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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Visiteur 
Citation :

alors que le couvercle du cercueil, lui, ne fait que se fermer et ne se rouvre pas


Attention, Miguel, vous blasphémez !

Bon, j'espère que vous me pardonnerez ce trait d'humour de mauvais goût.
J'ai lu votre poème, mais ne l'ai pas commenté. Il semble que j'aie un petit problème avec l'octosyllabe. J'ai déjà lu plusieurs fois dans des commentaires qu'on le dit léger. Pour ma part, il me heurte. Comme je l'ai déjà écrit à propos d'un poème d'Alexandre, j'ai l'impression que cela serait dû à un temps d'arrêt trop long que je marquerais à la fin de chaque vers. Qu'en pensez-vous ? Le lisez-vous de manière plus fluide que moi en ne marquant pas de temps d'arrêt ? Y a-t-il une manière adéquate de lire l'octosyllabe afin que l'on puisse se réconcilier ?

Pour ma part, je trouve un peu sévère la critique qui vous reproche de faire référence à une expression populaire (entre quatre planches).

Contribution du : 27/05/2014 23:53
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Visiteur 
Citation :
Miguel : alors que le couvercle du cercueil, lui, ne fait que se fermer et ne se rouvre pas


Qu'est-ce que vous faites des exhumations pour autopsie ou pour tests de paternité ?
Je vous signale qu'aucun médecin légiste n'a encore constaté l'absence de l'âme sur un cadavre... De là à dire qu'elle reste enfermée dans le cercueil... Décidément, vous me faites flipper avec vos histoires d'âmes.

Sérieux ? Vous écrivez des poèmes laïques ?

Frère Ludi

Contribution du : 28/05/2014 00:13
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Maître Onirien
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Mais camarade ludi, si vous me lisiez un peu plus vous vous en seriez aperçu ; je vous invite à retourner à mon nom et à lire mes merveilles laïques. Savez-vous que j'ai écrit un poème sur la Citroën CX ? (Non, non, pas parce que ce fut la voiture de Chirac) ; mais vous ne le lirez pas ici car on me l'a refusé par deux fois sur Oniris, alors qu'il reçoit partout ailleurs un bon accueil. Et quant à mes autre poèmes laïques, si Oniris les accepte, vous pourrez, promis, en lire prochainement.
Quant aux cercueils rouverts, ça arrive parfois, mais ce n'est pas prévu ; vous me direz aussi qu'au bout de vingt ou trente ans il y a les réductions de corps, où les brus et les belles-mères qui se sont bien crêpé le chignon se retrouvent tibias mêlés dans le même ossuaire...Il est vrai alors qu'elles continuent à ne pas se parler.

Quant à vous stony, suivez le rythme de la phrase, de sa ponctuation, et non celui du vers, et vous ne devriez plus être gêné par la brièveté de l'octo.

Prenez cette belle strophe d'Hugo :

C'est le moment crépusculaire ;
J'admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail.

Deux poses à la fin des deux premiers vers, mais c'est la ponctuation qui les impose ; en prose, ce serait pareil. Pour les deux derniers, vous avez un enjambement qui enchaîne les deux vers et fait disparaître toute sensation de brièveté.

Contribution du : 28/05/2014 14:12
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Visiteur 
Miguel, vous m'invitez à une messe en CX, alors qu'Olivier me prête sa BMW pour rejoindre sa villa du Lubéron, où se prépare une méga teuf ! Franchement, Miguel, comment espérez-vous lutter ? Cela dit, on aurait grand plaisir à vous recevoir. J'ai même hâte de vous présenter une certaine Marie-Madeleine qui confond les mantilles avec les bas résille. Si vous pouviez lui expliquer que ça finira mal...

On vous attend à l"apéro.

Ludi
froufrouteux

Contribution du : 28/05/2014 14:29
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Maître Onirien
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Je dis et j'affirme avec force et solennité que rien ne vaut une CX. J'en ai eu deux, que je regrette encore. Quant à Marie-Madeleine, on lui avait dit dès le début que cela finirait mal, mais par "finir mal" elle n'entendait pas la même chose que vous, je pense.
J'avais édité ma première intervention et ajouté plein de choses drôles, mais le site me dit, une fois que j'ai tout écrit : "Vous n'avez pas les privilèges pour éditer sur ce forum." C'est comme ces rues où on vous laisse vous engager pour vous dire qu'elles sont barrées au bout de deux-cents mètres ... Tant pis, je n'ai plus le temps de recommencer, je dois retourner à mes tâches.

Contribution du : 28/05/2014 14:39
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Visiteur 
Miguel, faites "retour arrière" avec la flèche de votre navigateur. Vous allez peut-être retomber sur votre page...
J'ai hâte de lire vos histoires drôles. Celle de la CX est déjà désopilante.

Contribution du : 28/05/2014 14:45
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Visiteur 
Merci, Miguel. Vous avez raison : prosateur égaré parmi les poètes, pourquoi devrais-je abandonner mes habitudes et ne pas me laisser guider par la ponctuation ?

J'ai testé ces habitudes sur le quatrain de Hugo que vous proposez et, en effet, ça coule nettement mieux.
L'absence de pause entre les troisième et quatrième vers affaiblit légèrement l'impact de la rime en "laire", mais il est vrai que la poésie n'est pas faite que de rimes et que des forces différentes imprimées à celles-ci peuvent contribuer à contrarier l'inertie que sinon elles simuleraient.

