[Modéré : HS]

Moi, ce qui m'étonne toujours, c'est cette facilité avec laquelle un fil de discussion peut s'envenimer à partir de trois fois rien. Comment, à partir d'un mot, on peut se lancer dans des oppositions frontales entre différentes conceptions de la poésie, oppositions qui m'ont l'air sans fondement sur ce coup-ci.

Je rappelle qu'à l'origine de ce fil, il y avait juste une remarque sur un mot, "servile". L'auteur peut ne pas être d'accord avec l'interprétation qu'en font les commentateurs, et les commentateurs justifier leur point de vue. Mais de là à ce que ça vire à l'empoignade, ça m'échappe. Cela pouvait se faire avec courtoisie, surtout sur un site de littéraires.
Je ne mouche personne, Wan. Et, n'ayant pas lu le commentaire visé, j'ai cru que votre remarque concernait le mien.

C'est tout ce que j'avais à dire, et je ne répondrai pas aux prises à partie / de parti.

MODÉRATION

J'interviens simplement pour vous demander de bien vouloir vous calmer. On peut discuter d'un texte et des commentaires que les lecteurs ont laissés sans pour autant se crêper le chignon à tout va et se permettre d'utiliser un langage châtié (j'ai déjà dû édulcorer certains propos).

Si cela doit dégénérer, je verrouille le fil et on n'en parle plus.

Merci de rester courtois et... bonnes fêtes ! (si, si, c'est bientôt Noël, croyez-le ou non...)

[Modéré : HS]

Pascal a raison.

Je rédige ici ma dernière intervention :

Ce qui ne m'a pas plu, Wan, c'est la manière dont tu "alpagues" tes commentateurs (ici, moi en particulier) en disant qu'on est "même pas capables de..."

Si, encore, tu avais raison sur le sens du mot en question, bon, éventuellement, mais tu peux le dire poliment : "Charivari, je crois que tu as fait un contresens sur...." au lieu de directement monter au créneau de cette manière-là.

Mais en l'occurrence, c'est toi qui confonds "servile" (qui avilit) avec "avilissant"... du coup, non seulement sur ce coup-là tu es agresif avec des gens qui ont pris le soin de te lire et de te commenter, mais en plus tu te plantes.

Rien d'autre à rajouter.

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[Modéré : HS]

[Modéré : HS]

Je suis désolé lorsque je vois une discussion aussi houleuse entre des personnes dont j'apprécie la présence sur Oniris.
Je suis donc d'abord allé lire le poème incriminé.
Je n'en ferai pas ici le commentaire. Le thème est connu, traité de manière bien différente de Lewis, Diderot ou Sade, mais bon, c'est vrai que le X n'est pas pour autant le pendant exact de la chasteté.
L'attaque est anticléricale et elle a droit de l'être, comme Meleagre a le droit d'être choqué par le même propos.
Il me semble que les propos ci-dessus ont été rapidement virulents à cause de cela, même si ce n'est pas explicite.
Ce n'est pas un hasard si la pierre d'achoppement a justement été l'utilisation du mot "servile". C'est mettre l'institution en cause et plus seulement la personnalité de cette femme.
Respectez les idées et les choix de chacun. Merci à tous.

Suis aussi allé voir le texte qui a déclenché tout ce tintouin.

Franchement pas de quoi en fouetter... une nonne ?

Dans un souci d'apaisement, permettez-moi de vous offrir ces quelques lignes que j'ai découvertes aujourd'hui :

Ne vous laissez pas aller à la colère. Pardonnez à un œil coléreux. Evitez le ressentiment si d’autres diffèrent de vous. Chacun a son propre esprit ou sa façon de penser. Si vous avez raison, je dois avoir tort. Je ne suis pas toujours saint et vous n’êtes pas toujours pécheur. Nous sommes tous deux de faillibles mortels, et qui est assez sage pour juger duquel d’entre nous est bon ou mauvais ? Nous sommes tous deux sages et fous alternativement…

(Texte japonais du VIIème siècle)