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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Les fous alliés |
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Hello, Widj,
Quatre com pour un texte de 100k, c'est vrai que c'est pas beaucoup pour le boulot que ça demande à l'auteur. J'ai commené à lire et je te signale l'endroit où j'ai arrêté (provisoirement ?) de le faire. En préambule, je te dirais que j'ai lu "Pulp" de Charles Bukoswki, il y a quelques années. J'aime beaucoup l'auteur, mais dans ce roman-ci, il assume volontairement le côté pastiche de roman de gare. L'intrigue : un détective privé foireux part à la recherche de... Céline. Je n'ai pas trouvé ce roman très bon, mais je ne l'ai pas non plus trouvé illisible, probablement parce que, à côté des vannes un peu lourdingues du pastiche assumé, on trouve aussi quelques traits d'humour irrésistibles typiques "Buko". Cela pour te dire que je me suis permis de trouver une parenté entre "Pulp" et "Les fous alliés", du moins dans son intention affichée, et que j'ai dès lors entamé la lecture de ce dernier dans l'esprit dans lequel j'avais entamé la lecture de Pulp, histoire d'essayer d'oublier que je lis du Widjet. Je dois reconnaître qu'au tout début, ça a fonctionné. Je me suis dit : "ok, c'est du pastiche assumé, allons-y et goûtons le comme tel". Hélas, j'ai rapidement déchanté. Désolé, mais je vais être obligé de t'emmerder encore avec cette "Anna-Lise Duryne". Il s'agit d'un calambour qui me faisait peut-être encore rire il y a plus de trente ans, lorsque je le découvrais pour la première fois dans les cours de récré. Mais ce n'est pas tellement ça, le problème. Je ne veux pas le vilipender en tant que tel. Il pourrait, à la limite, s'inscrire dans l'intention affichée. Ce qui, pour moi, ne va pas du tout, c'est la manière avec laquelle tu l'amènes et l'utilisation (ou la non utilisation) que tu en fais. Depuis "Quel est votre nom de famille" jusqu'à "L'intendante hausse les épaules et s'éclipse", le bout de dialogue et le bout de narration ne servent, de manière artificielle, qu'à amener ce calambour pourri. Là, ce n'est pas de ton personnage dont tu tires les ficelles, mais de moi, lecteur, et j'avoue que je n'aime pas trop être pris pour une marionnette, du moins pas pour si peu. En outre, le calambour n'apparait que comme sa propre finalité, et il est bien insuffisant pour se suffire à lui seul. Tu t'en sers vaguement pour ridiculiser l'intendante, mais d'une manière tellement peu subtile et invraisemblable que je n'ai plus envie de lire la suite. "Son visage semble avoir perdu de sa dureté" m'apparait totalement invraisemblable pour décrire l'attitude d'une personne manifestement hautaine et qui doit, depuis une cinquantaine d'années (puisqu'on sait qu'il s'agit d'une "quinqua"), en avoir entendu des vertes et des pas mûres au sujet de son nom. Je ne crois pas une seule seconde que cette personne se laisse démonter aussi facilement. Au contraire, c'était l'occasion d'installer une petite joute entre elle et l'inspecteur. Mais rien de cela; juste une petite scénette qui n'a rien de drôle ni rien d'intéressant. Il ne reste en final que le calambour pourri. A ce stade de lecture, je n'ai pas eu envie d'être marionnette pour si peu et j'ai coupé les fils. On est à cent lieues de Bukowski, même dans un pastiche de roman de gare plutôt moyen.
