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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : toc-art a refait le mur ! |
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Visiteur
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C'est bien fait pour ta ...
Oups, pardon pour le flood.
Contribution du : 18/05/2011 11:08
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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à widjet : oups ! y'avait pas d'offense. Vous pouvez m'appeler tocard si vous voulez !
à wancyrs : merci de votre lecture et de votre commentaire. Quelques précisions : - la phrase du père intervient au début de l'adolescence, lors d'un repas dominical. Le père s'adresse à ses deux fils par automatisme je dirais, même si le narrateur pense que son père l'ignore totalement. Par ailleurs, je rappelle qu'on n'a que la version du narrateur, la réalité n'était peut-être pas aussi manichéenne que ses souvenirs le laissent penser. Certains, les années passant, font la part des choses et en comprennent certaines, d'autres restent enferrés dans les douleurs qui ont pourri leur enfance, même s'ils en parlent d'une manière détachée qui pourrait laisser penser qu'ils ont pris de la distance. - non, les bagarres entre les deux frères me semblent nécessairement détachées du conflit avec le père (même si les deux sont liées). La réaction que vous évoquez pourrait effectivement être cohérente mais, à mon sens, mon personnage ne tient pas à n'exister aux yeux de son père qu'à travers sa rivalité fraternelle (son père l'a déjà humilié à ce sujet, plus jeune). Il est vraiment important que le père n'en sache rien, d'où la nécessité, pour répondre à l'objection de widjet, je crois, de préciser que les visages des adolescents ne témoignent pas de leurs luttes. sinon, oui wancyrs , je comprends ce que vous voulez dire quand vous parlez d'un style trop étudié qui annihile l'émotion. Vous avez été plusieurs à le souligner, chacun à sa façon. Heureux que l'histoire ait finalement pris le dessus pour vous. merci également pour avoir pris la peine de m'indiquer les passages que vous avez trouvés lourds ou maladroits. voilà qui me sera utile.
Contribution du : 18/05/2011 14:34
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître W
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Citation :
OK, je vois bien l'intention, mais même si cette précision là fait partie des phrases qui ont une cohérence par rapport au but recherché, elles ont tendance selon moi à mâcher le travail du lecteur, à sur-expliquer ce qui à mon sens ne mérite pas de l'être (et puis ça alourdit le texte). Une fois encore, on ne devrait pas je crois baliser autant le terrain au lecteur, il faut laisser un champ libre à celui ci, lui "prendre confiance", quoi . Bon, ce n'est que ma perception, mais je suis conscient que trouver le bon dosage entre écrire un texte qui soit clair, explicite tout en laissant du mou, flattant l'intelligence, stimulant la sensibilité de son lectorat est un jeu d'équilibriste franchement pas évident. Bon courage W
Contribution du : 18/05/2011 15:18
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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ah ben oui, si vous utilisez "prendre confiance" comme ça, je comprends que vous ayez jugé ma façon de l'employer malvenue !
là, c'est clair qu'on peut pas lutter, c'est dommage car faire confiance au lecteur serait effectivement une bonne chose s'il lisait le texte avec suffisamment de bienveillance et de vigilance pour que l'auteur prenne confiance en son écriture et en son travail et, au final, en soi... Ah les subtilités de la langue française...! c'est juste pour rigoler, hein, chacun pense bien ce qu'il veut, pas de souci avec ça.
