Moi, je ne sais pas rire avec ça.
Je vais me mettre à mon CV illico.
Valentine Privé

Et sa fidèle collaboratrice aussi
Germaine Petitbonjour

2 persos pour toi Bidids ?
Bravo, pour l'ambition ! Il me tarde de voir ce que tu va nous sortir.

Ma Chef hiérarchique directe, Madame Privé, me prie de vous dire, Monsieur le Rédacteur en Chef Cyberalx, qu'elle est honorée, flattée et tout à fait distinguée, voyez, de l'intérêt que vous lui portez. Elle n'a pas bien compris l'adresse du Journal le Daily de Palo Alto vu qu'elle ne sait pas si ce n'est pas trop éloigné de nos domiciles suspectifs, voyez.
Elle vous adresse ses remerciements les plus circonspect, enfin je ne sais pas si c'est comme ça qu'elle a dit, elle parle avec des mots que je ne comprends pas toujours, voyez.
Dans l'attente de vos nouvelles, elle vous de même.
Germaine Petitbonjour.

C'est la dénomination "héros" qui m'a bloquée.
Je croyais qu'on devait créer une sorte de super-man et je comprenais plus rien en lisant la suite de l'exercice...

(Je veux bien être la femme du rédacteur en chef lol... ou de son détracteur ? Quoi, vous avez pas pensé à ça ?).

Je communiquerais les détails ultérieurement, mais le rédacteur en chef est un célibataire endurci, il adore les femmes, mais pas chez lui

J'ai l'étrange impression que tous vos personnages sont des célibataires endurcis.
Ne savez-vous pas qu'il y a une femme derrière chaque homme ?

CV :

Nom : Benjamin SUMMERS
Date de naissance : 18 décembre 1977
Lieu de naissance : Providence, Rhode Island
Situation de famille : Célibataire

Parcours professionel :

1995-1997 : Coursier au Telegram Tribune (Californie)
1998 -2000 : Pigiste au Telegram Tribune (Californie)
2000 - 2004 : Journaliste au San Francisco Bay Guardian (Californie)
2006-2007 : Publication en freelance d'une série d'articles sur la violence des affrontements entre gangs rivaux à Los Angeles. Plébiscité par la critique.
2007- : Entrée au Daily de Palo-Alto

Langues parlées : Anglais, Espagnol

Loisirs : Course à pied, vélo, lecture (préférence pour les polars), ballades et randonnées.

Phrase préférée : "Le sept ! Ca porte bonheur."

Présentation :

"Benjamin ? Bien sûr que je l'ai connu... Les Summers habitaient la maison en face de la nôtre, je me souviens très bien du petit Ben... Un gosse souriant, toujours prêt à rendre service ! Ils jouaient souvent avec ma fille, sa soeur et lui, ils avaient à peu près le même âge... Je revois encore sa frimousse, mouchetée de tâches de rousseur sous sa tignasse blonde !

L'été, il tondait les pelouses du voisinage. C'était un bon petit, et il ne volait pas l'argent qu'il gagnait.

Ils ont déménagé à la fin des années 80, de mémoire, le père avait trouvé un meilleur job sur la côte Ouest, et toute la petite famille a suivi.
On s'est écrit un temps, mais vous savez, on n'était que des voisins, ça n'a pas duré..."

Dudley Simpson, un ancien voisin.

***

"Benjamin Summers ? Oui, je l'ai connu. On était dans la même classe, de la junior à la high school (collège et lycée américains, ndlr)...

C'était un bon élève. Le genre studieux. Il bossait bien, même s'il avait toujours la tête dans les nuages.
Il disait vouloir suivre les traces de sa grande soeur, qui s'orientait vers des études de journalisme, mais j'ai jamais vraiment eu l'impression que c'était sa véritable passion. C'était celle de sa soeur, sans aucun doute, mais il me semblait qu'il faisait plus ça pour lui ressembler que par réel intérêt...

On s'entendait super bien, il était adorable. Un peu trop peut être, j'ai fini par tomber amoureuse de lui... Ca a été la fin de notre amitié, et mon premier chagrin d'amour. Je crois que Ben n'a jamais vraiment eu conscience de son charme. Il n'a jamais compris non plus pourquoi j'ai coupé les ponts, et ça lui a fait beaucoup de peine. Peut être autant qu'à moi, d'ailleurs..."

Susan Mathews, une ancienne camarade de classe.

***

"Si j'ai connu Ben ? Vous vous foutez de moi ? Ben et moi, on était comme les deux doigts de la main... Enfin les cinq, quoi. On était des frangins, voyez ! J'l'ai rencontré au college (Université américaine, ndlr), il bossait pour devenir journaliste. Moi, j'avais plutôt l'étoffre d'un glandeur, mais pas lui non, pas Ben Summers. On était tout le temps fourrés ensemble, le soir. Mes premières cuites, c'est avec lui que j'les ai prises, on était inséparables.

Le soir, je bossais dans un vidéo club, pour payer mes études. Lui, il avait réussi à se faire embaucher comme coursier, dans un journal à San Luis Obispo, je crois. On s'éclatait vraiment bien.

