Bonsoir !
je crois que je viens de trouver l'endroit pouvant m'apporter une réponse! Je ne suis pas très douée pour écrire des alexandrins ,j'ai eu " ailleurs" une différence d'opinion sur le découpage d'un vers que je vous soumets

" La désillusion , qu'apporte les maux railleurs"

je pensais que le E à la fin d'un mot suivi d'une consonne se comptait , " qu'apporte les maux railleurs " pour moi donc ce vers est de 7 syllabes. Les infos que j'ai pu glaner sur le net semble aller dans ce sens ! ce que je voudrai savoir si il est possible de découper ce vers de la façon suivante
"qu'a/port'/les/maux/rail/leurs ( le E élidé devant la consonne )

DUR dur d'être poète !

Merci à ceux ou celles qui pourraient me donner des informations afin qu'à l'avenir je sois mieux informée

Bonsoir Pieds-envers ! Non le "e" en question ne s'élide pas car suivi d'un "l", c'est à dire d'une consonne.

C'est devant une voyelle qu'i y a élision !

Merci Alexandre ....parfait !c'est bien ce qu'il me semblait , mais devant l'affirmation contraire d'une personne , je me suis dit qu'il y avait certainement des règles qui m'échappaient

Nombreux sont les poètes modernes à ne pas employer ces règles, même lorsqu'ils emploient des mètres réguliers ; attention donc à ne pas confondre erreur et esthétique moderne.
Par exemple, en suivant les règles de versification classique, « La vi-e de ma mère est joli-e sans toi » formulerait un alexandrin. Comme ce n'est absolument pas doux à l'oreille, les poètes ont cherché à toujours élider les e caducs suivant un son voyelle, chose impossible au pluriel ; ainsi, vous ne trouverez le pluriel "vies" qu'en fin de vers (Il en va de même pour "jolies".) pour un poème de versification classique (ou romantique, mais cette distinction n'est pas nécessaire pour le propos).
Les chanteurs, qui peuvent chanter comme il le souhaitent, ont inspiré de nouvelles poétiques, comme le « néo-classique » présent sur Oniris, où de nombreuses divergences existent dans la versification des différents poètes.

Pour ma part, même si je pratique, pour certains poèmes, un néo-classique particulier, je ne poste que des poèmes classiques pour éviter les nombreux commentaires du type : « Dommage que ce ne soit pas classique. Vous auriez pu changer ceci et cela, et c'était dans la poche. », commentaires bien malheureux contre lesquels je ne peux rien.

Merci Beaufond pour votre témoignage ! je prends note de tout , mais j'applique un peu moins ! :)