J'ai naturellement testé ces nouvelles dispositions de diction sur votre propre poème, mais - j'espère que vous ne m'en voudrez pas - je n'ai guère eu l'occasion d'enchaîner les vers.

Sur onze vers (j'exclus le dernier, à la fin duquel la pause est évidente et définitive), un seul ne se termine pas par un signe de ponctuation. Ma diction continue donc d'être hâchée.

Cela s'améliore toutefois lorsque, par une petite gymnastique intellectuelle, je parviens à gommer certaines virgules, certes justifiées, mais pas absolument indispensables, je crois.

Ainsi, en économisant deux virgules, en fin des deuxième et troisième vers, le premier sixain respire davantage, libéré de ce carcan qui l'étouffait.

Cette même petite gymnastique m'a permis d'apporter une assistance respiratoire au second sixain en le libérant de deux autres virgules, en fin de ses premier et deuxième vers.
J'ai même failli supprimer la virgule interne de son troisième vers, ce qui, rendant l'incise caduque, aurait également fait tomber sa virgule finale.
Qant à son cinquième vers, on ne pourrait se permettre d'y supprimer l'incise. Impossible donc de gommer la virgule interne. J'ai toutefois l'impression que l'incise permet surtout de satisaire le nombre des syllabes. Par ailleurs, je note, toujours dans ce cinquième vers, que vous n'avez pas mis de virgule après "alors", bien que celle-ci me semble au moins aussi justifiée que toutes les autres pourtant présentes.

En relisant encore le poème, je me souviens qu'à la fin du premier sixain, j'ai été contrarié par une pause obligatoire que pourtant je n'étais, cette fois, pas enclin à marquer. J'ai essayé de comprendre pourquoi et il me semble que cela est dû au choix du participe présent du cinquième vers. J'attendais, après la fin du sixième vers, un verbe qui n'est jamais venu. Votre formulation n'est pas fautive, me semble-t-il, alors je continue d'essayer de comprendre pourquoi. J'ai dû considérer le "et" débutant le cinquième vers comme un connecteur reliant logiquement la suite au début du deuxième vers.
Vous me voyez :
1. constituée par assemblage minimal...
2. pivoter qu'un quart de tour...
Ce qui, bien entendu, nécessiterait, au cinquième vers, un infinitif plutôt qu'un participe présent.


Veuillez, je vous prie, pardonner mes balbutiements !
J'ai à peine entamé la leçon N°1 (l'alexandrin) que je fonce tête baissée dans la deuxième (l'octosyllabe).


Quant à l'ami Ludi, je suis sûr que vous lui pardonnerez son humour caustique. Il détourne la critique sur des considérations religieuses qui, dans le fond, ne lui importent pas. Je vais vous expliquer pourquoi il vous en veut tellement.
1. Sa tête est mise a prix sur des affiches punaisées dans toutes les bibliothèques de France, dans lesquelles il est connu pour être l'ennemi public N°1 de la ponctuation. On lui reproche de tuer toutes les virgules et autres points qui ont le malheur de se dresser sur son chemin. Vous comprendre dès lors que, ayant constaté la présence de quatorze signes de ponctuation en douze octosyllabes, il se soit trouvé au bord de la syncope, mais que, par souci de discrétion, il ne puisse vous attaquer frontalement sur ce sujet. Il aura donc préféré vous asticoter sur une question dont il se moque comme de sa première hostie.
2. Pour prendre toute la mesure du désarroi de Ludi, il vous faut savoir que notre ami est maître tonnelier. Imaginez l'artisan qui, au terme d'une harrasante journée l'ayant mené à assembler plusieurs dizaines de planches pour constituer un seul fût, découvre qu'un poète, c'est-à-dire un fainénant, prétend constituer un contenant avec seulement quatre planches !

Contribution du : 28/05/2014 16:08
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Visiteur 
Stony,

Oui, c'est vrai, je suis tonnelier. Par contre il semblerait qu'après chacun de tes passages j'aie plus rien à mettre dans mes tonneaux.

Un jour je ferai tous mes commentaires basés sur la ponctuation des textes. Et crois-moi ce sera sanglant.

Contribution du : 28/05/2014 16:19
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Maître Onirien
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Ah mais, un tonnelier, un sage, un bienfaiteur qui assemble les réceptacles du bon vin, où il vieillit en se bonifiant, mon côté épicurien le salue, avec reconnaissance et respect.
Un jour un élève fils de viticulteur me dit : "Vous préférez le rouge ou le blanc ? Je lui réponds : ça dépend de ce que je mange." Et l'après-midi ce cher enfant est arrivé avec une bouteille de rouge et une de blanc. Si j'avais prévu cela, je lui aurais dit aussi que les viandes blanches s'accommodent d'un bon rosé.
Camus évoque son ami Vincent, tonnelier et épicurien, qui disait, après chaque envie assouvie : "ça va mieux."
Reconnaissez Ludi, qu'à Cana, Jésus n'a pas trop mal joué.

Contribution du : 28/05/2014 19:26
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Re : "La Porte" : remerciements et réponses
Maître Onirien
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Et j'ajoute, (car je n'ose plus éditer), que je préfère largement le contenant de ludi au mien.

Contribution du : 28/05/2014 19:29
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