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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Maître Onirien
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05/06/2009 23:42
De La Thébaïde
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parce qu'il livre inconsidérément.

Contribution du : 15/07/2010 11:41
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"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête."

Blaise Pascal
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Visiteur 
C'est bien vrai, brabant !

Auto-ruminations et idées noires :

Écoutez-la ! Écoutez-la, elle est sinistre, superbe dans sa toge de pureté. Entendez son venin raisonner, claquer au vent de la déroute. On est foutu, foutu et elle nous nargue bien de sa victoire, vipère ! Crache le venin, crache, tant que tu as des dents. Ta langue fourchue, on la mangerait bien, quand nos gamelles sont vides, quand même les chiens lèchent les morts amis. Le sang a coulé, par ta faute, noire malédiction, et il nous faut réparer.
Comme un colosse monstrueux, on a souffert, on a plié, tombés les étendards, soufflés les bougies. Il n’y a plus de dieux, tous partis, envolés. On est seuls, seuls, avec le désespoir, la rage, les vipères.
J’aimerais bien nous voir mourir, une petite mort, rien qu’une, l’extase, le spectacle. Un clown, des clowns pour nous dire notre mort, pour nous juger dans le ciel, les morts tous tournés vers l’est, reconnaissants dans les eaux où boivent les éléphants.
La mauvaise odeur… La fange respire. On la craint, on la hait, elle devrait mourir, mais elle nous bouffe, sans cesse, elle pioche dans nos cadavres ouverts à tous les vents, jachères au milieu des stériles.
Vous n’êtes qu’une aiguille, une goutte de sang noir séché et puant. Idées noires. Vous êtes un cauchemar, j’en transpire, j’en vomis. Vous êtes le mal, je suis mort, je suis dieu, je suis une main vengeresse couverte de pue. Je pourris du dedans, pleins de vers grouillants. C’est moche.
Sois maudit parmi les pères, fleur de pue. Je suis saisis de stupeur. Sois maudit. Un animal… Souffrance. Interdiction. Le tabou de la haine, le voilà franchis. Le meurtre suivra, viendra, terrible achèvement. Je blêmis. Sois maudit, sur dix générations, ainsi. Maudis mon nom, la hargne, la pestilence. Silence. Nous tremblons. La honte est sous ce toit.

Contribution du : 17/07/2010 08:50
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Visiteur 
Ce forum me fait bien marrer (L'écriture automatique en général me fait bien marrer), alors je mets ma réputation de côté et je vous laisse profiter de quelques daubes immondes que j'écrivais (vomissais serait plus juste) du temps où je trouvais que WUAH LE SURREALISME CTROP CLASSE SA MERE. A ma décharge, les horreurs qui suivent datent de 4 à 6 ans.

La lueur des phares m'éclaire violemment. Je me convulse et me dilate, dix milles particules de poussières sur le sol en béton de ton palier bancal. Des pas précipités, un cri d'effarement, des ongles qui crissent sur le bitume et le craquement d'une allumette. La cire de la bougie coule doucement sur ma joue et me brûle. Je retourne au Néant. Le moteur redémarre.

-

Mes pensées se flouent dans l’espace écroué ; je grelotte, et sa voix maladive ! Frissons lugubres. C’est le vide insalubre de notre amour à la dérive. La fenêtre accueille dans sa geule de bois les spasmes blessés du Vent qui se noie ; de toi. Et toute écrasée de l’intérieur je contemple ses peurs qui s’expriment dans l’abyme dérobé du sublime. Ton image a quitté les rivages de mes yeux amoureux qui brillaient par ta faute, je t’aimais. C’est une icône partagée qu’il me plait d’admirer, solitaire, désabusée. J’ai tant souffert en cet état de grâce, mon cœur se ressert et se glace, je titube je trépasse. Et lui, évadé, assidu, peu sincère ou … plus, mensongère allégorie du céleste, je m’en délave je m’en déleste

