La femme est fatale, c'est un vampire. Il lui suffit de cliquer de l'oeil! Je la voyais plutôt comme un havre, une compagne, une égale. Pas comme Fate ce Destin maléfique, plutôt comme l'avenir, ainsi que le chante Aragon par le truchement de Ferrat et vice versa:"La femme est l'avenir de l'homme", je ne la voyais pas comme l'impitoyable Fatum des anciens romains. Ouf!

Je renonce presque à l'étude du style, pâle et maladroit, qui prendrait trop de temps. Quelques exemples cependant: "...avec quelque chose tenant de la perfection ((lourd))+((participe présent lourd, à éviter))...Il ne voulait que...être celui, être son. ((son+point?))...L'amour fait ceci aux gens((sic)),il...((lourd))...Pas de ceux qui...((Non de ceux))... Juste un vampire ordinaire comme...((Seulement/Uniquement))...portant les derniers artifices à la mode((porter des artifices?))...lorsqu'à la périphérie de sa conscience, il entr'aperçoit...((vague de chez vague))..."

Tout relever serait trop long.

Quelques énormités encore:"...il trouve une belle chose((sic)) dans un appartement..." Vous savez quoi? Moi je lui aurais mis un banjo entre les mains, pas une guitare, du moins cela aurait pu être drôle!
"...il sait ce qu'il veut entendre mais ne parvient pas à le((sic)) faire naître((sic))de l'instrument((sic)).
L'alcool fait trembler les mains((!)).
..Jack n'a que du((sic))temps...
ses yeux noirs sont logés dans de ravissants losanges((sic))aux coins((sic))délicats."
Je n'ai pas évoqué les périphrases qui pourraient donner lieu au même catalogue, est-ce utile?
Par son vocabulaire minimaliste et ses effets caricaturaux, ce texte m'apparaît être à la littérature ce que Johnny Halliday est au cinéma d'auteur.
Objectivement et confraternellement.
Texte décevant.
Brabant





Je suis là pour apprendre, et en toute humilité, pour partager ce que je crois savoir.

Et je crois que toi aussi, alors, enlèves tes pompes, viens t’asseoir à coté de moi pour fourrer tes pieds dans l’herbe fraiche et écrivons, ne faisons que ça.


Leo a écrit :

Citation :
Un texte qui va de "très bien" à "très faible" m'interpelle toujours et me donne envie de regarder de plus près. Je pense que les deux évaluations sont excessives, la vérité, comme toujours, se situe entre les extrêmes.

Les plus :

- Un parti-pris de construction, d'aération des phrases, qui donne un rythme syncopé, inhabituel, qui correspond à mon sens assez bien aux pensées d'un poivrot, qui se suivent sans lien nécessaire, suite d'images, de clichés instantanés. Cet effet est très bien rendu par l'écriture qui alterne phrases courtes et longues, touches extérieures et images intérieures, en restant dans un registre de langage minimaliste, simple, sans excès de vocabulaire : on décrit un homme à l'esprit embrumé, à la conscience limitées par l'alcool. L'espace montre les trous dans la pensée, la solution de continuité de la conscience.
- Le choix des temps du récit, alternance entre passé et présent au début, qui marque la rupture entre un passé "normal" et un présent douloureux.
- Le mythe de la femme fatale est bien revisité, quoique je regrette le classicisme de celle-ci, par moments. Une femme n'a pas besoin d'être sublime pour être fatale (un homme non plus, que les féministes ne s'offusquent pas...), il suffit qu'on en soit amoureux.

Les moins : ils correspondent presque symétriquement aux plus.

- Le rythme n'est pas assez varié entre début, centre du récit et fin. A partir du moment où l'auteur l'intègre à l'histoire comme élément dramatique, il doit y participer pleinement. J'aurais assez bien vu que le début et la fin soient rythmés et espacés différemment, avec peut-être une progression du "normal" vers le "syncopé" et vice-versa, en étant différent cependant à la fin (ne pas retrouver le rythme du début, image du passé qui ne se revit – presque – pas, ce qui donnerait infiniment plus de poids à la chute). Le rythme contribuerait dans ce cas mieux encore à la perception de l'histoire.
- La femme est trop superficielle, trop typée, pas assez marquée dans sa dimension prédatrice : le choix de la comparaison reptilienne est judicieux, mais insuffisamment exploité, à mon sens. Il lui faudrait un petit peu plus d'épaisseur, car elle n'apparaît comme un élément extérieur, une pièce d'une mécanique. C'est peut-être l'intention de l'auteur, de la dépersonnaliser à l'extrême, mais dans ce cas elle est trop présente. Le thème est difficile, il ne faut pas hésiter entre deux solutions, deux messages. A mon sens, c'est le cas ici : la femme est à la fois un peu trop objet et pas assez actrice – encore que certains peuvent percevoir le contraire. Le sens n'a pas d'importance, il y a un aspect de trop, je pense.

