Je ne sais pas si c'est contradictoire, j'ai chercher si ça pouvait se trouver dans un dictionnaire d'expression, pour me confirmer ou non le rapprochement que j'en faisais avec un carpe diem de "se laisser bercer par l'écume des jours". C'est dans ce sens là que ça me semblait étrange de rester dans la question existentielle.

Étrange sans plus, ça ne vient pas aussitôt après ma lecture, mais "ça le dit sans le faire" en quelque sorte, vu que la question est toujours là au final, même envisagée plus sereinement, les mots ne portent pas sur cette "écume".

Pour l'irrationalité des rêves, c'est sans problèmes bien entendu, et pour penser à ce que ça pourrait être ce fameux moment de la mort, le "voyage", il n'y a même aucun recours rationnel pour l'envisager justement.

" Je me laisse bercer par l'écume des jours" traduisait pour moi, quand je l'ai écrit, le fait qu'arrivée à cette période de ma vie (65/70 ans) je regarde ce qui est derrière moi avec une certaine sérénité et savoure maintenant chaque jour qui passe. Ce n'est plus le temps de se battre ou de lutter pour survivre. Quel meilleur endroit pour le faire que de flotter sur l'écume en ayant tout le loisir de considérer la dernière étape, de la tourner et retourner dans tous les sens histoire de ne pas paniquer. C'est cela que j'exprimais.

Bonjour Charles et merci pour votre commentaire détaillé au niveau technique et là, je m'aperçois que beaucoup reste encore à apprendre et en fait au lieu du niveau "cours préparatoire" auquel je pensais me situer, je vois que mon niveau est plutôt celui de la "maternelle" ))
J'apprécie les explications que vous donnez et vais essayer de les assimiler ... à l'usage car je crois qu'il me faudra encore pas mal d'exercices dans le genre pour y arriver. Merci sincère à Oniris pour avoir ouvert cet espace.
Seulement une chose me gêne dans vos explications : la liaison avec le "Z" : ... pays (Z) aux rives inconnues. Elle ne me paraît pas naturelle ?