-

Il était en proie à la panique la plus totale. L’angoisse rongeait son corps, un nœud brûlant qui partait de ses tripes, se propagait le long de ses veines pour se loger dans son cerveau, et jusqu’au bout de ses ongles, qu’il mordait furieusement. Sanglotant, les yeux exorbités, le regard fou, il se jeta au pied du fauteuil, tira sur le velours du pantalon noir.
Jay lui jeta un regard hautain, avant de se dégager d’un petit mouvement de jambe.
Un cri étouffé, comme une supplique, ou un râle d’asphyxie, sortit de la bouche tremblante. La plainte avortée grinça dans l’air comme une porte happant les doigts doux d’un bébé, puis s’en alla mourir dans sa gorge. Il fixait quelque chose derrière le fauteuil, hébété, empli de terreur ; les battements de sa veine sur sa tempe donnaient l’impression qu’il allait exploser à chaque seconde, qu’un flot de sang écarlate jaillerait de ce visage livide, tandis que les miaulements écrasés se transformeraient en véritables hurlements d’agonie. Puis il parla. Sa voix était fine, si ténue que Jay dut se pencher pour l’entendre, pour comprendre cette phrase étrange qu’il répétait parmi ses larmes ..

‘Mais … mais … Tu avais promis !
TU AVAIS PROMIS DE LAISSER LA LUMIERE ACCROCHEE AU RADIATEUR !

Et puis ; plus rien.


(La phrase "tu avais promis de laisser la lumière accrochée au radiateur" est de Raphael Haroche- chanson : Suivez la musique)

-

Dur dur d’avoir faim quand on n’a rien à se mettre sous la dent. Les greniers et les caves sont vides de ces blés qui les habitaient autrefois, et mon squelette dansant crie famine, je suis seule, si seule ! et je sens mes os sous ma peau si claire, si claire ! Allez, je mange ma main et je garde l’autre pour demain. Droite, gauche, il faut varier les plaisirs. Et mon esprit affamé, et mon corps affaibli, ensemble ils imaginent ce festin qu’ils pourraient déguster, si l’argent ils avaient, si seulement, si seulement ! Un garçon, non deux, autour, non, sur une table ronde. Nus, bronzés, musclés juste ce qu’ils faut et avides aussi et possédés de cette faim qui me ronge. Et je les rejoins, nous voilà rassasié. Je m’occupe de l’un puis de l’autre, je les chevauche, ils me montent, tour à tour, égalité des sexes. Mais toute cette succulence n’est qu’invention. Les bougies déjà brûlées réapparaissent en décor du fond de ma réalité et je suis seule, si seule. Une miette de rêve oubliée à même le sol, je l’attrape et la grignote : les petits esprits se contentent de peu.


Et attention, le meilleur pour la fin (avec la mise en page rebelle et tout) :




Je suis ; j’étais[ si peu de choses ]. Je ne suis […] Ailleurs, ou bien simplement Loin.
Tu es un délice sucré à l’avant-goût amer ; nos rêves sont d’acide et … ; au fin fond du brasier, Ca te tente ?

JE SUIS POUR
QUE TU RESTES
AU CREUX DE MOI
TOUT UN BOUT DE L’ETERNITE,
MON AMOUR.



Tu as oublié, sûrement. Mes ailes froissées, le papillon flétri, les étreintes submergées, nos rivières asséchées, tu as cet arrière-goût lugubre.
Il me semble ; mes oreilles dressées, les échos du plaisir, et les sanglots après.

Apollinaire disait « La Joie Venait Toujours Après La Peine ».

Sûrement les fantômes du passé à la recherche de ; se divertir et ; non, je ne trouve pas ça drôle. De l’Art contemporain ou Je ne me casserais pas la tête à en formuler. Comme une censure grimaçante, COMME UN ENORME POINT VIRGULE DANS MA VIE.

[ dans mon Ici-bas ne traîne pas le moindre plausible ]

JE SOUFFRE D’UN MANQUE DE TES REGARDS ÉHONTÉS GLISSANT LE LONG DE MES MORCEAUX D’AME PORTANT LE NOM D’APPARATS CHARNELS, ESCLAVES DE TES DESIRS.

Tu vois, finalement, après t’avoir juré sur nos Paradis de Larmes Salées, je continue ma ballade du N’importe Quoi. Tu n’as pas oublié, ou bien je suis folle à lier. C’est fort probable, Déchire moi quand même de tout ce qui fait de moi une Vierge Glacée.



___


Et voilàààà (Putain, j'ai honte, tous les clichés y sont, des références minables aux majuscules sans intérets, aux envolées lyriques absurdes ... morte de rire)

Bref, tout ceci pour dire qu'à part des vertus cathartiques, ce genre de procédé n'a pour moi aucune valeur et surtout pas littéraire.