Contribution du : 18/05/2011 15:25
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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Bonsoir,
D’abord, un petit salut et un merci à scoulibri dont le « trop de mots dans une phrase » m’a fait éclater de rire. Ne m’en veuillez pas, je comprends tout à fait ce que vous avez voulu dire mais l’expression est assez amusante, j’ai tendance à imaginer en parallèle une bouche avec trop de dents, allez savoir pourquoi ! Ensuite, j’ai relu votre commentaire, widjet et je me suis dit qu’après tout, il n’était peut-être pas inutile de revenir sur certains points qui vous ont tant agacé. Citation : La relation fraternelle (sujet qui me touche et même me bouleverse) n’est ici pas traité ou alors sabordé en quelques lignes et les raisons expliquant « cette envie de fuite » est grossièrement abordée, je trouve. vous êtes en partie déçu de n’avoir pas lu ce que vous espériez. Mais je suis désolé, le thème de la nouvelle n’est sûrement pas la relation fraternelle. C’est bien plus le manque de reconnaissance paternelle qui s’incarne notamment dans la préférence du père pour un frère plutôt que l’autre. Le thème n’est pas sabordé, il n’est tout simplement qu’une facette de ce récit et sûrement pas le nœud principal. Le fait que ce sujet vous touche et même vous bouleverse vous a, me semble-t-il, conduit à me reprocher une intention qui n’était pas la mienne. Citation : ce personnage de surcroît trop plaintif pour lequel je n’ai éprouvé aucune empathie (et sympathie). C’est plus fort que moi, les personnages qui gémissent trop, qui se « répandent » dans leur états d’âme SANS utiliser une barrière de protection, une autre arme de défense, une sorte de contrepoids (le plus souvent l’humour, la dérision…), c’est épidermique chez moi, j’ai envie de les claquer ! Je pense que votre agacement vis-à-vis du personnage a contribué pour une grande part à l’énergie, je dirais, de votre commentaire. Je note tout de même que les traits du personnage étaient finalement suffisamment brossés pour vous le rendre vivant, même si antipathique, au point de vouloir le claquer ! De plus, je le répète, le recours à la dérision ou à l’humour pour faire écran que vous prônez régulièrement (je me souviens l’avoir déjà lu dans plusieurs de vos coms) pourrait tout aussi bien agacer un autre lecteur qui pourrait voir là un effet factice et tout aussi affecté, non ? Il s’agit en fait d’un goût personnel et, c’est heureux, il est bon que nous n’écrivions pas tous selon les mêmes recettes. Je vois une contradiction aussi entre ces deux extraits de votre commentaire : Citation : (le personnage subit trop : il est tétanisé, il est pétrifié, il est effrité, il est terrifié, il est écrasé d’un poids…etc.…), tout ça m’a exaspéré. Bref, ce sentiment de victimisation outrancière a provoqué l’effet inverse chez moi. Citation : Je me suis dit que l’auteur assène des états du mec (je suis terrifié, je suis tétanisé, je suis glacé, je suis terrassé, tout ces verbes sont dans le texte, j’invente rien !…) et c’est tout. outre le fait qu’aligner de manière artificielle dans un com les différents états d’émotion du narrateur au cours du récit ne me parait pas vraiment servir votre propos (je pense qu’on pourrait user de la même méthode sur n’importe quel texte, à moins de vouloir critiquer un documentaire sur un légume, et encore…), je me dis là encore que, tout de même, vous avez perçu un sentiment de victimisation outrancière du narrateur. Il faut donc croire que les états du mec ne vous ont pas paru si fictifs, agaçants certes, mais pas si fictifs puisqu’ils « habillaient » suffisamment le personnage pour vous le rendre imbuvable. Pour autant, je le répète encore, je suis tout à fait d’accord sur le précieux du style. Mais, même dans vos conseils d’écriture, outre le « prendre confiance » déjà évoqué dans un autre post, j’ai relevé deux ou trois choses qui me paraissent vraiment soit sujettes à caution, soit n’être vraiment que l’expression d’un goût perso, tout à fait respectable, mais pas vraiment constructif. Citation : de me libérer le temps d’une cigarette ou d’un café d’une chaîne que j’ai pourtant volontairement l’intention d’attacher à mon cou ». Lourd de chez lourd et construction bancale. ok pour la lourdeur, la phrase me déplait aussi. En revanche, construction tout ce qu’il y a de