"Une parabole: une comparaison pour montrer quelque chose d'invisible, que l'on ne peut dire directement, mais que l'on peut faire comprendre en racontant une histoire. Une histoire inventée, qui n'est arrivée ni à vous, ni à moi, et qui, pourtant, finira par dire de la vérité pour nous. Comparaisons souvent déroutantes ! Que celui qui a des yeux pour voir… comprenne !"

L'abri propose un second niveau de lecture, loin de la "science-fiction" (genre souvent prétexte aux paraboles les plus diverses). Comme j'aime bien les devinettes, je vous propose de m'indiquer quelle "métaphore" vous verriez, dans ce que vit Alain Durieux ?

Un petit jeu, en quelque sorte...

(rem : je donnerai ma version un peu plus tard)

Je profite de l'ouverture de ce fil pour remercier tout ceux et celles qui ont lu et commenté cette mini-série, et à qui je n'ai pas répondu individuellement. Merci pour vos remarques et vos avis, souvent très justes !

Bonsoir
Bon je me lance ...est ce que cela correspondrait à notre propre enfermement intérieur, à notre difficulté à rentrer en relation avec autrui ..
difficulté de communication ..on tente de rentrer en relation et l'autre ne comprend pas, ou il est sur une autre longueur d'onde ..
et on se désespère d'être un jour compris (entendu)...


Autrement je donne ma langue au chat

Merci Belle Eve, pour ta suggestion.

L'enfermement... Il y a de ça, c'est sûr. Mais cette allégorie ne couvre qu'une petite partie du texte. Pas la catastrophe...

Je vous laisse chercher encore un peu, pour ceux que ça intéresse

Ça me fait penser à un papillon.

Le papillon, pour la chrysalide et la transformation, je suppose. Pas ça, mais il y a de l'idée (ça pourrait être un niveau supérieur de parabole de la la parabole de l'abri, telle que je l'avais en tête !).

Bonjour Filipo
Ca m'intéresse mais comme j'ai eu la chance que l'auteur me souffle une partie de la réponse en MP je préfère le laisser développer et suivre ça de près lorsqu'il s'étendra plus sur le sujet.

Hum je dirais mort d'un proche avec repli et enfermement sur soi...

Xrys est très proche de la symbolique de l'abri. Effectivement, c'est un bon résumé de la parabole sous-jacente, que je vais développer un peu :

Ce récit représente symboliquement la vie d'un homme tout ce qu'il y a de plus commun, recherchant dans le confort matériel une sorte d'assurance tout-risque contre les malheurs de l'existence, tout en introduisant une certaine exclusivité dans sa cellule familiale (partie 1).

Cet homme se trouve brutalement confronté à la perte de sa femme et de sa fille (décès, séparation, on y met ce qu'on veut). Son univers s'écroule autour de lui, il ne vit plus que dans l'espoir de se rapprocher à nouveau de l'être aimé, qui a disparu de sa vie sans qu'il n'ait rien vu venir - LA catastrophe (partie 2). Dans le cas d'un décès, il s'agirait d'un veuf broyant du noir... et croyant au paradis.

Il se "retire du monde" en coupant toute relation avec quiconque (le replis sur soi). Puis, un beau jour, une femme arrive à attirer son attention, par des signaux discrets, à peine perceptibles. Elle-même a été plus durement touchée encore par la vie. Cet homme voudrait la "sauver", et ça lui redonne l'envie de se battre...

Je ne dévoile pas encore la partie 4, mais vous avez l'idée. Finalement, une vision assez classique et un brin romantique de cette bonne vieille quête du bonheur et de la perte de l'être aimé...

Merci encore pour votre intérêt pour cette mini série, et tous les commentaires reçus !