J'avoue souvent m'interroger à ce sujet, lorsque j'écris.
Majoritairement, je contourne le problème par une autre formulation, plus courte, moins "redondante" - parce que ces formulations là tiennent pour moi majoritairement du discours oral.

Citation :

Le truc mémotechnique pour les conjonctions de coordination, c'est "mais, où, et, donc, or, ni, car", qui, c'est un pronom relatif, comme dans "qui est là ?"

Les cas de Lunastrelle, ce sont des élisions fautives de "que il" qui au lieu de donner "qu'il" donne "qui", comme dans "C'est pas sa faute, qui dit !".

En décomposant les bouts de phrase, ça donne :

"Qu'est-ce que il se passe"
"qu'est-ce que il s'est passé"

Alors que "qui se passe" ou "qui s'est passé" ça montre bien que le pronom relatif est bizarre.

Autant écrire "keski space"

En même temps, avec par exemple :

"Qu'est-ce qui s'en souvient (du vieux m'sieur avec un chapeau mou) ?"

C'est pas bon non plus, pas au même endroit, mais pour les mêmes raisons d'élisions, de raccourci oral.

Enfin, j'crois.



Edit : Autant pour moi les révisions de grammaire que je voulais donner à Estelle, c'est pas "où" la conjonction de coord', mais "ou"...

Citation :

Sauf erreur de ma poire, il s'agirait alors de dire : Qui est-ce qui se souvient...?
Et pas Qu'est-ce qu'il s'en souvient...? si on reste sur le plan de base de cette discussion.

Parfois on confond entre le langage parlé et le langage écrit et du coup la syntaxe se perd dans la formation de la structure.
"Qu'est-ce-qui se passe?" ou "Que se passe-t'il?" et encore "Qu'est-ce-qu'il lui arrive?" ou "Que lui arrive-t-il?".Ce sont des formes semblables qui ont le même sens.

Dites les amis, je me permets d'apporter mon grain de sable pour gripper les engrenages.

Vous vous baladez avec votre Larousse et votre Bescherelle sous le bras vous pour causer dans la rue ?... ou pour jacter dans la rue ?... ou pour babeler dans la rue (ça, c'est la version de chez moi).
Non, parce que, des fois, faudrait p'têtre se rendre à l'évidence qu'il y a des dictionnaires qui sont imprimés que dans le ciboulot des jacteurs et qui se transmettent comme dans le bon vieux temps que les dicos existaient pas, je veux dire ce genre d'époque où on se baladait un os dans le nez... enfin... vous voyez... ce genre de choses. D'accord, des gusses ont façonné des burins pour graver ça dans la pierre, mais ça allait pas bien loin.
Vous voulez les réduire au dico vous, vos textes ? Pas étonnant qu'ils soient aussi chiants à lire (oui, oui, je me permets... pas tous, bien sûr)

C'est pas une raison que vous fassiez du n'importe quoi, me direz-vous, la bave aux lèvres
Certes, vous répondrai-je.

Citation :

Non... non... et NON !
"C'est pas sa faute, qu'y dit !"
Vous trouverez pas ça dans vos Bescherelle (enfin, je crois pas).
Pourtant, c'est parfaitement correct !
Enfin quoi... ayez un peu de mémoire... demandez à vos parents... vos grands-parents si vous les avez encore... ou sortez de chez vous dans la rue !
Je suis pourtant pas Français, moi. Et bien, mes amis d'outre-Quiévrain (je sais que je m'adresse à la majorité d'entre vous), c'est pourtant de chez vous ça !!!

"J'en reviendrai-t-y de cette ballade ?"
C'est pas de chez vous ? Si, si, je vous l'affirme.
C'est pas joli, vous trouvez ?
Moi, je trouve ça craquant. C'est original (pourtant commun autrefois et dans la majorité des endroits), ça chante à vous rester dans le crâne comme un refrain enivrant.

Bon Dieu ! Pourquoi se priver de pans entiers de la langue Française, syntaxe et grammaire ?... de la grande France... de la petite Belgique... du grand et lointain Québec... d'ailleurs ?

Faites vivre vos textes, merde !
C'est déjà bien mort une ligne dès le point appliqué en bout.
C'est pas du petit turbin que de l'animer cette phrase, qu'elle se débatte encore pour vivre un peu, écrasée par toutes les pages du dessus, de tous les autres bouquins qui la compriment sur la pile.


Bref, je m'arrête… c'était ma petite gueulante du mardi soir

Je sors... et vous salue bien bas, amis écriveurs, chers confrères.