plus correct, si, si. Il me semble que parfois, à force de se satisfaire d’approximations syntaxiques, on finit par croire que l’incorrection est la règle et on s’étonne de tournures, peut-être moins usitées, mais pourtant tout à fait valables. Citation : « Certains grommellent, agacés de devoir faire un léger détour ». Franchement ? Sans intérêt. Citation : « Je n’ai plus cessé de courir depuis ce jour, toujours pressé, fuyant le regard haineux de mon père, la douleur de ma mère, le destin de ce frère dont le statut de victime m'était apparu trop tard ». Le « dont le statut de victime… » est clairement inutile et alourdit. lourd, je suis d’accord, j’ai bataillé longuement sur cette phrase sans trouver de solution satisfaisante. Mais inutile, sûrement pas. Cela permet de voir le chemin psychologique parcouru par le narrateur, ça me semble au contraire indispensable qu’on comprenne qu’il ait saisi la responsabilité du père dans ce conflit. Après, vous m’objecterez qu’il faut faire confiance au lecteur, mais déjà que certains trouvent le narrateur insupportable, si en plus on ajoute un manque total de discernement, non quoi… Citation : « Est-ce cette fragilité secrète qui a achevé de me séduire ». Ce verbe « achever » disgracieux casse la poésie de l’ensemble. Citation : « Je déteste mon frère et mon père me déteste. Cette phrase, je me la suis tant répétée dans mon enfance qu’elle est restée gravée dans ma mémoire telle une ritournelle entêtante ». Choix étrange que ce mot « ritournelle » qui fait plutôt penser a quelque chose de gai, d’entrainant…ce qui ne semble pas correspondre avec le constat sévère qui est fait « je déteste mon frère… ». ah non, c’est important ce mot-là justement. Oui, c’est le genre de ritournelle agaçante qu’on a dans la tête et qu’on n’arrive pas à s’enlever. Ritournelle se rapporte effectivement à l’enfance, à quelque chose de gai et j’imagine très bien mon narrateur chantant jusqu’à n’en plus connaître le sens cette petite phrase d’un ton léger pour en ôter sans doute toute la gravité et la lucidité de ce qu’elle dit. Je suis « un brin » surpris que ce contraste apparent ne vous ait pas intéressé… Citation : à ce titre, je n’ai pas reconnu les mots, la pudeur d’un homme dans cette déclaration) Ah tiens, j’étais passé à côté de cette petite critique qui me fait bondir, tant je la trouve symbolique des clichés que vous semblez trainer avec vous. Désolé, mais depuis quand tous les hommes parleraient de la même manière, seraient tous empreints de la même pudeur ??? Alors ça, vraiment, ça m’épate qu’on puisse écrire sur l’humain et oser tenir ce genre de discours. Vraiment, je suis sidéré (et tant pis si le verbe est spectaculaire, il reflète exactement ce que je pense en l’écrivant, comme quoi…) Mais du coup, cela éclaire votre commentaire d’un tout nouveau jour et je comprends mieux beaucoup de vos réticences qui sont, je le constate, pour une grande part le reflet de votre façon d’envisager ce sujet. Cela n’a rien de condamnable, bien évidemment, mais je suis toujours surpris par l’aplomb et le manque d’argumentation qui fondent ce type d’assertions. Citation : Ce sujet là impliquait selon moi un vocabulaire plus direct, moins de chichis, quelque chose de brut, tripal bref, de plus authentique afin qu’on sente un homme (un trentenaire) qui a morflé, pas un ado qui se morfond. oui et non, en fait, je me pose la question. D’accord sur le manque de naturel du style, pas de souci avec ça. Mais pour le fond, ben, j’en sais rien à vrai dire. Le fait d’avoir trente ans, donc d’avoir vécu pourrait effectivement laisser penser qu’il s’exprime ou qu’il ressent les choses d’une façon différente. Seulement, il me semble aussi que souvent des gens restent psychologiquement bloqués à un âge très différent de celui qu’ils ont réellement. Donc, je sais pas trop là… voilà, au départ, je voulais pas répondre parce que ça fait le mec qui ne supporte pas la critique. Mais si, je crois, je reconnais volontiers les défauts d’écriture et plein d’autres choses encore, mais je voulais aussi mettre en lumière certains raccourcis faciles et quelques arbitraires énoncés comme des vérités premières. Pour le reste, je le rappelle, je suis ravi qu’on me commente et j’aime assez quand il y a matière à. Et puis, je vais vous confier un truc, moi aussi, quand je relis ce texte, il m’agace !