J'ai beaucoup hésité à classer l'absence de changement de temps du récit avant la fin parmi les défauts. Je me suis interrogé sur l'intention, et je pense que l'auteur a voulu montrer que son "happy end", comme le dit quelqu'un, n'en est pas un, en réalité. La continuité entre le milieu et la fin, la chute qui reprend la phrase du début (laquelle aurait dû nécessairement être la première phrase du récit, soit dit en passant, et non la deuxième), le non-changement de temps et de rythme, montrent qu'il n'y a pas de véritable rédemption, que celle-ci n'est que provisoire, et que les démons qui habitent l'homme ne s'exorcisent jamais tout à fait.

En ce sens – mais en ce sens seulement –, ce choix est un plus, un des éléments qui valorisent ce récit.

Je donne quitus à l'auteur de ses incontestables et visibles efforts en matière de ponctuation, malgré quelques petites erreurs. il est vrai que l'intention d'écriture amène au choix d'un style très simple, très direct, bien adapté ici, mais qui ne nécessite pas un usage intensif de la ponctuation.

En conclusion, un bon texte, sur une bonne histoire, avec quelques aspects qui seraient à mon sens perfectibles.


Merci Leo, je prends bonne note des « moins » que tu as relevé et en effet, je pense que mon texte peut gagner en efficacité à la lumière de ce que tu m’indiques.

Je retiens surtout qu’il ne faut pas hésiter entre plusieurs idées et que ça a été le cas de temps en temps au cours de ce (court) récit.

Pour ce qui est du « happy end », ceux qui l’ont vu se sont mépris.

Ça finit plutôt mal, mais j’ai aimé l’idée que certains puissent interpréter cette fin comme un Happy end.


Electre a écrit :

Citation :
Une écriture agréable, travaillée, un récit prenant. Merci pour cette lecture.

Juste une petite remarque : Comment quelqu'un qui a des traits anguleux peut avoir l'air d'un reptile? C'est bizarre. Mais bon, c'est vraiment pour chicaner.


Le chicanage, c’est mon dada, je suis pour qu’on chicane alors chicanons un brin :
Un reptile a-t-il des traits anguleux ? Pour moi, oui.
Y a que moi ?


Automnale a écrit :

Citation :
Bonjour, Cyberalx ! J'ai bien aimé ce récit, sa lecture agréable.

Je n'ai pas trouvé de points négatifs, sauf, peut-être : "Elle aimait l'argent...., portant les derniers artifices à la mode". N'est-ce pas, plutôt, porter ? Mais c'est un bien léger détail. Il fallait bien que réussisse à dénicher (ou inventer) quelque chose !

J'ai adoré :

La description, sans blabla, du départ de Fate :
"Elle prit ce qui restait.
"Elle monta dans un bus".

"Nulle part, il n'est écrit que si l'alcool permet d'oublier, la souffrance reste".

La force du "Encore" (tout seul sur sa ligne !).

Et le "coton sur son coeur".

Ce récit évoquant l'amour malheureux, l'alcool, la Californie, la déchéance, la musique salvatrice, un pont, fait basculer le lecteur dans l'émotion.

Les mots de cette nouvelle me laissent un goût de douceur, de beauté, de poésie et de vie.


Je suis heureux du goût que te laisse ce récit, en ce qui concerne porter/portant, il est vrai que porter, c’est mieux, ça ne m’est pas passé par la tête sur le coup.


Ululo a écrit :

Citation :
Ça fait un peu penser au Jazzman et l'enfant de Togna, tiens.
Je ne veux pas dire que tu t'en es inspiré, non, mais c'est intéressant de comparer.
Comme vous traitez le sujet d'une manière différente. Avec une sensibilité différente.

Chez toi Cyberalx, tout se fait grand, cauchemardesque, terrible. C'est assez prenant dans la lecture.
C'est rapide, incontestable.
Franchement, je suis séduit. Ce n'est pas l'histoire (bien qu'imaginée avec talent) qui m'a emballé, c'est l'équilibre. Il n'y en jamais de trop. C'est dosé, précis.
La description de la femme, par exemple.
Ses traits anguleux donnaient à son visage une attitude presque reptilienne mais étrangement séduisante, ses yeux noirs étaient logés dans de ravissants losanges aux coins délicats.
C'est dur la description d'une belle femme. Et tu y réussis admirablement.

