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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Incipit |
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Silence. Blanc. Légers bourdonnements, une clim' ? Odeurs vagues. Hôpital.
(la fin...) On sait tous qu'un chien est un ami pour la vie. On sait aussi, mais nous sommes moins nombreux à l'admettre semble t-il, qu'un chien c'est comme un chat en plus con et servile.
Contribution du : 23/07/2012 15:29
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Re : Incipit |
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Visiteur
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Incipit :
Quand vous aurez fini de lire cette histoire à la con, vous serez plus riche de 1M$. Cette somme est à votre disposition chez Maître Lou FOCQ, huissier de justice, sur simple présentation d'un ticket de caisse.
Contribution du : 23/07/2012 18:52
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Re : Incipit |
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Expert Onirien
Inscrit:
15/10/2007 21:04 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Primé concours Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
8242
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Un bon thème lancé par Renaud que cet « Ecrivez la première phrase du roman qui vous aura rendu célèbre... ou la dernière. ». Mais le mieux est d’écrire la première ET la dernière comme l’ont fait plusieurs.
L’intervention de Pich24, que j’encourage à écrire son texte en entier, promet d’être bien amusante.
Contribution du : 23/07/2012 22:17
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Re : Incipit |
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Visiteur
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Merci Aldenor.
*** Charlie était un petit ouragan de la côte Est des Etats-Unis. Il mesurait environ sept kilomètres de diamètre. *** Je me suis réveillé un matin, un pied dans l'armoire, un pied sous le canapé, le troisième sur la rambarde de la terrasse, les yeux coincés dans les touches de l'ascenseur.
Contribution du : 24/07/2012 00:52
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Re : Incipit |
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Maître Onirien
Inscrit:
11/02/2012 17:42 De Le Havre
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
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J'adore Renaud!
Pimpette morte de rire!
Contribution du : 24/07/2012 07:48
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"""Soyez réglé dans votre vie ordinaire comme un bourgeois, afi n d’être violent et original dans vos oeuvres. » Gustave Flaubert |
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Re : Incipit |
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Visiteur
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@aldenor
Le texte existe bien évidemment, et dire qu'il est délirant n'est qu'un euphémisme. Le héros, qui est pris malgré lui dans un pari sur son destin, se demande d'abord ce qu'est ce foutu destin, puis finit par se douter qu'il n'est pas le seul à décider de ses actes; il soupçonne d'abord un par un les personnages du roman, puis s'imagine qu'ils se sont ligués contre lui. Il finit enfin par soupçonner un auteur qui écrirait son livre (un nègre pense-t-il). Abattu d'avoir perdu son libre arbitre et presque neurasthénique, il décide de bousculer le destin en faisant n'importe quoi, des réactions brutales sans queue ni tête et prend des décisions catégoriques qui seront bien de lui. S'en suivent des dialogues ahurissants où il essaye de reprendre la main sur sa destinée (pour déstabiliser l'auteur), et des prises de position radicales. Il décide par exemple de devenir père et de faire un garçon à son ex (qui est déjà enceinte de lui d'une fille sans qu'il le sache, malheureusement), et les secousses du sort sont telles que je finis moi-même, en me prêtant au jeu, à développer une légère schizophrénie dont je mettrais un certain temps à me débarrasser d'ailleurs. Chaque auteur sait que son personnage lui échappe et vit de lui même au cours du roman, et j'ai dû ménager cette petite autonomie tout en restant dans les obligations de mon canevas. Il est cependant admirable de remarquer combien cet homme virtuel peut prendre une quasi réalité, et je n'ai pas pu m'empêcher de comparer la situation à l'expérience de Shrodinger où le chat, enfermé, a plusieurs statuts en même temps. Je pense juste que le destin est un thème naturel pour un roman puisqu'en tant qu'auteur on manipule un destin (en fait plusieurs) et les interactions de ces destins forment le scénario... Le fait que le héros vienne à s'en douter a déjà été exploité par la bande dessinée. J'ai juste voulu voir s'il était possible d'en faire un roman... où l'auteur aurait le dernier mot.
Contribution du : 24/07/2012 08:57
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Re : Incipit |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
22/05/2007 03:24 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Post(s):
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j'ai pas encore la dernière ^^ je sais que je vais garder la première, mais je vais en partie le réécrire
"A ce moment-là, c’était devenu comme un rituel, un pli qu’on avait pris, un onzième commandement. "
Contribution du : 24/07/2012 09:00
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Re : Incipit |
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Maître Onirien
Inscrit:
22/07/2012 22:59 De Cévennes
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Quel régal, toutes ces esquisses d'histoires laissées à l'entière liberté du lecteur ! Beau voyage dans tant d'univers qui promettent bien du plaisir ...
INCIPIT Tout commence comme un rituel de naissance, avec ces voix de femmes-racines, enveloppantes, si loin déjà de la graine, et si loin du germe, et pourtant... si proches de l’être, si proches de la Vie... si près de la fin ! EXIPIT C’est comme un rituel d’agonie, ces voix de femmes tranquilles ; elles nous bercent encore dans leurs bras, quand bientôt... elles s’en vont. (timide tentative... je repars sur la pointe des pieds)
Contribution du : 04/08/2012 18:48
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L'homme est conduit par l'aveugle qui est en lui- J.Claude Izzo Poésie et carnets artistiques : https://papiers-relies.assoconnect.com/ |
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Re : Incipit |
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Maître Onirien
Inscrit:
22/07/2012 22:59 De Cévennes
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Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Correcteurs Post(s):
37862
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J'arrive de mon bac à sable "poésie" et viens faire quelques premiers pas dans le bac à sable "nouvelles/narration" ...
J'essaie encore... Incipit Et voilà, c'est le trouble du "déjà-vécu" - torsion du temps, crampe au cerveau, vertige "info/intox ?", auto-diagnostic "grosse fatigue". Exipit Ce soir je suis muette. Que je veuille écrire ou parler, les mots fuient entre mes doigts, passent en nuages derrière mes yeux. Ma mémoire se résume au temps présent.
Contribution du : 05/08/2012 17:40
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Re : Incipit |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
04/09/2012 12:30 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
2004
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Début:
De mon comptoir je les regardais passer, les autres, ceux qui marchent vers quelque chose, ceux qui se déplacent tout le temps comme si un simple arrêt, une simple pause, pouvait les tuer. Fin: Les flammes qui me dévoraient les entrailles avaient finalement atteint la ville, et je les observais, serein, comme Néron, fier comme un empereur; admirez, contemplez l'oeuvre d'un moins que rien!
Contribution du : 04/09/2012 19:13
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C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes... et son absurdité qui l'a brisée. |
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