Contribution du : 06/06/2014 10:32
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Re : Les fous alliés |
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Maître W
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@stony
Plus je lis tes commentaires – toujours instructifs au demeurant – plus je me rends compte du fossé qui nous sépare sur tout ce qui attrait à la littérature. Je précise (oui, oui, je préfère toujours préciser avec vous), ce n’est ni bien ni mal, c’est un fait. Personnellement, le fait d’être pris pour une marionnette par un auteur, ne me pose AUCUN souci dès lors que c’est bien fichu. J’en déduis donc que mon texte ou de ce que tu en as lu, n’a pas réussi à t’embarquer. Encore une fois, et jusqu’à maintenant les remontées que j’ai obtenu viennent de personnes qui n’ont pas lu le premier opus. Cela m’intéresserait d’avoir le retour de quelqu’un qui a déjà lu (apprécié ou pas) « Mort d’un Requin ». Ce qui m’hallucine (et c’est le terme, vraiment, je suis halluciné, mais c’est peut-être moi) au-delà de l’humour (qui est différent naturellement chez chacun et dont j‘accepte ici pleinement le rejet des 4 commentateurs), c’est cette envie tenace de vouloir tout rationnaliser, de chercher à tout prix la cohérence, la normalité (d’une réaction, d’une phrase, d’un geste…) dans un texte qui déconne à pleins tubes. Le ton, les situations, les personnages, absolument TOUT est mis en œuvre (je ne parle pas de la qualité, mais de l’intention), tous les clignotants témoignent de la nature de ce texte, non ? Il fallait quoi d’autres ? Que Widjet se promène avec une plume dans le cul durant toute son investigation ? Je le redis, vous rejetez l’humour, pas de souci. Vous trouvez la forme mauvaise, OK. Mais par pitié, ne faites pas une étude psychologique ou de caractères du récit ou de ses protagonistes ou du réalisme des rebondissements ! Objectivement, vous vous posez la question dans « La cité de la peur » (pour ne citer que ce qui me vient à l'esprit) de comment ça se fait que Chantal Lauby en voiture avec Darmon (je crois) lui dit : « jetez moi là » et qu’elle est projetée et s’écrase sur le sol avant de se relever SANS une égratignure ou une entaille ? Franchement, pardon, je veux bien être à côté de la plaque et me remettre en question, mais là, sérieux, on frise le n’importe quoi. Quand je lis socque qui s’interroge sur le pourquoi de la pendaison de JCB, quand je te vois me faire un sketch le plus sérieusement du monde sur le comportement qu'est censé adopter Anna Lise Duryne vis à vis de son prénom, je suis sur le cul, je t’assure. Mystifié. Pardon Stony, ne m’en veux pas, là, pour le coup, je trouve ton argumentaire bien naze. Aveuglement ou mauvaise foi, j’hésite encore. Je t’embrasse W
Contribution du : 06/06/2014 11:38
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Re : Les fous alliés |
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Citation :
vous vous posez la question dans « La cité de la peur » (pour ne citer que ce qui me vient à l'esprit) de comment ça se fait que Chantal Lauby en voiture avec Darmon (je crois) lui dit : « jetez moi là » et qu’elle est projetée et s’écrase sur le sol avant de se relever SANS une égratignure ou une entaille ? Non, je ne me pose pas la question, et c'est vrai que cette différence interpelle. À la volée, comme ça, je vois deux explications possibles (il y en a sûrement d'autres) pour cette différence de traitrement : - le média utilisé : le cinéma est plus "rapide" que la littérature, les situations s'enchaînent sans qu'on puisse revenir en arrière ; c'est peut-être plus facile de se laisser entraîner dans ces conditions ; - le fait, que, peut-être, La cité de la peur soit mieux fichu que votre texte, notamment que la montée en délire se fasse progressivement. Si vous relisez les différents commentaires qui vous sont faits, notamment celui de Ludi et de Cat, vous remarquerez peut-être qu'un point me paraît revenir, celui d'une plongée trop rapide qui heurte le lecteur. Ludi renâcle sur Anna-Lise Duryne, un des premiers marqueurs de votre texte, qui se révèle un jeu de mots bien foireux. Bon, vous choisissez de commencer bille en tête par ce qu'il y a peut-être de moins subtil dans le texte, du coup vous vous aliénez une partie de votre lectorat. Après, c'est très difficile de rattraper ce genre de choses, notamment parce que tout le monde ne va pas au bout pour se rendre compte de ce que le texte a de mieux à offrir. Ce qui m'amène à votre remarque suivante. Citation : Quand je lis socque qui s’interroge sur le pourquoi de la pendaison de JCB, quand je te vois me faire un sketch le plus sérieusement du monde sur le comportement qu'est censé adopter Anna Lise Duryne vis à vis de son prénom, je suis sur le cul Plus j'y pense, plus je me dis que cela peut constituer un élément du problème : la suspension d'incrédulité n'a pas fonctionné pour stony et moi, ce qui fait que jusqu'au bout nous conservons un esprit critique et refusons de nous laisser entraîner. Et ça, la suspension d'incrédulité, je pense que c'est quelque chose qui s'obtient mieux en "arnaquant" son lecteur, en l'entraînant peu à peu dans une logique délirante, pas en lui envoyant bille en tête "gaffe, je délire sec, les mecs. Vous allez voir, c'est drôle !". Comme beaucoup de gens, je crois, il suffit qu'on m'annonce "accroche-toi, je vais te faire rire" pour que la blague tombe à plat.
