J'avais essayé, Pascal, au cas où.
Résultat identique.
Merci pour l'idée.

Citation :

Faut toujours que ça tombe sur moi, les confidences... :)

essayez en baissant le niveau de sécurité
c'est presque toujours suffisant
android a des problèmes avec les protocoles hautement sécurisés

Pour ce qui concerne Nico, peut-être qu'un jour, il trouvera, mais pour le moment, ce qu'il m'avait répondu, c'est qu'il ne pouvait pas tester (il n'a pas dû rencontrer le même bonhomme en rouge).

Effectivement, je ne sais rien tester. Déjà que je ne peux avoir IE, et que je n'ai pas de tablette.

Quand ce sont des problèmes d'ordre graphique, je peux essayer avec des émulateurs, mais pour les cookies cela ne sert à rien.

Nico,
erst-ce que je peux vous contacter en mp ?

C'est dimanche, mon fils est parti chez sa mère fêter l'anniversaire de son grand-père, il fait froid dehors, j'ai la crève, il fait chaud dedans... bref, j'ai un peu de temps.

Merci pour vos conseils.
J'ai parcouru les différents paramètres (c'est-à-dire bien peu), tant au niveau de la tablette elle-même que du navigateur, mais rien n'a changé.
En fait, si, ça a changé : c'est pire. Maintenant, je n'arrive plus du tout à m'authentifier. Plus exactement, je passe par l'écran qui m'annonce "Bienvenue sur Oniris, stony", mais ensuite je retombe sur la page d'accueil sans être authentifié. Comme un vulgaire plouc, quoi !

Mon incompétence crasse, dans ce domaine, est très paradoxal, puisque je suis informaticien depuis dix-huit ans. Il faut dire que je suis atypique dans la "profession", puisque je déteste l'informatique, depuis que j'ai constaté, c'est-à-dire depuis longtemps, qu'il s'agissait d'une industrie qui tourne essentiellement sur elle-même et pour elle-même. J'ai passé plusieurs années à revisiter de nombreuses fois tout l'applicatif de ma boîte, pour le rendre conforme à l'égard des modifications permanentes du système d'exploitation, du gestionnaire de base de données, c'est-à-dire sans le moindre apport productif, la moindre valeur ajoutée, si ce n'est le poignon invraissemblable disparu dans les poches de l'industrie informatique. Cela m'a nourri, certes, et c'est déjà ça, mais je n'en suis vraiment pas fier. Du moins, mon travail aura-t-il permis déviter d'engraisser des boîtes de consultants, des boîtes de formateurs... encore l'industrie qui tourne sur elle-même.
Tout cela m'écoeure. Ce manque d'humilié de l'informaticien moyen (je ne fais pas de généralité, bien sûr), m'écoeure. J'ai vu défiler des tas de gugusses qui discouraient sur la meilleure façon avec laquelle les autres pourraient travailler, sur les outils les plus neufs, les plus révolutionnaires (et les plus coûteux !), qui allaient alléger la tâche des informaticiens autant que celle des utilisateurs, et tout cela pendant que, moi, je travaillais. Du vent ! Lorsque ces gugusses s'étaient volatilisés, ayant pu valoriser ailleurs l'expertise technique qu'ils avaient acquise chez nous et sur notre compte, je devais reprendre leur travail, c'est-à-dire le jeter à la poubelle, car leurs développements se révélaient incapables de résister à la première modification des règles business, et en outre extrêmement fragiles.
Ce sont eux qui ont gagné, car j'ai aujourd'hui 44 ans, je n'ai pas pas de compétences techniques qui me permettraient de me valoriser ailleurs et je ne suis même pas récompensé par mon employeur, car à force de cessions et de rachats, notamment par le fameux J6M qui allait devenir le maître du monde avant de se casser la gueule en se prenant les pompes dans leurs lacets (et être grassement récompensé, lui !), le staff actuel ignore mon existence, ignore qu'il y a actuellement des dizaines de process qui tournent depuis parfois plus de quinze ans sans la moindre intervention, si ce ne sont des interventions mineures et très simples lors des changements de règles business, car ces process ont été développés avec les outils les plus simples, de la manière la plus simple, sont aisément compréhensibles et maintenables sans posséder d'expertise technique particulière qui nécessiterait d'engager des cadors engraissant à nouveau l'industrie informatique, ou d'engager des jeunes que l'on formerait à prix d'or, en engraissant encore une fois l'industrie informatique. Ces outils que j'ai développés sont simples, souples, robustes, mais ils ont été PENSES, et on ne connait pas leur existence, puisqu'ils ne font jamais parler d'eux, depuis cinq ans, dize ans, quinze ans. Dans mon "métier", je suis un type fini ! Cela aussi, est paradoxal.

