Bonjour à tous,

Merci pour vos commentaires - certains ont été étonnants - et le temps consacré à la lecture de cette histoire (que j’ai, pour des raisons de taille, dû scindé en deux). L’intérêt que porte la plupart d’entre vous à mes nouvelles me fait à chaque fois très plaisir, sachez-le.

Une brève explication. Pas vraiment sur le texte (qui sera retouché plus tard), mais sur mes motivations et la genèse du « projet ». La première envie, elle est simple. J’ai toujours eu envie de créer un personnage unique qui vivrait des aventures rocambolesques (à l’instar des Adamsberg de Fred Vargas ou des Hercule Poirot d’Agatha Christie), mais je n’ai jamais trouvé le temps de m’y atteler vraiment… jusqu’à ce déclic qui m’a donné le coup de pied au derrière salutaire. C’était il y a longtemps, quand je suis arrivé sur Oniris, et plus précisément après avoir lu un des tous premiers textes du site. Ce texte, c’est celui de Togna, l’incontournable Les deniers de Denise (suivi de L'or et l'aura) qui mettait en scène Paulo, un personnage haut en couleurs. J’ai bien sûr lu les autres aventures de cet énergumène (pas encore le dernier opus) et ça m’a conforté dans l’idée que c’était le moment de créer mon « Paulo » à moi.

Il y a plusieurs mois, j’ai fait part à Togna de rendre hommage - entre autres - à son personnage et par extension à l’auteur en tant que son « père » (mais je pourrais citer en vrac, Agatha Christie que j’ai lu avec avidité dans ma jeunesse, Franck Drebin des « Y’à un t-il un flic… », les « Colombo » et autres « Monthy Python »…). Il était donc légitime que la première enquête de cet inspecteur (oui, il y en aura d'autres) lui soit dédiée.

L’autre motivation (mais qui est venu plus tard) est venue de la frustration survenue après la suppression (hélas inévitable et compréhensible) de « Bande décimée », mon dernier texte. Moi qui tenais tant à parler de la relation étrange et privilégiée entre un auteur et son personnage, il me fallait remettre cette idée quelque part. J’ai donc planifié mon intervention dans cette histoire. Au final, j’avais un double objectif ambitieux, mais qui me semblait réalisable. Faire rire (la chose la plus difficile, je trouve en littérature car l’humour est un domaine aussi vaste que personnel) ET aussi intéresser le lecteur par son intrigue.

La majorité des commentaires reçues sur cette première partie tendent à montrer que je n’ai pas réussi à combiner les deux (ceux qui ont rit se fichent de l'enquête et inversement). Pour les déçus, j’espère, néanmoins, que vous serez présents pour la résolution de l’enquête que je posterais ce week-end.

Merci encore

Widjet

Un rapide constat Widjet: tu m'as fait rire et comme tu le dis c'est quelque chose de très personnel donc de difficile. Et tu regrettes que l'intrigue passe derrière parfois? Mais c'est peut être ça qui fait la force de ton texte, j'en suis arrivé à oublier l'intrigue pour chercher l'humour, mais tu réussis tout de même (du moins moi) à nous ramener dans l'histoire et ce sans que l'on se force. C'est en ça que la fin est un peu faible selon moi: on rit moins, l'intrigue est trop là, comme "imposée" au lecteur.

Ca ne rend pas ton texte mauvais bien au contraire, mais il y a une frustration....peut être liée à la coupure aussi je dois l'avouer. Ca manque la suite, ça manque!

Quant à ton héros j'y vois plus un San Antonio complétement jetté qu'Hercule Poirot, mais je dois dire que je suis plus fan de San A que de Christie....

Bonjour W,
La vraie force de l'auteur sera de continuer à nous faire rire, tout en donnant 1 solution à l'intrigue.
Parce que moi, cette histoire de lacets, ça m'intrigue tout de même : qui a réussi le tour de force de déplacer ce gros tas & de le placer sur le vélo stationnaire sans qu'il retombe?
Fallait le faire, donc pas 1 malingre... À moins qu'ils soient 2? Va savoir!
On attend donc la suite.
Florilange.

Parfaitement d'accord avec l'analyse et la petite critique de Kaos.
Mot pour mot (t'es télépathe? On a une cousine en commun?).

Widjet, tu tiens un filon et tu réussis le tour de force de multiplier les registres de l'humour.
Et franchement, l'intrigue, pour moi, est très secondaire. J'aurais même vu, mais ce n'est pas ce que tu annonces, une fin tellement débile, tellement inattendue, qu'elle participe elle-même de l'humour omniprésent.
Vivement la suite!

Merci widjet pour cette nouvelle - et pourtant les textes policiers ne font pas partie de mes lectures habituelles !

J'ai apprécié la lire (un peu vite il est vrai du fait, mais pas par manque d'intérêt simplement par manque de temps), il m'a semblé là trouvé "un bon widjet", un texte d'un bon cru.

Je laisse aux amateurs du genre (policier/thriller) la parole.

Bonne continuation !

Et puis ça monte en puissance, la seconde partie laisse plus de part à l'intrigue...

L'intrigue est loin d'être inexistante... elle est progressive, c'est le point fort de ta nouvelle au niveau construction.
Mais je me tais...
Mais je te le dis quand même...

J'ai bien aimé ton texte.
Pour ma part, tout le long de la lecture j'avais l'impression de voir une sorte de Dirk Gently (detective Holistique) créé par Douglas Adams. Tout du moins c'est l'impression que ça m'a laissé.
Si tu ne connais pas, ce roman (Un cheval dans la salle de bain), je te le recommande vivement.

Amicalement Psycho'

Je me suis rappelé le coup des lacets et de la fausse crise cardiaque dans une salle de sport privée (?) : c'était dans un columbo !

Bravo Farfa ! J'ai également vu cet épisode et pour ne rien te cacher cet astuce a été le point de départ de ma nouvelle.

W