Contribution du : 06/06/2014 12:06
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Re : Les fous alliés |
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Citation :
Je sais que c'est un argument que tu me ressors à chaque fois, mais moi, je n'en suis pas du tout certain. Je te répondrais que : 1. dans tes commentaires sur les textes d'autres auteurs que toi et moi, il m'arrive tout de même assez souvent d'être d'accord avec tes remarques, ce qui me laisse à penser que nos abords de la littérature ne doivent pas être si différents que tu le prétends ; 2. je ne suis absolument pas hostille au burlesque, au déjanté, voire à l'invraisemblable, mais - et je te prie d'excuser cette vanité peut-être excessive - mon intelligence ne se laisse pas aussi facilement abuser. A cet égard, l'explication de Socque me parait intéressante : la lente descente dans l'invraisemblable peut en effet être une technique pour abaisser progressivement le seuil de vigilence du lecteur. Je suppose qu'il y en a d'autres, comme le "plus c'est gros, mieux ça passe", dont tu cites toi-même un exemple : je n'ai pas vu "La cité de la peur", mais la scène que tu relates est clairement du "comics" (je citerais un autre exemple : le texte "Bémol" de Victhis0; je le cite parce que je sais que c'est un auteur que tu apprécies et, aussi, parce qu'il me semble combiner ces deux techniques apparemment contradictoires (la progression et le côté "comics")). Un dernier exemple : l'une des premières scènes du Dictateur de Chaplin, lorsqu'il se retrouve dans un avion volant "à l'envers". Il n'y a pas de règles a priori. En tant que lecteur, contrairement à ce que tu sembles croire, je ne m'en fixe pas. Si je te fournis des arguments, ils proviennent d'une analyse a posteriori, mais cette analyse est initiée au départ d'un ressenti brut. Je n'entame pas la lecture d'un texte en cherchant la faille, mais lorsqu'un truc me heurte, je ne peux m'empêcher de chercher à comprendre pourquoi. Il me semble que c'est tout de même un peu le but de nos commentaires ; 3. si tu veux absolument croire que nos goûts sont diamétralement opposés, ne tiens aucun compte de mon avis, mais aie alors l'honnêteté de tenir compte de ceux qui font a priori partie de ta clientelle. De ce point de vue, le commentaire de Cat est sans doute beaucoup plus intéressant que le mien ; 4. nous sommes peu critiques de notre propre travail; c'est valable pour toi comme pour moi, et c'est peut-être la différence fondamentale qui existe entre nous et de vrais bon auteurs. Je me souviens que tu as descendu l'un de mes textes, qui utilisait un style américanisant, mais accomodé à la sauce franchouillarde. Tu n'as pas plus apprécié mon texte que je n'ai apprécié les tiens dans le même registre. Et pourtant, même aujourd'hui, le mien m'apparait meilleur que les tiens. Aveuglement d'auteur, sans doute. 5. Le grossier, le trivial, la grosse louche ne me font pas peur, mais j'ai quand même besoin de percevoir une petite lueur d'intelligence derrière, sinon il ne me reste que que le grossier, le trivial et la grosse louche. A cet égard, les textes de Bukowski ne peuvent que constituer un excellent exemple. Si tu veux mettre une plume dans le cul de Widjet durant toute son enquête, je n'y vois a priori aucun inconvénient, mais si c'est pour faire du "Michaël Youn", je te le dis tout de suite : ça va pas le faire ; 6. Moi, je voulais bien te foutre la paix. Ce n'est qu'en voyant que ton texte (long, donc ayant demandé du boulot, je suppose) ne récoltait que si peu de réactions que je me suis décidé à en entamer la lecture. Citation :
Moi, non plus. Si j'ai pris du plaisir à lire les romans d'après-guerre de Céline tout en n'étant pas dupe du fait que j'étais sa marionnette, je suppose que je peux être d'accord avec toi à 100%. Personnellement, je ne connais pas d'exemple plus extrême pour argumenter dans ton sens. Citation :
Je comprends que tu sois déçu de l'acceuil d'un texte qui t'a demandé du boulot, je le serais au moins autant et je ne vois pas d'autre explication pour justifier pareille phrase. Citation :
Je ne t'en veux pas, je cromprends, mais je me demande de qui tu parles en évoquant l'aveuglement et la mauvaise foi, la syntaxe ne permettant pas de trancher.