J'ai développé à l'égard de ce que j'appelle le "technologisme" une quasi haîne qui, je le reconnais, est disproportionnée, s'étend certainement au-delà du rationnel, du raisonnable
Pourtant, j'adore (adorais ?) la technologie, mais je constate que cela, comme tout le reste, ne profite que très peu au bon peuple (juste un peu, tout de même, parce qu'il faut bien lui laisser ça pour qu'il continue à somnoler et jouer dans ce jeu infect). Je n'ai que mépris pour ceux qui construisent des usines à gaz, souvent pour leur propre profit, ce dont ils sont conscients et, aussi, ce dont ils ne sont pas forcément conscients, ou alors ils s'en accommodent, pour alimenter un système qui ne fait que se foutre de leur gueule. S'ils s'en accomodent, c'est parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas au bas de la pyramide, même si le sommet est très loin d'eux. Cette justification leur suffit. Elle est pourtant parfaitement dégueulasse et je la méprise.
Je suis en revanche pétri d'admiration lorsque je (re)découvre des procédés d'ébénisterie qui permettent d'obtenir, avec des moyens rudimentaires mais d'une ingéniosité folle, des résultats d'une qualité et d'une précision que ne peut atteindre des outils modernes sans y consacrer des moyens aussi risibles qu'inutiles.

Bon... désolé d'utiliser ce fil comme une tribune pour mon coup de gueule.

En chechant à télécharger un autre navigateur sur ma tablette, j'ai constaté que je devais créer un compte Google-je-ne-sais-quoi, que pour ce faire je devais au préalable créer une adresse gmail, comme si toutes celles que je possède déjà ne suffisaient pas. On m'avertit aussi que, lorsque je surferai sur internet, j'incrémenterai des petits compteurs un peu partout dans le monde chaque fois que je cliquerai sur quelque chose, faisant ainsi la promotion, si ça se trouve, de produits ou de sociétés que je péprise.

Tout cela m'écoeure abominablement.

On me rétorquera peut-être que c'est le prix à payer pour la gratuité. Le premier qui me rétorque ça, je lui crève un oeil, et je lui rétorque que c'est le prix à payer pour apprendre à me parler un petit peu poliment
Dans l'une de mes nouvelles (pas très bonne), se trouve cette petite phrase:
"C'est toujours comme ça avec les choses gratuites : ça finit toujours pas coûter plus cher que si on avait dû payer."

Bon, désolé encore pour cette tribune improvisée, mais il fait froid dehors, j'ai la crève, mon fils etc.

Stone, dont la fièvre lui donne envie d'écrire.

Oui, moi aussi, j'ai eu envie de jeter ma tablette par la fenêtre.
Et puis j'ai découvert Bubble Word...

Bon, je rigole, mais c'est clair que j'ai eu l'impression d'avancer en terrain miné, tout pareil.
Et puis je me suis dit bof, tant pis. Y z'ont qu'à me pister et me statistifier, si ça les amuse.

Certes, Pattie, mais vous, vous êtes enseignante et l'on vous jette des fleurs sur tous les forums, n'est-ce pas ?

Et moi, comment qu'on me remercie pour avoir fait gagner des millions d'euros (oui oui !) à mon employeur, qui refuse de me donner ce qui me permettrait de manger des patates au lieu de cultiver mes propres radis ?

Je suis actuellement en arrêt maladie, pour burn-out. La directrice des ressources humaines m'a appelé, cette semaine, pour me donner rendez-vous mardi prochain. Elle a des choses à me proposer, qu'elle dit. Je ne sais pas encore de quoi il s'agit. Peut-être de mon C4 (chez moi, il ne s'agit pas d'une voiture, mais du document qui vous informe qu'on vous remercie avec un coup de pied là où vous savez).
La dernière fois que mon boss m'a proposé quelque chose, c'était juste après m'avoir dit qu'il n'y aurait rien pour moi en 2013, alors qu'il m'avait dit, en 2011, qu'il n'y aurait rien pour 2012, mais qu'on en reparlerait un an plus tard. Néanmoins, pour me changer les idées, il me proposait de fournir le résultat de mes idées, de mon travail de plusieurs années, à de frais engagés ayant déjà otenu une promotion pour cela. Je lui ai bien évidemment répondu que je lui suggérais de résever un petit carré potager, sur son immense pelouse, et d'y cultiver des radis pour voir le goût que ça a. Alors, évidemment, le C4, c'est pas impossible.

Bref, vous l'aurez compris : l'informatique et moi, en ce moment, on est pas copains.

stony, aussi interressant que soient vos posts, il me semble que vous soyez un tantinet hors sujet.
comment pourrait on rectifier cela ( par MP s'il vous plait, pour ne pas alourdir le flood)