Bonjour Arielle,

Je vous répondrai bien volontiers mais, étant assez occupé, je ne pourrai le faire de suite étant donné que, vu le nombre de pattes cassées, votre libellule s'apparente plutôt à une scolopendre.

Un peu de patience,

Pierre.

Bonsoir Arielle, Vous voudrez bien m'excuser d'avoir tardé à donner une suite à votre commentaire. Comme poster ici un poème serait une façon d'éviter le filtre des correcteurs, j'ai pensé qu'il serait plus adéquat de créer un lien externe. Vous trouverez donc ma réponse à l'adresse 01032016.blogspot.be Au plaisir de vous lire.

Je ne suis pas parvenue à mettre un commentaire dans le lien que vous me laissez Nemo je me permets donc de le glisser ici :

Merci infiniment, Nemo, d'avoir accordé à ma bestiole l'attention de votre oeil pointu. Je crois qu'il vaut mieux que nous en restions là concernant cet échange : Il parait évident que nous n'avons pas du tout les mêmes conceptions concernant la poésie.
Pour vous, elle n'est recevable que sous ses formes fixes, petit doigt sur la couture du pantalon.
Pour moi, c'est une musique des mots qui n'est qu'accessoirement rythmée par le métronome des règles du classique.

"Ne comprenez-vous pas que des vers erronés
Ne font que de la prose avec des assonances ?"

Dans les poubelles de la littérature je suis prête à rejoindre avec enthousiasme Baudelaire et ses petits poèmes en prose, Apollinaire et la plupart des titres d'Alcool, poèmes ratés s'il en est(relisez "Le pont Mirabeau") ainsi que quelques autres rats pesteux qui sont la honte de notre langue.

En toute outrecuidance je vous souhaite une excellente journée
Arielle

Bonjour Arielle,

Me suis-je mal exprimé ?
Je dis que quand on prétend écrire une forme fixe, on doit en respecter les règles sous peine d'être jeté à la poubelle.
Dans les concours, la poubelle, c'est le refus, sur Oniris, c'est le néo-classique !

Que je sache, Apollinaire, Aragon, Prévert, etc. n'ont jamais prétendu écrire une schaltinienne, un virelai et autre villanelle qui n'en sont pas.
Et quand il écrit un sonnet (irrégulier et layé), Apollinaire respecte scrupuleusement la prosodie :

Lundi huit février ma biche
Ma biche part
Suis inquiet elle s'en fiche
Buvons du marc

Vrai qu'au service de l'Autriche
Patate et Lard
Le militaire est très peu riche
Je m'en fou car

Il peut bien vivre d'Espérance
Même il en meurt
Au doux service de la France

Un Artilleur
Mon âme à ta suite s'élance
Adieu mon coeur



J'espère que je me suis mieux fait comprendre.
Nous en resterons là puisque vous le souhaitez.

Bien à vous,

Pierre.

petite correction au vers 8 : "je m'en fous car"

Citation :

Je laisse aux Oniriens concernés le soin d'apprécier un tel jugement !

Merci jfmoods d'avoir bien voulu ausculter cette pauvre libellule boiteuse qui se cachait au fond de son cocon. La voilà toute guillerette sortant de tes doigts de magicien