Bonjour, Léopold,

J'ai répondu par un MP au vôtre, mais j'aimerais, si vous me le permettez, en livrer publiquement cet extrait, car je ne voudrais pas, par un commentaire peut-être trop abrupt, porter un quelconque discrédit sur votre travail :


Mon commentaire et un argument que vous y avez opposé m'a fait prendre conscience d'un paradoxe, en songeant à ma propre façon d'écrire. Je peux écrire en haussant mon niveau de langage (ou du moins en essayant de le faire avec le moins d'erreurs possible, ce en quoi je n'ai pas toujours réussi) ou alors, tout au contraire, en salissant volontairement mon langage (pas pour faire moche, mais parce que je trouve un charme certain à ce genre d'écriture), et même parfois les deux ensemble, ce qui a le don de dérouter ou au moins de contrarier certains lecteurs qui dès lors s'en détournent. Je ne peux pas à la fois revendiquer cette façon de faire et la condamner chez d'autres.

Vous avez raison lorsque vous expliquez que la recherche du "beau" n'est pas la seule voie possible pour écrire et/ou toucher le lecteur. Une voie différente peut même s'imposer par le sens qu'elle apporte ou soutient.