Contribution du : 06/06/2014 15:11
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Re : Les fous alliés |
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Maître W
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Socque
- le média utilisé : le cinéma est plus "rapide" que la littérature, les situations s'enchaînent sans qu'on puisse revenir en arrière ; c'est peut-être plus facile de se laisser entraîner dans ces conditions ; - le fait, que, peut-être, La cité de la peur soit mieux fichu que votre texte, notamment que la montée en délire se fasse progressivement. Point 1) Oui, c’est assez juste. Le cinéma, les images (et leur fugacité) font que notre esprit n’a qu’un temps très bref pour les ingérer avant d’être sollicité par l’image suivante. En littérature, le mot (et sa vitesse de d’absorption dans notre esprit) est peut-être plus lente. Point 2) Difficile de répondre. Nous comparons deux choses différentes : un film, un texte. De plus, pour moi, le délire – à proprement parler, la partie totalement grandguignolesque – ne survient que bien plus tard (un calembour pour moi, c’est pas vraiment ça que je qualifie de « délirant », mais encore une fois chacun met le curseur où il veut) notamment sur la scène d’action (chapitre 10) Plus j'y pense, plus je me dis que cela peut constituer un élément du problème : la suspension d'incrédulité n'a pas fonctionné pour stony et moi, ce qui fait que jusqu'au bout nous conservons un esprit critique et refusons de nous laisser entraîner. Intéressant le verbe employé par vous ici : « refuser » de se laisser entrainer (vous n’avez pas dit, incapacité à se laisser entraîner…). Oui, instructif. Pour autant, je ne prétends pas que votre volonté de résistance était consciente ou souhaité. Comme beaucoup de gens, je crois, il suffit qu'on m'annonce "accroche-toi, je vais te faire rire" pour que la blague tombe à plat. Souvent vrai, en effet.
Contribution du : 06/06/2014 15:43
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Re : Les fous alliés |
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Maître W
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Stony
6. Moi, je voulais bien te foutre la paix. Ce n'est qu'en voyant que ton texte (long, donc ayant demandé du boulot, je suppose) ne récoltait que si peu de réactions que je me suis décidé à en entamer la lecture. Je crois que tout est dit dans cette phrase dont tu ne mesures pas (?) la portée pour un type comme moi. Déjà, sauf ton respect, ne mélangeons pas tout. Je n'ai pas demandé à ce que tu lise ou que tu viennes à mon secours (si je n'ai pas répondu à ton appel du pied - même s'il est humoristique - ce n'est pas pour rien). Au final, TOI seul as choisi de lire ce texte. TOI seul à choisi de ne pas "me foutre la paix". Je ne suis pas fâché, mais merci de prendre TES responsabilités. Ensuite ton motif pour justifier la lecture, est très révélateur. Cela part sans doute d'un bon sentiment, je présume, mais je ne connais pas plus mauvaise raison que celle que tu évoques. En effet, tu dis clairement que ta démarche n'est pas dictée par l'envie, la curiosité, l'intêret en somme, mais davantage - ce que j'en déduis - par une sorte de solidarité, d'une forme déguisée de reconnaissance (le pauvre, il a bcp travaillé, il mérite compensation) ou de pseudo "compassion" - Je ne demande pas ça. Jamais. Je n'ai pas besoin de ça. Jamais. Bref, avec une motivation aussi "bancale" (je relis "en voyant que ton texte ne récoltait que peu..." putain, l'insulte suprême !), comment veux tu (sachant que dékà à l'origine tu as et ta difficulté à oublier qu'il s'agit de moi, je n'invente rien, tu me le dis toi-même) te mettre dans des conditions ne serait-ce que normales pour lire 100K signes ? Comment ? W
Contribution du : 06/06/2014 16:02
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Re : Les fous alliés |
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Suite de ma lecture :
Chapitre 6 – Pages 8 et 9 La vieille blague du cul bordé de nouilles… Là, j’ai quand même une question. A cet instant, tu écris ça en pensant que personne connaît la blague, où tu penses vraiment que c’est pas important ? Parce que je te signale que je viens de lâcher tous mes potes du Lubéron pour venir lire ces dix lignes !!! T’imagines la honte si au même moment Olivier ou chVlu racontent la même sur leur forum, en se faisant insulter comme d’habitude, à cause de la nullité de leur blague ? Je vais prendre précisément cet exemple pour te donner mon avis sur un bon calembour, et un mauvais calembour. Quand tu décides d’appeler le mafieux Otto Rino, c’est pas terrible pour toutes les raisons qu’on t’a déjà données à plusieurs. Imagine maintenant que tu l’appelles toujours Rino (on oublie Otto) parce qu’après tout ça sonne bien mafieux et tout et tout.. Tu racontes ton histoire (au passage, j’ai bien aimé le chapitre 6 - à condition que tu inventes une histoire de fous personnelle, différente des tagliatelles) et là arrive ta réplique : – Rino (et non plus Otto) était un animal sauvage. Une bête. Ici, on l’appelait « Le Rino Féroce ». C’est plus du tout pareil. Ce calembour-là me paraît à moi, excellent. Pourtant, tu dis la même chose. Alors d’où vient la différence ? Et ben du fait qu’il n’est pas gratuit, qu’il sert à définir à la fois la personnalité de Rino (féroce) et une caractéristique de cet hôpital, où on semble donc avoir l’habitude de donner des surnoms calembours aux malades. Ici, ton calembour sert « l’univers de ton récit » au lieu que ton récit ne soit là que pour justifier ton calembour. C’est plus pareil. Non ? Bon, je vais continuer à petits pas… Salut Widjet.
