Merci pour la proposition, Pattie.
Je connais ces ateliers, mais ils ne me semblent pas convenir. Pour ceux-là, on parle d'un travail présenté aux lecteurs, dont l'auteur à fait ce qu'il pensait être le mieux pour présenter un produit fini, sauf que les lecteurs jugent que celui-ci ne l'est pas, mais qu'il est cependant suffisamment proche d'une publication pour reprendre interactivement le travail. Lorsqu'un auteur passe par le circuit "normal" pour proposer un texte, c'est qu'il juge que celui-ci est un travail terminé à présenter comme tel aux yeux des lecteurs.

Ici, il s'agit d'autre chose. L'auteur sait ou soupçonne que son travail présente des erreurs (en poésie classique, des erreurs de prosodie sont des erreurs parfaitement objectives), voire même qu'il n'est pas terminé par ce qu'un obstacle l'empêche de le terminer. Il ne s'agit pas tant de terminer et/ou parfaire ce texte en particulier que d'offrir à la vue de tous les débutants les erreurs commises par un autre débutant et corrigées par des auteurs plus expérimentés. Il s'agit en quelque sorte du négatif d'un tutoriel, c'est-à-dire montrer ce qui n'est pas bien fait et indiquer comment le faire bien ou mieux, plutôt que de montrer directement ce qu'il faut faire.
Pour prendre une comparaison, prenons celle de la construction d'une maison. On peut expliquer comment en construire une, mais je n'ai jamais entendu parler d'un chantier qui se déroulait sans la moindre mauvaise surprise. Il s'agit donc de montrer un chantier rencontrant des pépins, et de voir à l'œuvre des architectes compétents qui peuvent y remédier et ainsi observer un savoir faire exprimé sur le vif.

Sans doute que la proposition de Tizef rencontre plus cet objectif. Je vais aller voir ça.