Contribution du : 19/05/2011 20:40
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître W
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Bonsoir
Si j'ai le temps (et l'envie, ce qui est moins sûr), je répondrais en précisant ma pensée sur vos différents points. Mais déjà pour faire court, même si en effet j'ai parfois tendance a vouloir lire des choses comme j'aimerai qu'elles soient (surtout pour des sujets qui me touchent), je sais aussi prendre le recul et avoir l'intelligence nécessaire pour me dire et admettre que même si l'auteur a abordé ledit sujet sous un angle qui est différent du mien, bah il a su resté convaincant. Ici, le sujet ou ce qu'il semble sous entendre est traité en surface. Jamais vous n'abordez efficacement (je veux dire avec un minimum de profondeur, ni en ayant recours au non dit, à l'invisible - mais il se peut que j'ai mal lu, le style employé ne m'a pas aidé, je dois dire) la relation fraternelle, la relation parentale. C'est pour ça que cette souffrance, je ne l'ai pas ressenti. Ce que j'ai lu manquait de vérité, c'était mal senti, mal appréhendé . Ce sujet et les thèmes qui en découlent avec tout le potentiel que cela avait, jamais vous ne les affrontez de près. C'est une mise à nu m'a semblé artificielle (encore la faute à cette forme précieuse et verbeuse qui empêchent l'émotion de sortir) Mais, après tout, et comme déjà dit, cette vérité que vous jugez par instant arbitraire n'est que la mienne (donc ne fait pas plus de dégâts que ça, je ne suis pas influent) donc prenez ce qui vous intéresse ou vous parle et jetez le reste. Moi, ça me va. Je sais aussi que l'auto persuasion (d'un auteur) est également possible (et pas toujours consciente du reste) et que lorsqu'on veut (se) trouver des raisons ou des explications, on y arrive très bien. Je sais de quoi je parle, il m'arrive parfois - par égocentrisme - de légitimer certains de mes choix artistiques qui finalement (avec le temps, à froid comme on dit) n'étaient pas les bons. Bref, faites ce qui vous semble le mieux, la plupart ont aimé votre texte. Ils ont eux aussi raison. W W
Contribution du : 19/05/2011 21:08
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître Onirien
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Bah non, widjet, le coup de l'égocentrisme aveugle et inconscient (mazette !) de l'auteur, c'est un peu facile non, franchement ?
Bon, plus sérieusement, merci d'avoir pris le temps de répondre, même de façon succincte.
Contribution du : 20/05/2011 00:17
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître W
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Je pense que votre agacement vis-à-vis du personnage a contribué pour une grande part à l’énergie, je dirais, de votre commentaire.
C’est tout à fait juste. Au cinéma, lorsque la prestation d’un acteur (à fortiori si c’est le premier rôle) m’horripile, je reste bloqué dessus et j’ai du mal à apprécier le reste. De plus, je le répète, le recours à la dérision ou à l’humour pour faire écran que vous prônez régulièrement (je me souviens l’avoir déjà lu dans plusieurs de vos coms) pourrait tout aussi bien agacer un autre lecteur qui pourrait voir là un effet factice et tout aussi affecté, non ? Si cela est bien fait, je ne pense pas. Quand je dis bien fait, cela sous entend subtil et surtout bien dosé. L’écriture c’est comme une recette de cuisine : il est souvent question de dosage. Je vois une contradiction aussi entre ces deux extraits de votre commentaire : outre le fait qu’aligner de manière artificielle dans un com les différents états d’émotion du narrateur au cours du récit ne me parait pas vraiment servir votre propos (je pense qu’on pourrait user de la même méthode sur n’importe quel texte, à moins de vouloir critiquer un documentaire sur un légume, et encore…), je me dis là encore que, tout de même, vous avez perçu un sentiment de victimisation outrancière du narrateur. Il faut donc croire que les états du mec ne vous ont pas paru si fictifs, agaçants certes, mais pas si fictifs puisqu’ils « habillaient » suffisamment le personnage pour vous le rendre imbuvable. Je ne vois pas en quoi, je ne sers pas mon propos. Pour moi, il ne s’agit pas d’écrire : je suis tétanisé et le décliner à toutes les variantes pour que le lecteur achète « tout de go » cette affirmation. Le lecteur n’est pas (forcément) un idiot. Il aurait fallu prendre le temps de décrire (et de bien écrire) l’état du héros et non de rédiger de façon à mon avis trop réductrice « des états ». de me libérer le temps d’une cigarette ou