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Re : Et si on parlait un peu des rêves ?
Visiteur 
"Peut-être aurais-je dû envisager une carrière de psychanalyste, si je n'étais pas très méfiant envers ces messieurs-dames. C'est quand même une bonne partie de nous-même, pour le meilleur, et (souvent !) pour le pire."

techniquement, les psychanalystes freudiens actuels ne s'intéressent que modérément à l'interprétation des rêves. le critères essentiels est la récurrence du thème au moins. Après l'interprétation est plutôt aléatoire et controversée, comme bcp de théories freudiennes ( notamment le fameux complexe oedipien à 5/6 ans et la sexualité infantile)
tout ça pour dire, un rêve c'est très intéressant, mais peu révélateur au final, à part un bon défouloir (le fameux retour du refoulé), l'outil préféré restant la libre association (bcp plus facile à appréhender et révélatrice si tu cherches à te connaître ^^)

Contribution du : 11/07/2010 21:51
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ?
Chevalier d'Oniris
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01/10/2008 00:05
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David, c'est de la discrimination ! Si je rêve d'un chat égorgé avec force détails, je vais pas dire que j'ai caressé un matou pendant des heures langoureuses, nan ?

Toujours est-il, je trouve ça vachement impudique de raconter un rêve en plein forum - c'est pire que de se livrer à nu, finalement.

"J'ai quand même supprimé des incohérences, du style changement sans transition de personnage, lieu, temps, fusions entre personnages, etc. Parce que moi-même n'y comprenait rien."

C'est là l'avantage, la force du rêve pourtant ! Pourquoi avoir voulu la dénaturer ? Mes rêves, je ne cherche pas à les remettre sensés, j'admets qu'ils sont suite d'événements, assume leurs liens qui ne se font peut-être pas logiquement.

Sinon, je me dis, à quoi bon rêver avec tant de violence ?

Désolé pour le HS, mais ça me donnait envie de réagir.

Contribution du : 11/07/2010 21:56
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ?
Onirien Confirmé
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04/08/2008 14:23
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En soi, les rêves ne nous mettent à nu que quand on arrive à percer leur sens, enfin d'après moi. Je considère plutôt les rêves comme une distraction, il m'arrive souvent de les raconter, si j'arrive à m'en souvenir, pour partager ceux qui sont drôles et pour pouvoir me libérer de ceux plus cauchemardesques, dont le poids me suit si je ne m'en défais pas. Récemment mes rêves ont pris une tournure bien étrange, mêlant beaucoup d'action et d'horreur. En voici un, qui m'a énormément troublée, et dont la conclusion est plutôt déroutante...

Je me promène, seule, dans ce qui à première vue semble être un centre commercial. Une rumeur court, ils sont là. Un malaise se fait sentir. Je sais que je dois les rejoindre, je fais partie de leurs rangs. Le décor a changé. Ce sont des couloirs inondés d'une lumière orange. Les couloirs sont longs, on ne semble pas en voir la fin. Je me retrouve dans une pièce, carrée, grande. Je ne suis plus seule, ils font partie de la secte. Nous ne sommes pas ennemis. Mais nous attendons quelqu'un, il va arriver. Celui que nous admirons. Notre chef. Je sais qu'il est cruel, mais je fais partie de ses rangs. C'est ma place. Il est arrivé : on entend des cris, des gens courent dans le couloir, nous les voyons passer par la porte ouvert. Il s'en donne à cœur joie, tous ces gens vont mourir.

L'ambiance change, c'est la terreur. Nous ne sommes plus les bourreaux mais les victimes, on nous pourchasse. Je ne connais pas ces hommes dont nous sommes les fuyards. Il nous faut courir. Aux longs couloir succède un hangar, immense, avec des étagères gigantesque entre lesquelles sont sagement endormis des avions. Nous courons toujours, dévalons quelques escaliers et nous dirigeons à en perdre haleine vers la sortie. Tout est démesuré, la porte du hangar semble être taillée pour des géants. Le parking est devant nous. Notre chef et un autre fuient vers ma gauche, leur véhicule les y attend. Je me dirige tout droit, avec un coéquipier, vers sa voiture. Je jette un coup d'œil en arrière : des militaires nous ont pris en joue, nous fuyons sous une rafale de balles, tant bien que mal. Une fois dans la voiture, j'exhorte le conducteur à démarrer le plus vite possible et à foncer, loin, le plus loin possible de nos poursuivants. C'est quelqu'un qui m'est proche, je le sais, mais je ne vois pas de qui il s'agit. Nous roulons à tombeau ouvert. Le ciel est gris, c'est un paysage d'apocalypse : des incendies partout, des gens qui courent, qui hurlent. Et alors que nous filons à toute allure, sur le bas-côté une guitare cassée... Sa propriétaire n'est plus. Je l'aimais bien pourtant, elle me manquera.

