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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Visiteur
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En réponse à certains intervenants, je leur dirai que je me fous de l’athéisme autant que de la foi. Et je ne risque pas de brandir quoi que ce soit ni pour l’un ni pour l’autre.
Je viens sur Oniris pour y trouver de la poésie d’amateur, pas pour un cours de catéchisme. Et quand je lis un texte plat, sans saveur, mal écrit, sans humour, qui n’expose qu’une foi et des sentiments clichés comme un credo ou un patenôtre, alors pour moi c’est du catéchisme, c’est du prosélytisme OUTRANCIER. C’est mon avis et il ne vaut que ça. L’auteur nous avait déjà gratifié de la Sainte Vierge, je parierais maintenant pour Le Saint Esprit. Que l’auteur écrive une fable où il nous dévoilerait les délices de la foi à travers les mésaventures d’un mécréant, par exemple, ou autre chose, je ne vais quand même pas écrire le poème à sa place. A tous ceux qui prennent le parti de l’auteur, je leur dis : « venez plutôt vous défouler sur mon prochain poème, vous aurez tout le loisir d’affûter vos commentaires en un meilleur endroit. » Pour moi ça va s’arrêter là.
Contribution du : 18/11/2012 10:47
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Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Maître Onirien
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11/02/2012 17:42 De Le Havre
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Salut mon Ludi!
Pimpette attitude: Excusez-moi… je saisis le sujet comme je peux par un bout un peu commode pour moi qui ne suis pas une spécialiste. Il me semble que le premier problème, le seul sans doute, le plus tragique pour les hommes, c’est de ne pas savoir pourquoi ils sont là… là… vivants. Si notre existence avait un sens lisible pour tous… n’importe lequel… on pourrait se passer de savoir si Dieu existe. Nous aurions l’idée qu’il peut y avoir un Dieu, mais ce serait une question secondaire. Nous pourrions envisager de faire partie d’un projet qui nous dépasse de partout, et dont nous n’aurions jamais la clé, ni pendant notre vie, ni après notre mort… Nous aurions ainsi l’idée d’une transcendance pure et dure et pas des petites religions en peau de toutou. J’éprouve comme une honte, presque personnelle, que les religions aient donné de réponses massives à des questions auxquelles il fallait toucher avec infiniment de délicatesse et d’humilité… Au lieu de cela, elles ont asséné des dogmes lourdingues et confisqué la morale et bien d’autres choses, avec une brutalité de sergent chef. Elles devraient mourir de honte et c’est peut-être ainsi qu’elles finiront. Je mets tout à fait à part les mystiques, peut-être est-ce ma faiblesse personnelle, car ils ont simplement dit avoir touché, non par connaissance, mais par amour et de manière indicible, une sorte de réponse définitive à toutes les questions. Au point où il ne subsiste aucune question.
Contribution du : 18/11/2012 10:52
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"""Soyez réglé dans votre vie ordinaire comme un bourgeois, afi n d’être violent et original dans vos oeuvres. » Gustave Flaubert |
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Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Expert Onirien
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21/07/2012 17:47 Groupe :
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Personnellement, je ne prends le parti de personne. Il me semble qu'on peut écrire un poème sur Dieu, un grille-pain, ou l'or du soir qui tombe. Tout ce qui compte, en l'espèce, c'est le talent qu'on y trouve. Il y a d'affreuses bouses pondues sur les fleurs bleues et des merveilles sur la Sainte Vierge, ou le contraire. Je déplore les tabous, c'est tout.
Contribution du : 18/11/2012 11:45
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Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Maître Onirien
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15/12/2010 11:48 De Pézenas, France
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Je continuerai de dire ce que j'ai envie de dire, et que chacun en fasse autant. Quant au catéchisme, pour le voir partout, il ne faut pas bien le connaître.
