Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



« 1 (2)


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
Ah, Brabant, j'ignore si cette phrase est une "mutante". L'auteur saura bien nous éclairer, je pense.
Il y en a d'autres d'ailleurs qui me tracassent la cervelle. Mais une chose après l'autre. Il n'y a que comme ça qu'on apprend bien.

Contribution du : 19/10/2011 13:13
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
Pour vous répondre, Pol-Henri :
"Isnelle était l’île était Isnelle". Vous me ferez la grâce, sans doute, de m'accorder que j'étais consciente de l'incorrection totale de cette phrase. Elle m'est venue spontanément et je l'ai gardée parce que, si j'y réfléchis, elle exprime en condensé quelque chose de fondamental dans l'histoire de Maurice : pendant ces quelques semaines sous-tendues par un désir inassouvi, il a eu une chance de s'arracher à son rapport malsain au monde, à sa triste condition de control freak (ou, si vous préférez, de type obsédé par l'idée de tout contrôler). Il se laissait aller, il ne s'intéressait plus à la comète de Halley et donc à sa mission, ne respectait plus ses heures de sommeil, se baladait avec Isnelle. Quand il retrouve la paix du cœur et des couilles, il retombe aussi dans son sillon coutumier et s'adonne de nouveau à la domination illusoire de son environnement.
La phrase agrammaticale répond donc à ce moment de grâce où il envoyait balader ses rigidités.

Ah, et les autres phrases qui vous chagrinent, je crois qu'elles sont tout bêtement lourdes...

Contribution du : 19/10/2011 18:11
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
Je vous remercie de m'avoir répondu. Et, en effet, j'aurais mauvaise grâce à insister lourdement sur les autres phrases qui m'ont chagriné, comme vous dites si joliment.
Je crois que, vous et moi, sommes toujours à la recherche d'un style qui sorte de l'ordinaire. Vous en le pratiquant, moi en cherchant comment y parvenir.

Contribution du : 19/10/2011 18:46
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
Non, je dois dire que je ne cherche pas à sortir de l'ordinaire par un style particulier (du moins ce n'est pas là ma priorité consciente), mais simplement à exprimer ce que je veux exprimer, au plus près et de manière forte. Si cela passe par des incongruités, cela ne me gêne pas. Mais la lourdeur, oui ; comme j'ai dit, j'essaie de me soigner...

Contribution du : 19/10/2011 19:19
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
BGDE, merci pour votre commentaire !

Contribution du : 19/10/2011 19:26
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
coquillette, merci beaucoup pour votre commentaire fouillé ! Je salue l'effort de revenir plusieurs fois sur un texte qui ne se livrait pas... désolée qu'il ait été une épreuve pour vous.

Je vais essayer de lever quelques incompréhensions.

"et il s’attendrissait du manque de confiance en elle plus qu’en lui qu’elle manifestait si elle croyait devoir piéger l’homme par la promesse de ses charmes."
Maurice, en effet, a un côté sournois, et il se méfie des autres parce qu'il ne les comprend pas bien. Il cherche toujours à comprendre leurs motifs. Voyant une jeune fille qui refuse de coucher avant le mariage, il pense qu'elle cherche à se faire épouser (ce qui me paraît l'explication la plus immédiate, Maurice n'a guère de psychologie). Comme il est déjà décidé à le faire, cela ne le froisse pas mais l'attendrit. Peut-être cette phrase passerait-elle mieux si elle était mieux écrite ! C'est une de celles qui m'a fait ciller quand le texte a émergé dans mon "espace auteur".

"Elle faisait comme si elle n’avait rien remarqué. Isnelle, pas la vague. Encore que."
Oui, votre objection est juste, ces deux mots font "mot d'auteur". Ce bout de phrase m'a surprise aussi, je l'ai gardé parce qu'il me paraissait coller à l'état de confusion de Maurice débarquant de l'avion.

"la bouche en fond de cage à oiseaux, tous les poils collés."
Pas très clair là non plus, vous avez raison. L'apposition "tous les poils collés" se rapporte à l'ensemble du personnage (en l'occurrence Maurice), non au détail sur la bouche.

"Isnelle était l’île était Isnelle".
Je parle de cette phrase un peu plus haut dans le sujet. Il est dit dans le texte qu'elle est agrammaticale, cette construction est volontaire et importante dans l'économie du récit. Encore un mot d'auteur, si vous voulez.

"On se voit demain, je passerai te prendre pour t’emmener à Roland Garros."
Oui, dans la mesure où il est dit que Maurice doit prendre l'avion, le contexte met sur la piste (hum). Je pense qu'un Réunionnais ne précise pas ce qu'est Roland Garros, pour lui c'est évident ; cela me paraissait peu naturel d'apporter la précision. Avant, l'aéroport s'appelait Firmin Gillot (autre aviateur né sur l'île), et là je me serais sans doute sentie obligée de clarifier davantage !

Contribution du : 21/10/2011 08:28
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
Merci pour ces éclaircissements.
Non, pas une épreuve mais un défi. Et puis je vous l'ai dit, il y avait quelque chose qui me tiraillait.
Bonne continuation.

Contribution du : 21/10/2011 09:42
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Expert Onirien
Inscrit:
12/01/2010 00:51
Groupe :
Groupe de Lecture
Primé concours
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 5308
Hors Ligne
"Isnelle était l'île était Isnelle"
Je pensais que c'était un clin d'oeil, parce que c'est une construction que j'ai déjà vue quelque part.
Peut-être n'était-ce, effectivement, qu'une citation de Chomski par un de ses sectateurs.
Socque, un petit effort ?
Quand l'avez-vous lue pour la dernière fois ?

Contribution du : 22/10/2011 21:55
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : À propos de "Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur", remerciements
Visiteur 
Oui, hein ? Je crois bien, moi aussi, avoir lu ça quelque part... Où, je ne sais pas, il y a longtemps.

Contribution du : 23/10/2011 06:36
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
« 1 (2)





Oniris Copyright © 2007-2023