@Widjet - Oui, comme je te l'ai précisé, il m'est vraiment difficile de commenter. Je lis pas mal de textes mais de laisser un commentaire demeure un exercice qui me stresse. C'est une vraie corvée pour moi alors que pour certains, cela semble être un vrai jeu.

Olivier
Sans commentaire

@ Louis

Merci pour ce commentaire intéressant, comme toujours. Oui, il y avait moyen de faire différemment et sans doute avoir un rendu plus puissant, plus sombre. J'ai écrit le texte comme beaucoup d'autres, à l'instinct, comme je le ressentais à un instant précis. Si ce moment avait été autre, peut-être (ou pas) que le texte aurait été autre, lui aussi. Je ne sais pas. Je ne le saurais jamais.

En revanche, je ne pense pas que Nora rejette tous les hommes et notamment son ex, qu'elle souhaite plutôt épargner.


Widjet

@Pepito

Me laver de la tête aux pieds sans enlever mon peignoir… on peut y arriver mais c’est pas gagné.


Tu sais, ça s'ouvre un peignoir...

Contacter un tueur Serbe, c’est pas évident, mais en partant du gars qui m’a taxé un Euro à un feu rouge et de fil en aiguille j’ai obtenu un N°.

Mdr. En trainant dans certains quartiers malfamés et si tu fais pas ton timide, tu ramènes du monde tu sais

Au téléphone, je lui ais expliqué que en tant qu’étudiante, le mieux pour moi était de le payer en tickets restau universitaire. Il va voir, il doit me rappeler.


Blague à part, c'est un point qui m'a fait réfléchir lors de la construction de l'intrigue (pour rester un tant soit peu crédible). Et puis, je me suis dit qu'on pouvait estimer les parents assez aisés et qui lui envoient du fric régulièrement (comme il est sous entendu dans le texte) et comme elle dépense pas des masses pour bouffer et qu'un gars sans le sou ni foi ni loi pourrait accepter un contrat pour des centaines d'euros. Tirer par les cheveux ? Sans doute, un peu, j'en conviens.

Entre nous, ce qui m'a gêné (entre autres) et qu'il m'a fallu accepter pour poursuivre l'aventure de Nora, c'est que les parents (qui s'inquiètent) n'aient jamais rendu visite à leur fille (Marseille, c'est pas loin). Cette couleuvre, moi-même, je lutte encore pour l'avaler. Mais je pense et j'espère que le rythme de la nouvelle (en tout cas, c'était mon but) puisse attraper le lecteur par le colback très vite de sorte à ce qu'il ne rechigne pas (trop) sur ces (pas si grosses, je pense) ficelles.

Merci de t'être arrêté.

W

... bah, il te reste juste à ajouter :

- des parents distants, parce que Papa notaire voulait qu'elle fasse Droit comme lui.
- un héritage de sa vieille tante Amélie, justement fêté le soir du viol
- qu'elle est étudiante en informatique et spécialiste du web underground (là, les lascars à nœuds en soie rose, çà pullule...)

... ouais, ça fait beaucoup. ;=)

Allez, pour équilibrer, je connais une nouvelle ou le gars meure d'un coup de binette sur la caboche... alors qu'il a toujours sa bombe de cheval sur le crane ;=)))))))

Vous me faites doucement marrer, les novellistes, avec vos pinaillages sur le mode « c'est pas crédible »

La crème des chercheurs néerlandais spécialistes du Sida se faisant dégommer par un missile à 10 000 m au dessus de l'Ukraine, alors qu'ils se rendaient à un congrès à l'échelle mondiale, vous trouvez que c'est plus crédible ?

@stony

Merci de ta lecture.

Si un texte - de par sa forme surtout plus que par son sujet - devait ne pas trop te déplaire, c'est bien ce genre là (sans t'influencer nullement, "Petit Zarma", de par son style aussi très "parlé" aurait plus ou moins eu le même effet que "les hyènes", je pense). Je ne suis pas trop étonné de l'évaluation, mais à parler franchement, je n'aurais pas été étonné non plus d'une notation plus sévère (si tu l'avais posté, j'entends). Bref, pas important, l'évaluation, on s'en fiche un peu, je suis bien plus intéressé par ton commentaire qui m'a bien plu notamment lepoint essentiel (pour moi car je le connais bien sans vraiment chercher ou vouloir pleinement y remédier) :

1) la présence excessive de l'auteur/Widjet

Tu as certainement raison et Ludi me le répète également assez. Je gagnerais (et mes textes aussi dans certains cas) à être plus vigilant là-dessus. Honnêtement, je pense que je serais capable de faire plus attention à ça, mais sans vouloir dire que je le fais exprès, je crois que je ne peux (veux ?) pas m'empêcher cette "gourmandise" là. Oui, c'est un peu ça, une sorte de sucrerie, une façon un peu facile certes (mais assez jubilatoire, j'avoue) de glisser un peu de moi, de mes coups de gueules, de mes plaisirs dans les mots, les pensées de mes personnages. Et puis, comme tu le dis, en plus de me plaire (et c'est important pour moi de me plaire), ça trouve aussi un certain écho auprès de lecteurs. Alors, j'essaie de ne pas le faire n'importe comment, je fais assez gaffe (mais visiblement pas assez pour toi ou Ludi) pour que ça ne soit pas trop hors propos/sujet ou alors trop éloigné de la psychologie du personnage en question. En ce qui concerne, Leymergie ou Platini, franchement, je pense que quelqu'un comme Nora peut très bien penser comme moi .