Contribution du : 18/11/2012 12:27
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Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Visiteur
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Je ne suis pas venue défendre un auteur, ni même un texte, contre lequel j'aurais d'ailleurs pu m'opposer selon à peu près les mêmes arguments que ceux de Ludi si je n'avais pas préféré laisser à son auteur lui-même le soin de le défendre. Il s'avère tout de même, au final, à moins d'en avoir complètement bâclé la lecture, que ce poème est essentiellement une main tendue à ceux qui ne sont pas de la confession de son auteur. C'est en tout cas ce que j'en ai retenu, au-delà des termes qui le constitutent et qui peuvent, en effet, me déranger. Le titre dit: "C'est à toi". J'aurais pu répondre : "Garde-le, je n'en veux pas". J'ai préféré répondre : "Je le prends quand même".
Je suis simplement venue défendre un principe que je crois être le mien (merci de me corriger si ce n'est pas un principe communément admis) : la littérature, même si elle est proposée à la lecture dans un espace semi public, est un espace privé, auquel le lecteur reçoit un accès, mais auquel il n'est nullement obligé d'adhérer. Si j'avais à lire le poème de Miguel au fronton d'une mairie, je m'insurgerais, mais nous ne serions pas là dans le domaine de la littérature. Ce poème a été proposé à la publication. Le CE a décidé qu'il serait publié. Il est publié. On peut ne pas le lire. Si on le lit, on peut ne pas être d'accord et même le dire. C'est ce qui a été fait. Dans mes écrits, je continuerai à intégrer des attaques contre les religions, contre les églises et leurs clergés, mais jamais contre la foi. Le CE décidera ou non de les publier, sans que Miguel n'ai quoi que soit à y opposer. Il pourra ou non les lire. Il pourra ne pas être d'accord et même le dire. Que cela soit écrit et accompli !
Contribution du : 18/11/2012 14:11
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Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Maître Onirien
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15/12/2010 11:48 De Pézenas, France
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Voilà ; tout est dit ; je n'ai rien à ajouter ni à retrancher. Qu'on me laisse ma liberté d'expression, et je la laisse aux autres. La lecture de stony est la bonne : main tendue ; on est libre de prendre ou de laisser. Presque tout le monde, dans sa diversité, a pris : merci. Je suis heureux de l'accueil que ce poème a globalement reçu. Pour le reste, une gelée ne fait pas l'hiver.
Contribution du : 18/11/2012 14:26
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Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
22/04/2012 10:27 Groupe :
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Cher Miguel
Je ne partage pas vos idées, mais je me battrais pour que vous puissiez les défendre. Voltaire. Oui je désire votre liberté d'expression., comme celle de Stony, de Rosebud et de Ludi aussi... Enfin! y - a t'il dans ce que j'ai écris un appel à bruler le Poète Miguel dans un autodafé cathodique, un reset cyberg-intolérant... Qu'on me montre celà... Non. Rien dans mon propos interdit à celui qui veut un Dieu de s'en construire...Mais enfin la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. N'allons nous pas nous trouver en "délicatesse" avec celà lorsqu'il faudra parler et écrire darwiniennement, ou Kantien ou Sartrien, spinnoza et que ne sais-je. L'évolutionnisme débarrassé de sa rigidité scientifique, vaut poétiquement autant que n'importe quelle parabole "métaphorisée". Enfin la place de la modernité est elle vraiment au rendez-vous dans le discours Judé-Islamico-Christiannique qui à un monstre capitaliste sur les bras quand même (et qui lui chie dessus, ni plus ni moins)... Je me permet d'en (plus que) douter. Amitiés Labrisse
Contribution du : 18/11/2012 20:47
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"Les premières places ne sont pas intéressantes, celles qui m'intéressent, ce sont les places à part." Jean Cocteau. |
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Re : Sur mon poème "C'est pour toi" |
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Maître Onirien
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15/12/2010 11:48 De Pézenas, France
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Vous savez, cher Labrisse, la modernité, ça va et ça vient et c'est bien éphémère et bien vite dépassé ; voilà pourquoi on peut lui préférer certains discours intemporels. "Tu aimeras ton prochain comme toi-même": un peu difficile à mettre en oeuvre, mais démodé ?
Contribution du : 19/11/2012 15:27
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