Je suis moins sensible que vous aux choix des prénoms dans la littérature. Je pense au contraire qu'un "Eugène", par son côté désuet, peut apporter de la personnalité à un héros. Tiens, ça me fait penser à Hercule Poirot ! On ne peut pas faire plus ridicule, vous êtes bien d'accord, et pourtant ça colle parfaitement au bonhomme. Je crois que toutes les libertés sont possibles dans ce domaine tant que le personnage a une épaisseur psychologique.

ah mais que voilà un débat intéressant... les prénoms des personnages ! Vous devriez ouvrir un fil pour en discuter plus largement.
Pour moi, c'est un casse-tête. Je rejoins en partie nemson: je cherche toujours longuement le prénom. Il définit l'âge, en général (une sylvie n'aura pas le même âge qu'une manon, donc ça donne une info sans avoir à l'écrire), parfois même le milieu social. Il peut aussi être transparent (pour moi, Jérôme est totalement transparent, par exemple, donc ce nom ne m'a pas gêné), ce qui donne encore une autre latitude à l'auteur.
Je ne vous parle même pas des personnages issus de cultures où le prénom a un sens précis...

Vous reconfirmez Hersen, l'introduction est carrément indigeste. Je suis bien d'accord avec vous. Et le final trop court ! Grâce aux commentaires je m'en rends compte avec d'autant plus d'acuité et j'essaie d'améliorer tout ça. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je trouve vos histoires trop gentilles. Dans la plupart des miennes vous trouverez du sexe, du sang et des larmes. Le côté extrême de la vie...
Votre remarque sur le feu m'a étonné mais si mes souvenirs sont bons je crois que vous résidez dans l'Algarve portugais. Pour y être passé cet été, en effet c'est sec et archi sec !

En fait, j'ai parlé du feu et ce qu'il en a résulté dans ma lecture pour ce cas précis. Je voulais surtout expliquer que dans une fiction, les faits réels auxquels se raccroche l'histoire ( s'il y en a et ce n'est pas une obligation ) doivent, eux, être très crédibles pour que la part fictionnelle, du coup, ait un sens que le lecteur ne remettra pas en cause.

Je ne suis pas sûre,Jano, que du sexe, des larmes, du sang soient une condition pour que l'histoire soit forte. Car nous parlons alors de la forme, pas du fond. Le fond est ce qui nous mènera à une réflexion ou non, la forme est ce qui fera que nous trouverons le texte adapté à notre goût de lecteur.

Je suis quant à moi une lectrice très éclectique. La forme me gêne rarement. Mais trash juste pour être trash, je n'y vois pas un grand intérêt.
Je comprends cependant ce que vous voulez me dire depuis ma première publication sur Oniris. Mais je ne pense pas que vous "devez" aimer mes textes. ( enfin, j'aimerais autant qu'on m'aime, il ne faudra pas vous gêner si un jour vous en aimez un ! ) Chacun propose ce qu'il est. Dans ce sens, les évaluations sont quelquefois plus épidermiques que littéraires.

Je ne crois pas que je fasse du trash Hersen, j'aime simplement introduire des éléments frappants dans mes récits, avec cette obsession de tenir en haleine le lecteur. Mais comme vous dites, il existe bien d'autres moyens pour captiver ! Heureusement...

Merci beaucoup Ameliano d'avoir lu cette longue histoire sachant que le français n'est pas votre langue maternelle. Je vous tire mon chapeau ! Vos compliments me touchent et me font croire que je ne me débrouille pas trop mal pour raconter des récits plutôt effrayants.

Jano, je parlais en général, pas spécialement de vous !