Merci pour ce moment d'émotion…


Merci pour ta lecture, l’ami !

J’avoue ne pas avoir lu le texte de Togna auquel tu fais référence (ou alors il y a si longtemps que j’ai oublié, c’est possible, ça ?).
Amusant que la description de la femme soit un problème pour certains et une qualité pour d’autres, comme quoi il est difficile de plaire à tout le monde.


Florilange a écrit :

Citation :
On est bien d'accord qu'il n'y a pas besoin d'être belle (beau) pour séduire. C'est même tout le contraire : charme vs beauté. Donc Fate est comme elle est & c'est ainsi qu'elle s'est emparée de Jack, 1 envoûtement + qu'un coup de foudre. Il ne peut en sortir.
J'aime le style qui nous mène irrésistiblement, non pas vers 1 happy end, mais vers la conclusion d'1 destin écrit d'avance. J'aime le rythme, haché, net, fataliste.
1 lecture prenante. Merci, Cyberalx,
Florilange.


C’est exactement ça, une histoire de destin, merci !

Selenim a écrit :

Citation :
Étant plutôt étanche à ce genre de nouvelle au style télégraphique, j'ai eu quelque difficulté à entrer dans ce récit et à ressentir une chaleur humaine.
Les phrases s'enchainent, séparées par un blanc, comme si elles avaient peurs de se réchauffer. Il m'a manqué un liant, un fil de nylon qui puisse assembler et amalgamer ces perles, parfois précieuses.
L'auteur, il me semble, a dû pour arriver à ce résultat, maitriser parfaitement son récit et sa structure, si bien qu'il aboutit à cette épure, grande cathédrale d'allumettes à laquelle il m'a manqué une étincelle pour m'enflammer.
Selenim



Lorsque j’ai commencé à écrire, je faisais de longues descriptions à propos de tout et de rien et je venais à en perdre le fil de mon récit.

C’est quelque chose que j’ai mis longtemps à corriger, j’ai toujours cherché à réduire mes textes au maximum.

Ça fait maintenant partie de ce que certains appellent mon « style », cependant, je suis perpétuellement à la recherche d’un juste milieu, c’est pourquoi je trouve ce genre de remarques utiles à ma progression.

J’en tiens compte et je tâcherai de donner plus de « chaleur » à mes prochains textes, histoire d'essayer de t'enflammer un peu ^^
merci !


Widjet a écrit :


Citation :
Assez d’accord avec le commentaire d’Estelle. En effet, on trouve pas mal de similitude avec le texte de Togna…mais y’a pire comme influence (si influence il y a !).
L’écriture est plus sobre qu’à l’ordinaire, mais avec toujours cette noirceur coutumière même si c’est beaucoup moins sordide qu’à l’accoutumée. Du point de vue du style, l’auteur choisit l’épure pour raconter en accéléré le parcours d’un clodo (décidément c’est tendance) et de sa rédemption par la musique. Cela donne un rythme certain, mais déshumanise un peu aussi le personnage. La démarche est sans doute voulue puisqu’il s’agit aussi (je pense) de parler de la perte d’identité (quand on vit dans la rue depuis longtemps on ne sait plus qui on est). Le fait que ce soit si court peut-être et l’utilisation de l’ellipse sont à mon sens un peu préjudiciable pour ressentir quelque chose de plus fort à l’encontre de cet homme.
En revanche, j’ai aimé la dernière phrase qui laisse à penser que l’homme – esclave de son cœur - refera sans doute la même erreur. L’auteur nous dit il que la vie est elle est un éternelle recommencement où nous n’apprenons jamais de nos erreurs ?
Indécrottable pessimiste ce Cyb !

J’ai surtout aimé le fond (le forme pourrait être nettement améliorée je pense).

Merci Cyb. Tu m'as manqué mon grand !

W


Réponse non encore rédigée (mais tu m'a manqué aussi, grand petit homme de Bamako).

Contribution du : 17/09/2009 16:45

Edité par Cyberalx le 17/9/2009 17:05:28
Edité par Cyberalx le 17/9/2009 17:06:21
Edité par Cyberalx le 17/9/2009 18:30:36
Edité par philippe le 18/9/2009 19:35:43
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
Visiteur 
Merci tout d'abord pour ces réponses très intéressantes Cyberalx et pour le temps que tu y as consacré.

Ensuite, et sans vouloir lancer un débat au niveau des pâquerettes, la définition d'anguleux pour le dico c'est " Qui présente des angles, des arêtes vives." les reptiles (genre serpent) n'ont pas d'angles si ? enfin je ne me suis jamais approché très près pour regarder mais...