d’un café d’une chaîne que j’ai pourtant volontairement l’intention d’attacher à mon cou ». Lourd de chez lourd et construction bancale. Exact, je me suis trompé. Elle est juste lourde « Certains grommellent, agacés de devoir faire un léger détour ». Franchement ? Sans intérêt. non, désolé, pas sans intérêt. D’une part, cela permet de visualiser la scène. De plus, en bon commentateur, vous sortez la phrase de son contexte. La suivante commençant par « je n’y fais pas attention » permet de savoir dans quel état psychologique se trouve le narrateur à ce moment-là (mais oui, mais oui, j’y tiens) Bon…C’est un choix et une précision que je respecte, mais qui pour moi ne s’imposait pas. à ce titre, je n’ai pas reconnu les mots, la pudeur d’un homme dans cette déclaration Ah tiens, j’étais passé à côté de cette petite critique qui me fait bondir, tant je la trouve symbolique des clichés que vous semblez trainer avec vous. Désolé, mais depuis quand tous les hommes parleraient de la même manière, seraient tous empreints de la même pudeur ??? Alors ça, vraiment, ça m’épate qu’on puisse écrire sur l’humain et oser tenir ce genre de discours. Vraiment, je suis sidéré (et tant pis si le verbe est spectaculaire, il reflète exactement ce que je pense en l’écrivant, comme quoi…) Je me suis mal exprimé, je crois. Désolé. D'un autre côté, jene sais pas trop comment le dire en étant clair. Ce que je voulais faire passer c’est que je reste persuadé (mais c’est un avis très personnel même si les sondages et autres stats confortent ce ressenti) qu’un homme est en général moins bavard, moins précis, moins analytique et surtout moins raffiné lorsqu’on lui demande de parler de ses sentiments. Il y a toujours une sorte de confusion, d'embarras et de gêne ou pudeur. Mais des auteurs ont déjà fait parler des hommes de façon raffiné, c’est vrai et puis vous me retorquerez a raison que si ya des généralités ya aussi des exceptions. Néanmoins tout est trop limpide dans sa tête, tout semble évident et parfaitement analysé. Je ne sais pas, mais j'ai du mal à imaginer un homme aussi sur de lui dans ce registre. L’absence de maladresse, de cette gaucherie (défaut souvent typiquement masculin, je trouve), plus le fait que j’ai trouvé dans votre jeune personnage dans sa façon d’être et de s’exprimer une sorte de préciosité ; et cette certitude précise affichée sur un domaine aussi nébuleux et ambigu que les sentiments humains, conjugué à cela le manque de rugosité dans le verbe (sans le faire parler comme un charretier non plus hein), bref tout ça, ne m'a pas fait oublier que la plume était féminine. Faire parler un homme quand on est une femme (et réciproquement) n'est pas facile et ici, je n'ai pas trouvé le procédé "invisible" et crédible. Mais là encore, je conçois que cela est un bon gros préjugé ridicule ! Et puis, je vais vous confier un truc, moi aussi, quand je relis ce texte, il m’agace ! Entre nous, vous n’allez pas me dire que c’était votre objectif de le rendre agaçant hein ? W
Contribution du : 20/05/2011 13:53
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Visiteur
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Ah ! Messieurs Toc & Widj (avec un J et sans Art), votre partie de tennis de table est passionnante, car elle révèle à elle seule tout le paradoxe de ce site.
Poursuivre à pied sur une chaussée que l'on s'est choisi et dont on désespère de voir poindre la fin à l'horizon ou accepter de se faire prendre en stop (substantif étranger qui fait peur, de par son inquiétante similitude avec le verbe) ? Quadrature dont chacun s'accommode comme il peut. Dany Boon, dans son premier sketche célèbre, préconisait pour pareille circonstance une technique à la fois audacieuse et sage, dite technique du "Je t'emmerde !", qui, si elle est adoptée par les deux adversaires d'une partie, mène à des prolongations interminables. Je pense qu'il est malgré tout possible, même si la fierté obstinée l'occulte au regards peu curieux, que chacun se souvienne que l'autre ait à l'occasion gagné quelque joli point.
Contribution du : 20/05/2011 16:41
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Re : toc-art a refait le mur ! |
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Maître W
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19/01/2008 01:44 Groupe :
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Inco, m'en voudrais tu, si je te réponds que je n'ai strictement rien compris à ce que tu baragouines ?
W
Contribution du : 20/05/2011 17:03
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