Molitec, il y a un moment où il faut se lancer. C'est la seule manière de savoir ce que vaut réellement votre écriture. Vous parlez d'apprentissage, il se concrétise justement par la confrontation avec le regard des lecteurs.

Coline Dé, le récit commence deux ans après la mystérieuse disparition des humains. L'incompréhension et les interrogations du narrateur sont donc passées. Il se situe maintenant davantage dans une espèce de résignation, d'acceptation de ce phénomène inexplicable et cherche surtout à s'adapter. Ce qui peut expliquer cet apparent « flegme du personnage » que tu évoques.
En fait ça ne m'intéressait pas beaucoup de lui faire chercher désespérément une réponse, je préférais insister sur comment il s'en sortait.
Néanmoins tu n'as pas tort, comme d'autres, de regretter le peu d'« émotion à ce texte », l'absence de tourments du narrateur qui paraît en effet étrangement zen dans son attitude. Je suis en train de retravailler ça, d'où l'apport capital des commentaires. Merci de ton passage !

Excusez de m'immiscer dans cette petite conversation somme toute sympathique.

Pour ma part je trouve ce "flegme" plutôt judicieux, et même bien amené. On peut comprendre qu'après deux années passées à être désespéremment seul, la résignation l'emporte sur toute autre chose. Qui plus est, ce flegme apparent reflète bien la psychologie du personnage d'avant ce "cataclysme", cette disparition soudaine de toute présence humaine. J'adhère vraiment à ce type de profil, d'autant plus que la nouvelle est extrêmement visuelle. Ainsi, les aventures que vit notre héros contribuent de fait à mettre en place le personnage sans qu'il y ait besoin d'en faire plus.

A mon humble avis bien sûr.

Fantastiquement vôtre,

Wall-E

Jano, je ne sais pas si vous comptez poster les modifications, mais dans tous les cas je serais curieux des les lire ! Si vous souhaitez d'autres retours, n'hésitez pas à envoyer votre nouvelle version par MP !

Tout comme Shepard, je serai curieux aussi de lire votre texte Jano, si vous souhaitez avoir d'autres avis n’hésitez pas a m'envoyer la nouvelle version.

Concernant votre réponse:
"Molitec, il y a un moment où il faut se lancer. C'est la seule manière de savoir ce que vaut réellement votre écriture. Vous parlez d'apprentissage, il se concrétise justement par la confrontation avec le regard des lecteurs."
Tout a fait d'accord.
A bientôt.