Mais cela m'a souvent joué des tours, je le confesse !

Par exemple, pour le personnage du "garçon suisse" (tu n'as pas lu, je crois...non,non, je ne te demande pas de le lire) dont la tirade sur les écolos était trop violente compte tenu du personnage plutôt bien élevé que j'avais inventé (c'est pourquoi, j'ai modifié ce passage lors d'une seconde mouture)

Mais, je sais que votre point (Ludi et toi) va me faire (re)cogiter là-dessus car il est valide et même si ça m'emmerde de me priver de ça, je sais que c'est step à franchir pour gagner en maturité dans l'écriture (mais est-ce que j'y tiens vraiment ? J'avoue que ça dépend des jours).

Je prends également ton point sur le côté narrateur qui parfois prend aussi le pas sur l'intériorité du personnage. Merci de cette nouvelle piqure de rappel.

W

Salut, Widjet,

Je n'ai pas voulu lire ce sujet avant de lire ton texte et de le commenter.
Je suis surpris en apprenant que ce serait ta dernière nouvelle avant longtemps. Pour une fois que j'arrive à en dire (sincèrement) du bien, c'est pas de pot pour moi.

Ecrire un roman, c'est toute une aventure en soi, probablement longue comme tu le prévois. Je ne doute pas qu'à un moment ou un autre, il te sorte par les trous de nez. Pourquoi, alors, pour te détendre un peu et repartir ensuite avec une motivation toute neuve, ne pas écrire une chtite nouvelle ?
Et puis, quand on a pris l'habitude d'être lu régulièrement, le travail solitaire devient plus difficile à poursuivre sur une longue durée.

Bref, à bientôt.

J'espère quand même qu'on te "verra" encore, même si ce n'est pas pour te lire en nouvelles.


EDIT : Oups, tu m'as écrit pendant que je t'écrivais... Bon, vais te lire...

Citation :

Pas faux.

Je verrais bien comment ça se passe. Mais même une "chite nouvelle", ça me prend du temps, alors, je sais pas. On verra bien.

Mais non, je ne pars pas, je reste toujours bien (trop d'après ma femme) présent.

Comment feriez vous sans moi ?

W

@Cat

Merci pour ce commentaire et cette évaluation même si, même si...Enfin bref

Oui, je ne cherchais pas à faire un grand mystère de l'intrigue (à la limite, je pense que si mystère il y a dans les premières lignes, cela concerne davantage le contenu de la boite).

Je suis content que le texte t'ait plu car je redoutais les réactions des femmes sur ce sujet. Je m'attendais à un "encore un mec qui croit savoir comment une femme vivrait ce genre de traumatisme", je suis soulagé que cela ne t'ai pas effleuré (ni à socque ou à Colinede). D'un autre côté, je n'ai pas voulu entrer dans les détails...

Le passage sur le miroir pourrait être amélioré, mais je ne suis pas certain de vouloir dépeindre précisément Nora (c'est pourquoi, la couleur de ses yeux ou cheveux - même tondus - n'est, je crois, pas mentionné etc...

Merci donc d'avoir lu et ressenti la folie destructrice, mais aussi la douleur de cette femme

@Colinede

Particulièrement satisfait - et fier même - d'avoir ta "validation" sur ce texte. Bah oui quand on a écrit un texte viscéralement fort comme le tien (Attaches pour le rappeler aux autres qui ne l'auraient pas lu), forcément ce commentaire flatteur revigore un peu (et au passage atténue un poil la déception de mon deuxième opus de l'inspecteur Widjet, que je considère toujours comme méritant bien mieux que l'accueil reçu, mais bon, c'est le jeu...).

Je suis surtout content que le biais de l'enfance (via le personnage imaginaire de Lola, mais aussi les petites choses comme le ruban, par exemple pour répondre à ton point) ait trouvé résonance dans l'interprétation que tu as fait de la nouvelle. Figure toi que l'idée d'un double enfant et fantasmé de Nora m'est venu vraiment à la fin, je ne regrette pas ce rajout qui donne selon moi une portée émotionnelle plus forte au récit (il fallait, je pense, une partie lumineuse à cette Nora du passé pour contraster le côté sombre et inexorablement fatal de la "nouvelle" Nora).

Bref, merci les filles!

Widjet

@ Jaimme

Je commençais presque à m'inquiéter : quoi, Jaimme ne m'a pas rendu visite ? Mon Dieu...

Merci pour ton com, désolé de ne pas t'avoir embarqué plus que ça même si en effet je comprend ton point d'achoppement sur l'irrégularité de la tension. Mais apparemment, tu ne t'ai pas ennuyé (ouf !) et tu n'as pas tiqué sur l'étude psychologique du personnage principal.

Comment a t-elle retrouvé les types ?

Je ne le dis pas dans le texte (c'est plus confortable, même si j'aurai pu mais à mon sens cela n'apporterait pas grand chose au récit ou à l'objectif que j'avais en tête), mais à bien y réfléchir les pistes sont possibles (puisque rien ne dit qu'elle ne les connaissait pas avant ne serait-ce que l'un d'eux), ou alors qu'elle ai mené son enquête en trainant à des heures indues dans les rues de Marseille. Cela me semble plausible.

Widjet