Contribution du : 06/06/2014 17:52
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Re : Les fous alliés |
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Chevalier d'Oniris
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Contribution du : 06/06/2014 18:02
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Re : Les fous alliés |
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Maître W
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@Ludi
Bon, je te réponds, mais le cœur n’y est plus trop, je t’expliquerai à la fin pourquoi. « Sur le cul bordé de nouilles » Je l’ai écrit en estimant que la plupart connaissait l’expression. Cela va te sembler paradoxal et assez déroutant je peux l’admettre, mais tu sais, ces calembours ou ces jeux de mots, personnellement, ils ne me font pas plus rire que ça, moi non plus. Alors pourquoi les mettre, me diras-tu ? Un peu par facilité, déjà (faiblesse imaginative pour reprendre socque), mais aussi parce qu’ils me semblent coller avec une partie (une partie seulement) identitaire du texte (très « Bigardien »). Je comprends ton point sur le bon et mauvais jeux de mots, mais sans vouloir tomber en mode justif, c’est exactement la structure cette nouvelle « multi-céphale" si j‘ose dire : passer du polar (et même au gore avec la scène de la Mère Gide) à la parodie, de l’humour bien huileux à un truc plus « subtil » (toutes proportions gardées) Enfin, permets moi de te dire que le fait de saucissonner ta lecture n’est pas très heureuse. Je vais essayer d’être plus clair, mais ce n’est pas simple et je ne suis pas certain d’y parvenir. Mon erreur (enfin une de mes erreurs) dans « Mort d’un Requin » est d’avoir coupé le texte en deux. Au final, cela n’a pas porté grand préjudice à la nouvelle (encore que), mais c’était un risque que j’aurais pu et dû éviter. Ce genre de nouvelles, foutraque, rythmée, se doit d’être lue d’une traite pour permettre au lecteur d’accepter (je ne dis pas nécessairement d’aimer, hein) le parti pris annoncé et de ne pas s’arrêter à la première blagounette pourrie. A la fin du récit, il se dira peut-être que les blagounettes sont toujours aussi pourries (il est rare de rire après coup à quelque chose qui au préalable vous a grave gonflé, c’est plutôt l’inverse en général), mais qu’au moins elles s’inscrivent dans le schéma qui a été bâti. EN lisant par "petits pas", tu ne nous laisse aucune chance ; déjà parce que le texte ne te botte pas des masses, mais aussi parce qu'en découpant le texte en tronçons, tu découpes aussi l'éventuel plaisir (car tu reste aux aguest et en veille de ton prochain obstacle) que tu pourrais en tirer. Avis perso. W
Contribution du : 06/06/2014 19:02
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Re : Les fous alliés |
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Widjet,
J’ai toujours lu comme ça sans que ça me pose aucun problème. J’étais encore bien trempé dans ton histoire. Et puis ta nouvelle, c’est pas non plus Ulysse ou Belle du Seigneur… Il me semblait qu’on pouvait en sortir deux secondes sans risquer l’Alzheimer. Mais, dont acte. Pas de souci. Bonne soirée Ludi
Contribution du : 06/06/2014 20:52
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