Nous voilà dans les petites rues de mon village, le paysage est le même : ciel noir et ville en proie à la terreur en arrière plan, le tout saupoudré de flammes. Il pleut. Il faut qu'elle fasse attention. Ma conductrice a perdu le contrôle de la voiture, peu importe ce que je lui intime, elle s'engage sur le carrefour. Nous nous prenons une voiture sur le flanc gauche. Elle ne se relèvera pas. Je sors de la voiture. C'est la fin du monde, je ne sais où me réfugier, aucun lieu ne semble sûr alors que je suis toujours poursuivie. Le ciel noir d'encre vomit des trombes d'eau alors que les incendies n'ont de cesse de se propager. Personne ne semble aller dans une direction précise. Je remarque tout de même sur ma droite des SDF qui suivent tous un même chemin. Dans un bosquet, une pente boueuse disparaît derrière les feuillages. Je leur emboîte le pas. Je glisse, je m'embourbe, mais je continue et j'arrive jusqu'en haut.

Le ciel est bleu est pur. L'herbe est tendre et vert. Devant moi un château, un château magnifique qu'on ne voit que dans les contes. Et devant le château une estrade sur laquelle dansent des gens. Ces gens, ce sont ceux qui se sont fait massacrer par notre chef. Ils sont là et ils dansent. Ils ont l'air heureux. Je me sens bien, et à ce moment je me demande : ça ferait une super suite pour Blanche-neige n'empêche !


J'en suis encore perplexe

Contribution du : 12/07/2010 02:09
_________________
Et moi je me souviens d'une promesse d'éternité...
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ?
Maître Pat de Velours
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16/04/2007 17:44
De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Ce qui pourrait être intéressant, c'est de reprendre des parties, de réarranger pour en donner une certaine cohérence et d'écrire une nouvelle. Là, on a de la matière avec des rêves, pour relancer l'inspiration.

Contribution du : 12/07/2010 10:06
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ?
Apprenti Onirien
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Voilà un rêve que j'ai fait il y a déjà un petit moment mais qui me tiens particulièrement à coeur.


Il ouvrit la porte tandis que nous mettions nos vestes. Je le regardai, l'admirai. Il était si beau dans l'encadrement de la porte, ses petites fossettes remontées par un sourire angélique.

Nous sortîmes dans la rue où il nous attendait avec des vélos, que nous enfourchâmes sans attendre. Nous roulions vite, et nous rejoignions peu à peu son frère, qui semblait nous attendre. Ce dernier était lui aussi à califourchon sur son vélo. Arrivés à sa hauteur, nous continuames notre route jusqu'à un escalier aux multiples tournants. Les deux hommes descendirent franchement avec leurs vélos, sans aucune hésitation. Cependant, elle et moi, nous avions peur, mais si eux avaient pu descendre alors nous aussi ! Nous nous lançâmes, et ce qui devait arriver arriva : nous fumes entraînés dans une chute. Il était strictement impossible de s'en sortir sans rien, nous allions avoir des fractures...ou mourir.

Nous attérîmes en douceur sur le sol. Etonnée, je me tournais vers lui, il me regardait avec ses prunelles intenses. Il détourna le regard et partit avec son frère et sa soeur qui venait d'arriver.
"C'est lui qui a fait ça ! C'est grâce à lui, j'en suis sûre !" dis-je à mon amie, étendue sur le sol cimenté. Elle ne me répondit pas, car elle était évanouie. Les secours arrivèrent et lui paquèrent un masque à oxygène devant la bouche. Ils tentèrent de m'en mettre un, mais je refusai obstinément. Je souhaitais juste être à côté de notre sauveur, reparti quelques secondes auparavent.

Contribution du : 28/07/2010 12:13
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ?
Chevalier d'Oniris
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Allez, je m'y colle aussi.
Bon, rêve en diptyque, qui remonte à pas mal de temps.

L’eau passe dans ma bouche, faisant disparaître mes dents : elles s'effritent, se désagrègent, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un cône de nerfs mou, sanguinolent. Je les sens pulser, j'aurais même cru en dehors de mon sommeil. Ensuite, le liquide me transperce la gorge, qui bée du menton à la cage thoracique, les bords des plaies calcinées. Et les yeux me tombent.

Seconde vue ; je prends ma douche. De l'eau ruisselle sur mon visage, et je prends peur instinctivement, cherchant à tout prix l'air. L'eau s'accumule dans le fond de la douche, n'étant visiblement pas évacué, et lentement ronge mes pieds : la peau, les muscles, jusqu'à ce que n'apparaisse plus que l'os à la cheville. Je m'affole, ressens une énorme douleur jusqu'aux genoux et, alors que mon talon glisse sur le fond (vision d'un os sur du plastique), je tombe et me réveille.

Contribution du : 28/07/2010 15:53
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Re : Et si on parlait un peu des rêves ?
Maître Onirien
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De La Thébaïde
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Rêve, écriture automatique, même combat.

Dalaide, tu es vraiment prêt à tout pour obtenir les faveurs de ta copine. Rêve dixit. :)

Je suis plutôt d'accord avec Alice. Les rêves ne sont que de banals et bancals recoupements d'événements vécus ou visionnés, ou de bribes d'information de tout calibre oubliées, à notre insu encâblés, à notre insu remémorés. D'où ce sentiment parfois de vies antérieures.

Alice toujours, tes pygmées sont à croquer. Cannibalisme à rebours (lol les racistes !). Tout au moins ne risque-t-on pas l'indigestion ! :)

Lo, je suis en parfaite adéquation avec toi et ne dévoilerai certainement pas mes rêves. Y compris par MP !

Contribution du : 28/07/2010 17:01
_________________
"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête."

Blaise Pascal
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