Contribution du : 17/07/2010 13:14
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Maître Onirien
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Tu vois, Lo, que tu peux être douce...

Contribution du : 17/07/2010 14:26
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Visiteur 
Écrit à l'instant même, ce qui me passe par la tête, en forme de texte (si on peut encore appeler ça un texte).

"Boum boum boum"
- Allez René, éteint la TV, sinon le voisin va encore venir faire un trou dans la porte avec son scalpel et sa tronçonneuse.
- Mais Tante Arlette, tu sais bien que quoi qu'il arrive, je le tuerai ce voisin.
- Mais ?! Tu n'as que 4 ans !
- J'aurai dû dominer le monde il y à 3 ans et demi déjà.

"Boum boum boum"
- Tu domineras ce que tu veux quand t'auras éteint la TV, sinon je te repasse la cervelle avec une poêle à cuire des œufs. Au fait, tu as faim ?
- Non merci, je viens de terminer mon bœuf.
- Il y avait du Bœuf dans le frigo ?
- Non, dans la prairie du voisin. C'est pour ça qu'il va défoncer la porte, pas à cause de la TV.
- Tu as mangé un bœuf vivant ?!
- Mais non... Je l'ai jeté par la fenêtre... Regarde, écoute comme les fleurs sentent bon !

"Boum boum Craaak"
- Rend moi mon bœuf, sale gosse ! dit le voisin, un scalpel et une tronçonneuse en main.
- Mais mon fils, je ne l'ai ps volé ton bœuf. Regarde, il court encore dans ton pré.
Le voisin se tourna vers la fenêtre, vit le bœuf, hocha la tête puis se dirigea vers la sortie en éteignant la TV. Arrivé à la porte, il se retourna et dévisagea René.
- Je suis ton père René, pas ton fils.
Tante Arlette tomba par terre, morte. Le voisin éclata de rire.
- Je l'ai encore eu cette vieille vache !
- Boeuf, le corrigea René.
- Quoi bœuf ?
- Tante Arlette, quand elle est tombée, elle a tué ton bœuf.
le voisin, dans un excès de rage, alluma sa tronçonneuse, la déposa à terre puis découpa René au scalpel. Une fois terminé, il sauta par la fenêtre pour aller prendre son bœuf dans ses bras.



-------------

Voilà, un petit dialogue de fou, mais je sais pas, ça m'est venu comme ça ! (J'espère que ça rentre dans vos critère d'écriture spontanée).

Contribution du : 17/07/2010 22:40
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Visiteur 
Le lapin pin pin sort du grille pain pas content car tout cramé
il me dégoute maintenant de ses poils glauques et sournois
je te mangerais même pas lapin du mal tu es trop hétéroclite
et je refuserais plus ta mère qui geint sur le grill de mes fumées amoindries tu peux faire tourner la table et les lettres du sccrable qui te disent que tu vas mourir un peu plus demain et que courtoisement tu feras signe aux araignées qui t'offriront un parapluie à cause des pluies de lapins.
tu vas mourrir.

Un exemple irréfléchi d'écriture spontanée contrairement à d'autres.

Contribution du : 17/07/2010 23:09
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Maître Onirien
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J'y crois pas, seule Lo a été honnête dans cet exercice; les autres, c'est du Prévert.

Contribution du : 17/07/2010 23:18
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Visiteur 
Avec des virgules, et des points.
Et des trucs qui ont apparemment été emmagasinés.
Pas mal pour des écrits soit disant vomitifs pour l'auteur.

Contribution du : 17/07/2010 23:24
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
Maître Onirien
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J'ai relevé nombre de points-virgules, ce signe qui ressemble à un poisson avec son arête - signe bâtard, peu employé par ailleurs - pourrait-il être typique des textes vomitifs ?

Beau sujet de thèse !

;;;;;; ;;;;;; ;;;;;;

Tu remarqueras une série de trois fois six...

Contribution du : 18/07/2010 00:34
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Re : Auto-écriture, écriture spontanée, etc.
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22/05/2007 22:42
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Dites donc, le créateur du sujet ne voulait peut être pas de chamailleries ici.

Contribution du : 18/07/2010 01:34
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