Bonjour Jano,

J'adore la SF, je dois en avoir deux mètres cubes à la maison.

Un texte SF nouveau, apparaît, je fais défiler (putaingue c'est long !) et j'arrive aux notes (de bas de pages ;=), ouch, pas top.

J'en déduis que la lecture n'en vaut pas la chandelle... et laisse tomber.

Bon, c'est un habitué d'Oniris, je me lance quand même... et c'est pas top. J'l'avais bien dit, mildiou ! Sur ce, j'en suis pas mort...

Désolé de vous le dire, la longueur n'a pas grand chose à voir la dedans.

Des lecteurs SF, doit en avoir 5 sur ce site (moi compris).

Du coup... j'écris autre chose... J'ai d’ailleurs une idée de scénario à louer : L'histoire d'une jeune fille amoureuse d'un garçon qui est amoureuse d'une autre, que la première est tellement triste qu'elle se laisse mourir en souffrant très fort. Si en plus elle a un cancer, bonus assuré !

J'suis d'accord avec Ludi, j'en ais discuté avec chVlu , on écrit pour un lectorat. Soit on s'adapte, soit on va voir ailleurs.

Mais voilà, la qualité de ce site (de la cave au grenier) fait que je préfère m'adapter que de changer de crèmerie. Ais-je vendu mon âme pour des plumes ? Bof, vu ce qu'elle vaut...

Un peu décousu, mais voilà.

Pepito

Pepito,

Si le type n'a pas aussi un cancer de la prostate, ton scénario vaut pas tripette, ici.

Ludi
Déménageur de SF

Bonjour Jano,
J'ai découvert la nouvelle en rentrant de vacances. J'ai lu intégralement. Pas vraiment emballé mais je n'ai pas commenté car parfois on ne sait pas dire pourquoi l'on est ou non attiré par tel ou tel texte.
Robot

Ludi, je l'ai déjà tenté le cancer de la prostate, mais c'est pas passé à la sélection. Le CE à l’œil affûté.

Il est vrai que refiler un cancer de la prostate à une jeune fille (même amoureuse), çà l'était pas... futé.

Je vous remercie tous de vos interventions que j'ai lu attentivement. Elles m'ont redonné le moral et puis comme la France est en quart de finale ça va d'autant mieux !

J'aimerais répondre à certaines remarques.

Cat : « Sur Oniris je suis souvent stressée vu la cadence des nouveaux textes mis en ligne. J’aimerai tant pouvoir donner de l’attention à tout le monde »
C'est vrai, vu la fréquence de parution des textes et poésies, sans compter l'Espace Lecture, on se sent parfois découragé, débordé. Souvent je lis de belles choses qu'un manque de temps m'empêche de commenter. Difficile dans ces conditions de satisfaire tout le monde, je le reconnais.

« Ah ! que le poète est une âme sensible. Tel l’escargot il se recroqueville vite dans sa coquille dès qu’il se croit mal aimé. »
Disons qu'un texte où nous nous sommes beaucoup investis et qui rencontre une franche indifférence c'est effectivement une blessure d'amour-propre. Nous mettons tellement de nous-mêmes dans nos œuvres que nous ne pouvons rester insensible devant son fiasco.

Ludi : « un texte doit être formaté pour son mode de diffusion. Sinon, attendez-vous à des désillusions. » 
Je crains que vous n'ayez raison et ça me désole. Ça me désole de renier mes aspirations pour coller à la tendance, de mettre de côté mes goûts pour plaire à la masse d'internautes avides de zapping. Je crois cependant que ce n'est pas le support qui est véritablement mis en cause – celui qui a une démarche sincère de lecture peut toujours imprimer – mais comme vous le dites ce monde tweeter, ce monde saturé d'informations qui survole les choses et ne prend plus la peine de s'y arrêter.
Il y a donc bien une forme de paresse intellectuelle comme je le disais précédemment, mais qui n'est en fait qu'une adaptation forcée de l'esprit devant la multiplication des flux virtuels.

Tizef : « Ce serait d'ailleurs une bonne idée que d'ouvrir une catégorie "fulgures" dans la section "nouvelles" »
Il existe déjà sur la toile un site qui s'appelle « Fulgures » si mes souvenirs sont bons. Allez-y et vous verrez que la fulgurance d'une œuvre entraîne aussi la fulgurance des commentaires. Faut pas être exigeant pour aimer ce genre.

David : « Donc, moi j'écris court mais je voudrais que des auteurs qui font du longs continuent de venir engranger des déceptions sur Oniris, sinon, j'ai bien peur que plus personne ne me lise jamais. »
Sourire. Certes David mais je n'ai pas trop l'âme masochiste.

Pour finir, vous êtes plusieurs à dire que vous n'aimez pas la science-fiction. Je suis surpris de ce rejet quand on sait que c'est un genre inépuisable qui peut aller très loin dans la réflexion ou l'analyse des sociétés. On a trop souvent l'archétype Star Wars en tête alors que la SF peut être juste une idée anticipatrice introduite dans un texte réaliste. Je ne saurai que trop vous conseiller les lectures de Van Vogt, Asimov ou K. Dick.

Bonjour Jano,
Je me permet d'ajouter le superbe "demain les chiens" de Simak à ta liste de SF.

... pourquoi aller chercher si loin ;=)

- Cernes Ninjavert (41 164 c)
- Service public Socque
- Trop beau pour être vrai Colibam
- L'étable Jaimme (49 476 c)
- ...

Citation :

Ok *restons zen*

Vous avez tout à fait raison, vous avez tout résumé.

Salutation.

Citation :

Bien des fora qui acceptent des formats courts ne s'attachent pas à la constructivité des commentaires => si on aime les formats courts, on ne fait pas de commentaires constructifs ?

Jano, je suis heureuse que vous ayez retrouvé le moral. Et vive le football !!!


Citation :

C'est bien ainsi que je vois les choses.

Citation :

Sans être fan de SF, je suis d'accord avec vous. Le genre procure une liberté sans borne à l'imagination.