Mais un jour, j'ai fait la connerie de tourner autour de sa frangine, Jenny. Elle était vraiment canon, avec ses longues jambes, une paire de seins à tomber et un cul d'enfer ! Pour l'étudiant plein d'vigueur que j'étais, c'était trop dur de la croiser tous les soirs et d'se contenter d'un "salut Jenny".
Il s'est jamais vraiment rien passé, mais un soir où on avait un peu piccolé, je l'ai emballée. Ben nous a surpris et il est entré dans une fureur noire, j'l'avais jamais vu comme ça. Il m'a foutu dehors, et un peu plus il m'aurait cassé la gueule...

On n'en a pas reparlé, et ça a fini par se tasser mais ça n'a jamais plus été pareil entre nous. Fini le jogging le matin, les sorties le soir. Ou alors c'était ponctuel, mais j'ai bien vu que quelque chose s'était cassé entre nous...

On a fini par se perdre de vue."

Johnny Mc Allister, ancien étudiant.

***

"Summers... Summers... Ah ! Oui. Ben Summers. Il était pigiste chez nous y a de ça quelques années. Un bon petit, sérieux. Il avait eu son diplôme et il bossait bien, mais il lui manquait ce petit truc, cette petite flamme qui fait l'étoffe des grands journalistes. Généralement, les pigistes sont plein d'ambition, ils nourrissent des rêves. Et souvent, ils tombent de haut. Summers ne rêvait pas, ou en tout cas pas de ça. Pourtant il était doué.

Enfin je crois.

C'est à peu près tout ce dont je me souvienne."

William Sanders, Rédacteur en chef au Telegram Tribune.

***

"Benjamin était un bon petit, mais il était trop renfermé sur lui-même pour faire un bon journaliste. Je lui disais toujours : "Merde Benny ! Ouvre les yeux ! Comment veux-tu parler du monde si tu ne le regardes pas ?!" Il m'adressait un sourire, puis quelques minutes après, il baissait les yeux et recommençait à regarder ses pompes.

Y avait une grande lassitude en c'garçon. C'est triste à c't'âge là.

Pourtant il sortait pas mal. Souvent, le week end, il allait se ballader dans les montagnes. Il marchait beaucoup, je crois.

On sortait un peu entre collègues des fois, le temps d'un verre, mais c'est à peu près tout."

Henry F. Wilson, Journaliste au San Francisco Bay Guardian.

***

"Summers ? Ce mec est génial ! Vous avez vu ses articles sur les gangs de LA ? Ca fait froid dans le dos !

J'ai entendu dire qu'il n'était pas passé loin du Pulitzer, et entre nous, il le méritait amplement !
Mais bon. Vous savez ce que c'est, c'est un jeune. Il lui faut le temps de se faire un nom...

En attendant, ça ne m'étonnerait pas qu'il devienne un des reporters les plus en vue de ces prochaines années... N'oubliez pas c'nom : Ben Summers !"

Julia kinley, Galleriste d'art.

***

L'inspecteur Todd Rafferty repose la liasse de témoignages sur son bureau, et attrape son gobelet de café froid.
Tout ça ne lui explique pas le trou de deux ans, dans la carrière de Summers.
Et ce trou coincide étrangement avec la mort violente de sa soeur, Jennyfer Summers, violée et assassinée sauvagement à Los Angeles, quelques mois après son mariage.

Si Summers est si doué, pourquoi va-t-il s'enterrer dans un journal tel que le Daily de Palo Alto ? Il aurait probablement sa chance au Los Angeles Times...

Pour lui, ça ressemble fort à l'attitude d'un mec qui cherche à se faire oublier.

Et quand on cherche à se faire oublier, c'est généralement qu'on a quelque chose à cacher.

Rafferty se lève, et attrape sa veste sur le dossier de sa chaise.

Il va tenir ce canard à l'oeil. Et de près.

Oh, non mais waw...
Rien qu'avec ça on a déjà une intrigue.
Le rédacteur en chef ne devrait pas tarder.

Excellentissime. Tout à fait ce qu'il faut. On a déjà un mystère qui peut faire la "trame" principale" de ton perso et qui va très fortement caractériser son comportement lors des aventures secondaires. J'ai hâte de voir ce que Summers et Calhoun vont pouvoir se dire, lol. Bravo Ninj', exercice très réussit.

Imaginez une dizaine de personnages dans ce genre, votre double virtuel, confronté aux contraintes d'un rédacteur diabolique. Ca va être fun. Et si, en plus, on arrive à faire des nouvelles où nos persos s'entrecroisent, on va s'éclater...

Il faut imaginer ça comme un exercice, avant tout, mais on peut aussi y voir les premisses d'une "série" onirienne. Notre Twin peaks a nous.

*oxo passe au volant de sa voiture, ralentie, baisse la vitre et parle fort pour qu'on l'entende de la rue*

Ca a l'air super sympa comme idée, construire puis faire interagir des perso ca va être un bon délire, carrément formateur aussi je pense, avec le Cyb comme rédact en chef va y avoir de l'ambiance. Mais ces dernier temps je suis pas trop présent à cause des études, ca ira mieux quand j'aurai retrouvé mon rythme. Je viendrai, même si je suis le dernier, a plus les gaaaaaaaaaaars


*oxo disparaît à l'horizon et manque d'écraser un caniche*

(ps : aujourd'hui j'ai passé le code, et je l'ai eu ^^)