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Re : El Francés
Maître Onirien
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15/01/2011 18:02
De Al Andalus
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Citation :

Alexandre a écrit :
pourquoi ne pas approfondir vous même le sujet ?
Prenez le relais ! Vous vivez, si j'ai bien compris, en Espagne, c'est une raison supplémentaire de vous pencher sur cet épisode historique.


si vous me financez le voyage, je veux bien, hein !

Je crois que je pourrais bien démarrer mon enquête ici, et puis, le soir, essayer de recueillir des témoignages auprès des gentils natifs de l'île...

Sérieusement, même si j'habite l'Espagne, ça fait un peu loin de chez moi quand même (disons, la même distance qu'entre le Finisterre et la Corse, grosso modo) et d'autre part, je projette d'écrire bientôt une nouvelle historique, sur le thème de l'Espagne contemporaine... Et il sera aussi question de cette dialectique, la mémoire historique, la réparation des torts du passé, la justice appliquée à l'histoire.

Par contre, désolé, monsieur Alexandre, je pense que vous avez bel et bien le sens historique et géographique : les éléments fournis sur l'île d'Ibiza, y compris des détails infimes comme le nom du bateau, "virgen del Carmen" (patrone des pêcheurs), et les données historiques tiennent très bien la route.... (mis à part que personnellement j'aurais insisté sur la langue catalane, ou plutôt Baléare, un dialecte provenant du catalan, vu que dans les îles elle est langue officielle et la plus parlée... -la seconde, avant même l'Espagnol, ça doit être l'allemand à mon avis ^^), et d'autre part, vos descriptions sont très bonnes... C'est clair que la plume est stylée...

Non, le problème, pour moi, est exclusivement celui de la perspective : qui raconte, et pourquoi ?

Contribution du : 24/01/2012 15:41
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Re : El Francés
Maître Onirien
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08/06/2009 21:13
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Citation :

Alexandre a écrit :
Salut Ô Wan, mon frère de la Belle Province !
Quel temps fait-il là bas ? Ici le temps est Moyen -…
Bon, passons aux choses sérieuses !
J’ai relu El Francés et je ne vois point où le bât blesse concernant l’emploi des temps…
Je pense les avoir utilisés en fonction des moments évoqués !
Pourrais-tu préciser, même par mp ça me conviendrait !


Frère Alex, je n'ai pas beaucoup de temps ces jours-ci à consacrer à la lecture et aux commentaires, je travaille un peu plus de 60h par semaines.

Néanmoins, je vais te faire un dessin succinct de ce que je veux exprimer.

Citation :
Par cette belle soirée de septembre 1936, un homme solitaire se promène sur la petite plage de la Cala de San Vicent, minuscule port de pêche situé sur la côte nord-est de l’île d’Ibiza. Un dernier bateau de pêche, monté semble-t-il par plusieurs marins, s’approche du rivage et notre homme observe la manœuvre. Il peut lire distinctement le nom peint sur la coque : Virgen del Carmen.


Le voyant se diriger dangereusement vers la plage, au risque de s’échouer, il songe que ce n’est pas un habitué des lieux. Au même instant, une voix venant du bord lui demande en français :


– Vous êtes bien le Français de Sa Cala ?


Instinctivement il répond : « Oui ! » puis, brutalement, il comprend que son passé vient de le rattraper. Il tourne les talons et tente de s’éloigner rapidement mais deux coups de feu claquent et, après avoir fait encore quelques pas, l’homme s’écroule sur le sable, mortellement blessé.


La Virgen del Carmen s’éloigne alors de Sa Cala en prenant un cap sud et disparaît dans l’obscurité naissante.


Incrédules et atterrés, ses amis ibicencos le transportent chez lui, dans cette petite maison de front de mer qu’il a construite il y a peu avec l’aide de quelques amis dont Paul René Gauguin, petit-fils du célèbre Paul du même nom, ainsi que Laureano Barrau, peintre impressionniste espagnol, et quelques autres.


Plongé dans un profond coma, el Francés comme l’appellent les gens du cru, mourra deux jours plus tard sans avoir repris connaissance. Les villageois l’accompagneront jusqu’à sa dernière demeure, un petit cimetière sur les hauteurs ; il sera inhumé dans un cercueil fabriqué de leurs mains et recouvert du drapeau tricolore. Toutefois, il leur sera impossible de mettre un nom sur la tombe de cet inconnu qui avait pourtant partagé leur vie durant quelques années. C’était il y a soixante-douze ans !


Voilà, selon moi, ce qui constitue la première partie de ton récit, ton introduction. Déjà je vais passer sur ces adjectifs qui n'apportent rien au texte et qui ont plus tendance à le discréditer, je citerais : "dernier" dans "dernier bateau de pêche" ; était-ce nécessaire ? et puis ce "monté semble-t-il" pourquoi ? pour marquer l'incertitude ? Déjà raconter l'assassinat tel qu'il s'est déroulé, avec les détails qui sont donnés en début du texte relève de la fiction, pourquoi en rajouter avec cet incertitude ? Autres adjectifs : "incrédules et atterrés, ses amis..." je doute un peu de l'utilisation du mot "incrédule" ici. Mais comme je disais, ce n'est pas là le hic. Le véritable problème c'est ce changement de temps au dernier paragraphe de la première partie :

Citation :
Plongé dans un profond coma, el Francés comme l’appellent les gens du cru, mourra deux jours plus tard sans avoir repris connaissance. Les villageois l’accompagneront jusqu’à sa dernière demeure, un petit cimetière sur les hauteurs ; il sera inhumé dans un cercueil fabriqué de leurs mains et recouvert du drapeau tricolore. Toutefois, il leur sera impossible de mettre un nom sur la tombe de cet inconnu qui avait pourtant partagé leur vie durant quelques années. C’était il y a soixante-douze ans !


Pas que le temps ne sois pas approprié, ou même élégant, mais il casse un rythme qui a été établi. L'avoir fait dans une autre partie du récit, il n'y aurait pas de problème, mais ici, pour moi, ça casse l'homogénéité du récit. Alors j'aurais tout simplement vu :


Plongé dans un profond coma, el Francés comme l’appellent les gens du cru, meurt deux jours plus tard sans avoir repris connaissance. Les villageois l’accompagnent jusqu’à sa dernière demeure, un petit cimetière sur les hauteurs ; il est inhumé dans un cercueil fabriqué de leurs mains et recouvert du drapeau tricolore. Toutefois, il leur est impossible de mettre un nom sur la tombe de cet inconnu qui a pourtant partagé leur vie durant quelques années. C’était il y a soixante-douze ans !


Voilà frère ! et bonne journée.

Wan

Contribution du : 24/01/2012 18:41
_________________
L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement !
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Re : El Francés
Visiteur 
Merci Wan ! Ta proposition se tient, je note pour le cas où me viendrait l'idée de reprendre un jour ce texte...
Je te laisse en te remerciant encore une fois de m'avoir consacré un petit bout de ton temps qui semble fort occupé...
Bon courage et au plaisir de te lire un de ces jours !

Contribution du : 24/01/2012 18:55
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