Personnellement, je pense que l'on doit commencer par la fin pour pouvoir construire le roman à la perfection ( c'est à dire avec tout ce qu'il faut : suspens, étonnement, etc... ), et pour qu'il n'y ai aucune faille ( quelque chose qui ne tient pas la route, etc... ).

Il faut que le pilote connaisse sa destination avant de faire décoller l'avion... ( trop belle la métaphore^^! )

Bien-sûr quand je dis "commencer par la fin" , je dis pas qu'il faut écrire le roman à l'envers... Mais écrire la fin sur un papier à part, puis commencé le roman du début en aillant toujours la fin sous le nez.

J'attache beaucoup d'importance à la fin car pour moi c'est LE moment du roman, c'est l'instant T, la révélation de tout. J'en ferais même une allégorie... Je préfère dire Fin que fin généralement.

Voilà mon opinion sur la question.
Bonne Soirée ;)

Terminer ses textes... ça ne m'arrive pas souvent, déjà. Je dois avoir 8 nouvelles achevées à 95% lol

Je me rends compte que je donne souvent des fins un peu tragiques, mais les derniers mots (dernières lignes) sont parfois quelconques, sans grande importance comparé au reste de la nouvelle. Sans doute une manière de souffler ;) mais ce n'est peut-être pas ce que veut le lecteur.

J'ai peu de textes à chute, principalement parce que je ne prends pas suffisamment de plaisir à les écrire je crois, donc je lutte à chaque paragraphe pour continuer :p

Commencer par la fin, terminer par le début, pourquoi pas... faudra tester :)

placebo

Si tu n'éprouves pas un infime plaisir en écrivant, c'est peut-être parce-que tu écris des nouvelles qui ne te correspondent pas, et que ce que tu aimerais écrire tu as peur de ce que "les gens" en penseraient ?
Enfin c'est une de mes analyses psychologique un peu farfelue, mais bon^^

Citation :

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Oui, je pense que c'est le cas pour les nouvelles à chute. J'ai du mal à cacher la vérité ^^

Citation :

La peur du regard des autres :p
Je te laisserai psychologiter dessus sur mon compte ^^ mais oui, un peu. Après, il y a beaucoup plus simple que d'écrire des textes qui ne nous correspondent pas : ne pas montrer les textes sur lesquels on aurait peur d'être jugé :)
(pas trop mon cas, hein, je relève juste en passant lol)

Citation :

En quoi le suspense et l'étonnement rendraient-ils un roman "parfait" ? On n'est pas devant un blockbuster hollywoodien... le roman peut être vide de suspense, d'étonnement, et rester très intéressant.

On oublie trop souvent que la littérature ne se fait pas qu'avec des idées !

Citation :

Et pourquoi y aurait il d'un côté "Ecriture = partie de plaisir" et de l'autre "absence de plaisir = non-adéquation auteur/texte" ?

Citation :
Ah oui ça c'est sûr... Il n'y a rien de pire que le regard des autres et pourtant c'est tellement "sans importance" ...

Citation :
Pourquoi un livre avec du suspense et de l'étonnement doit absolument être un blockbuster hollywoodien ? Tu sous-estimes tant les français ? ... Par contre je suis pas d'accord : Un roman peut être vide d'actions, et être très intéressant, ça ok, mais un livre où il ne se passe rien est... excusez-moi l’expression mais " de la merde ". Faut pas confondre "action" et "il se passe des choses". Comme si on se faisait pas assez chier dans la société actuelle, il faudrait aussi qu'on se fasse chier dans la littérature ? Hum ... Ça mériterait un plus ample débat je pense, mais on s'écarterait du sujet du topic ( Ce qui est inadmissible sur un forum ^^ ).

Citation :
Parce-que, d'après moi, un récit qui n'est pas écrit avec plaisir ne peut pas être intéressant. Il peut être "bien", ou même "sympathique", mais pas jouissif comme certains romans.
Pardonnes-moi la forme, mais pour pouvoir faire l'amour correctement ( donnez du plaisir au partenaire ) il faut éprouver du plaisir, en litt. c'est pareil ( ici, partenaire = lecteur ).

...

En général, je n’ai pas la moindre idée de ce que sera la fin du texte que j’écris. Je laisse se dérouler la logique de la situation de départ.
Ce n’est peut-être pas une « technique » recommandable, je reste avec des tas de textes en plan, qui ne mènent nulle part. Mais imaginer tout du début à la fin avant d’écrire me semble réducteur. Je voudrais puiser les idées dans le fait même d’écrire.
Si la fin est importante ? Ca dépend du texte. Parfois oui, j’ai l’impression que la fin doit donner son sens au texte ; d’autres fois, le sens est déjà trouvé avant la fin, qui n’est plus qu’un ornement.

BadWolf a écrit
D'après moi, un récit qui n'est pas écrit avec plaisir ne peut pas être intéressant. Il peut être "bien", ou même "sympathique", mais pas jouissif comme certains romans.
Pardonnes-moi la forme, mais pour pouvoir faire l'amour correctement (donner du plaisir au partenaire) il faut éprouver du plaisir, en litt. c'est pareil (ici, partenaire = lecteur).

Pardonne-moi de te contredire BadWolf, mais, pour reprendre ta métaphore, en amour on peut très bien envoyer l’autre au septième ciel et s’ennuyer comme un rat mort. À mon avis en littérature c’est un peu pareil. Certains récits peuvent être une souffrance à écrire et en revanche ravir le lecteur. Enfin il me semble… Mais ce n’est pas le sujet !

En ce qui concerne « Comment terminez-vous vos textes », perso, j’adore commencer des histoires. Pour les terminer c’est une autre paire de manches…
En ce moment, j’écris une nouvelle dont j’ai commencé par rédiger la fin. Je verrai si la méthode est bonne aux réactions des lecteurs quand elle sera terminée.

BadWolf, j’aime beaucoup ta métaphore : « Il faut que le pilote connaisse sa destination avant de faire décoller l'avion... »
C’est ton truc les métaphores

Citation :

Ce serait tout de même négliger la partie "travail", que nous négligeons beaucoup trop d'ailleurs, moi y compris.
La plupart de mes écrits ne sont pas assez travaillés, parce qu'au bout d'un moment, par fatigue sans doute, je poste le texte en sachant très bien qu'il y a des choses qui ne me satisfont pas. Il y a un seul texte publié ici dont je sois réellement satisfait (à 90%, disons), mais il m'a fallu des mois pour l'écrire. Je ne suis, hélas, pas encore capable d'y consacrer suffisamment de temps et d'énergie.
Mon dernier texte publié ("Oui") est l'exemple type de texte pour lequel il n'y a eu que plaisir (encore que ce ne soit pas vraiment le bon terme, mais soit) et aucun travail. Le résultat est à la mesure du travail consenti. On ne peut espérer d'un texte écrit en une heure (ce qui fut le cas de celui-ci) ce que l'on peut espérer d'un texte écrit pendant des mois.
Finalement, je dirais exactement le contraire : un texte qui n'est écrit qu'avec plaisir ne peut pas être suffisamment intéressant. Sauf, peut-être si l'on est suffisamment doué, je ne sais.
Tout comptes faits, une texte qui a demandé beaucoup de travail, pas à tout moment plaisant, parfois même très chiant, mais qui nous satisfait (et satisfait suffisamment de lecteurs; j'ai pas dit tous, hein !) procure au final un plaisir bien plus intense, et bien plus durable.

Citation :

Cela aussi peut être un travail. Il y en a même qui le font payer. Et satisfaire un client, c'est encore une autre paire... de manches !