Contribution du : 17/09/2009 17:09
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
Visiteur 
ben si dans les visages... les serpents ont le visage triangulaire, enfin, certains... non?

Après vérif, la vipère par exemple, même que la vipère à cornes, elle a des pointes sur la tête...

Contribution du : 17/09/2009 17:10
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
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C'est peut être une confusion de ma part mais quand je vois un serpent, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit lorsque je l'observe.

Contribution du : 17/09/2009 17:19
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
Visiteur 
Dans ce cas (et parce que décidément je n'ai aucune envie de m'approcher pour vérifier) je m'avoue vaincue de bonne grâce.

Contribution du : 17/09/2009 17:22
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
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Après avoir lu et relu cette phrase, dans son contexte, je retire pour l'essentiel ma critique. Le froid, le mécanique, sont les clefs de ce retour certain à la femme fatale.
Mais il reste que "logés" m'arrête encore, j'aurais peut-être préféré:
Ses yeux noirs sont "sertis" dans de ravissants losanges aux coins délicats. Voire "enchâssés".
Mais c'est vrai que le chipotage ici est homéopathique!

jaimme

Contribution du : 17/09/2009 20:46
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
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Il reste, après tout & sans chipoter, que ce texte a plu à 1 majorité de lecteurs.

Or c'est bien ce qui compte. À supposer que ces lecteurs aient acheté 1 livre, au lieu de lire gratos sur Oniris, ils auraient été satisfaits de leur investissement.

D'accord, on veut tous progresser, c'est entendu. Mais on espère aussi que la lecture soit agréable & non un pensum.
Pour moi, ce fut le cas. Une bonne lecture.
Florilange.

Contribution du : 17/09/2009 22:31
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
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Je suis blessé à l'idée que tu puisses penser que Boris Vian t'appartienne; il n'est pas ton ami exclusif.

[modération par philippe]


. Estelle2L (me suis-je vengé sur elle qui m'a gratifié d'un Très faible + ou - ? pas à ma connaissance) me l'a renvoyé en me demandant d'enlever l'allusion à Vian qui était par ailleurs indirecte. Elle spécifiait que la modération trouvait mon argumentation intéressante. Mon com a donc été réexpédié après suppression de ce passage et ajout des remarques sur le style par la même occasion de manière à conforter ma notation qui n'en avait d'ailleurs pas besoin.
Un seul envoi après modération donc.
J'ai critiqué un texte, pas Cyberalx. Tous les points de ma critique sont fondés, aucun n'est réfutable, je te défie de le faire. Les modérateurs ne se sont pas montrés laxistes; c'est les insulter que de le laisser penser.

[modéré par philippe]

Brabant (sonne)

Contribution du : 17/09/2009 23:42

Edité par philippe le 20/9/2009 20:07:13
_________________
"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête."

Blaise Pascal
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
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Parce que je t'ai menacé ?

Je réponds ici en tant qu'auteur, je ne PEUX pas modérer ce qui me concerne directement, ce serait malhonnête.

Je n'ai donc pas brandi un "titre" pour tenter de t'effrayer, mais je suis également modérateur et je pense à la communauté.

Où je reprends ma casquette de modo, c'est lorsque je mentionne ce que tu prends pour une menace. La menace, s'il y en a une est dirigée contre les gens qui font des commentaires vengeurs, ce qui visiblement ne te concerne pas...

Pour ce qui est de réfuter tes "arguments", j'ai mieux à faire, à vrai dire, le ton que tu emploie m'incite à ne surtout pas prêter attention à tes propos.

Bon, bonne journée, soirée, vie...
Gardes tes pompes et ta mauvaise foi et sois heureux, parce que le bonheur, c'est important.

PS : Je retire évidemment la remarque qui te parait blessante sur ton commentaire (il aurait suffit de me le demander en MP, ça t'aurait éviter la corvée de me lire).

Contribution du : 18/09/2009 04:05

Edité par Cyberalx le 18/9/2009 4:23:32
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Re : à propos de "Sous le pont ou le destin de Jack"
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NOTE DE MODERATION A BRABANT ET CYBER

vous êtes tous les deux ici en pleine confusion des rôles.

Ce post est réservé à cyber l'auteur. Son rôle de modo, voire même de chef modo n'a rien à voir ici.

Brabant la prochaine fois que vous avez une doléance de ce genre à exprimer à propos d'un organisateur du site merci de le faire par MP à un autre orga de votre choix. Il est complètement inutile de vouloir règler ce genre de conflit en public.
A tous les coups ça dégénère.

aucune réponse public n'est souhaitable à mon post.

Contribution du : 18/09/2009 05:49
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