A priori, je pencherais plutôt pour l'emploi du présent pour "assiste"; En effet, "a existé" indique une finitude éventuellement accomplie :

On ne voit plus le jardin d'Eden ?
- Et pourtant je t'assure, il a existé !

Je ne trouve pas le Jardin d'Eden ?
- Cherche, je t'assure, il existe !

Quand une action inclut le passé et le présent, il me semble bien que le présent s'impose :

Papin joue au football depuis ses premières langes !

donc on pourrait obtenir :
Elle assiste de toute éternité à la naissance des galaxies et sera présente, le temps venu, pour recueillir le dernier soupir de l'univers.

Ce qui supprime le double "a" ( a existé à la naissance ) qui je pense est l'élément perturbateur dans la "musique de la phrase".

Ca voudrait dire que des galaxies naissent encore de nos jours ? (présent à valeur d'éternité, c'est ça ?) C'est vrai ?

Citation :

Non Pattie, je ne pense pas que ce soit cela que Levenard voulait signifier. Les galaxies ne naissent plus, c'est mon point de vue de Chrétien...

Quant au problème de Animal, je plussoie avec Levenard pour dire que le présent qualifie ce qui est intemporel, ce qui n'a ni début, ni fin, ce qui est l'essence de ce que veut déclarer Animal dans "elle existe de toute éternité"

Je pense que, dans la Bible, lorsque Moïse demanda à Dieu sur le mont Sinaï, qui il était, celui-ci répondit :

"Je Suis celui qui Suis."

Je me suis longtemps demandé la cause de cette expression "...qui suis", et non "...qui est". finalement j'ai compris qu'il n'y a que le présent pour mieux parler des choses qui existaient, existent, et existeront infiniment.

Alors je propose le "présent" comme solution à ton problème, Animal

Wan (en vacance, mais qui ne peut se passer d'oniris)

Merci LEVENARD et wancyrs (bonnes vacances) pour vos interventions.

Bon, le duel passé/présent se précise et maintenant, grâce à vous tous, j'ai des arguments pour me décider. Je vais faire un condensé de tout ceci et ce soir je pense prendre une décision.

A+

Hormis le fait que, dans les exemples précités avec le jardin d'Eden, il ne s'agit pas d'une action, mais d'un état. Ces exemples ne donc pas pertinents pour le problème posé.

Bien, merci à tous les intervenants qui m'ont donné leurs conseils. J'ai finalement panaché présent et passé et je vous livre ici la version que je pense définitive.

"Il est des endroits impossibles à décrire, blottis en dehors des replis de l'espace et du temps, loin, si loin de tout. Des endroits d'avant la création des mondes, où tout n'est que silence et ténèbres. Et pourtant, en ces lieux que mêmes les rides des siècles ne peuvent défigurer, là où les bulles du néant sont comme un balbutiement de vie, bouillonne une énergie primitive et sauvage. Elle existe de toute éternité. Elle a assisté à la naissance des galaxies et sera toujours présente, le temps venu, pour recueillir le dernier soupir de l'univers."

Gros bisous à tous

Je trouve que c'est parfait Animal et j'ai vraiment envie d'en savoir davantage sur ces "endroits ... blottis en dehors des replis de l'espace et du temps..."

Libre à toi, Marite... ton voeu sera exaucé (j'espère) quand je sortirai Elémentales 2.

Mais je précise qu'aucune des quatre Soeurs n'aime se trouver en cet endroit. Non, vraiment aucune.