encore une fois je n'ai pas lu le texte mais je ne pense pas me tromper en disant que tu évoques les pacifistes, la lumière comme tu dis. Pas de méprise c'est louable et nécessaire comme intention dans ces temps sombres et paranoïaques. Mais il eut été pour ma part plus audacieux et plus intéressant d'évoquer tous ceux qui sont entre la lumière et l'obscurité : ceux qui se taisent, ceux qui n'osent pas, ceux qui ont peur (de condamner du fait des représailles ), ceux qui préfèrent ne pas voir, ceux qui minorent, ceux qui cautionnent sans l'avouer...

Bref ceux qui pour de bonnes ou mauvaises raisons laissent faire...

Dans un prochain texte?

Bonjour stony !
Voici le passage que je retiens particulièrement dans tes explications :

" ... Il me semble que nous sommes arrivés à un point de nos sociétés où l’urgence n’est plus de dénoncer le fond vers lequel elles se précipitent, puisqu’elles l’ont déjà atteint, mais au contraire de trouver les moyens de rebondir en recensant ce que l’on peut encore y trouver de positif, car il y a pourtant bien des choses positives et essentielles à y trouver ... "

J'ai apprécié cette "anecdote" contée sur le vif, avant que des influences extérieures ne viennent parasiter ton ressenti.

Citation :

C'est gentil tout plein mais la merde déjà installée vous la gérez comment ? Avec des mots ? Sincèrement c'est gonflant de passer en mode justification pour ne pas passer pour un pourri.

Oui y a du positif. Oui et heureusement
Oui y a du préventif a faire avant tout.
Oui pour tout ça et ça commence chaque minute de chaque jour. Avec le bonjour quotidien, le s'il vous plaît et le merci. Je sais et j éduque mes gosses dans ce sens. J'ai vécu et donné à chaqu fois que j'ai pu et je le fais et ferai toujours.

Je suis saoulé des moralisateurs a deux balles qui ça se trouve ont beaucoup moins fait que moi en matière de tolérance et miséricorde (dans mes vertes années africaines)

Mais que ça vous plaise ou non y en a aussi pour qui c est trop tard. Vous l'entendez ça ? C'est triste, un constat d'échec tout ce que vous voulez, mais ce sont des cas foutus, lobotomies a un stade irrécupérable. C'est terrible mais c'est ainsi et vos aspirations, votre lumière divine, ils s'en font des suppositoires. Vous pensez pouvoir sauver tout le monde y compris ceux qui n'hésiteraient pas a vous saigner et qui aveuglés par la haine et la bêtise ne vous laisseraient pas le temps de prononcer un mot.

Ce n'est plus de la naïveté c'est de la couardise.

Je l'ai déjà dit : je suis open sur pleins de choses. Mais voilà tu flingues ma femme et mes gosses et détruit tout ce que j'ai modestement tenté de bâtir et bien vos condoléances et vos droits de l'homme je vous les enfonce dans votre gosier pour rester poli.

Voilà c'était Widjet, l'influence extérieure vêtu de sa chemise hawaïenne

Widj,

Je ne fais pas allusion à Facebook. Je ne me le permettrais pas, considérant qu’il s’agit de ta sphère privée, en tous cas d’une sphère disjointe de celle d’Oniris qui n’a pas à être évoquée ici. Je fais allusion à deux ou trois posts, sur Oniris donc, écrits après les attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper cacher et que la modération, d’ordinaire très prompte à intervenir pour des broutilles, a laissés en place.

Je crois que notre désaccord est moins important que tu le penses et j’espère pouvoir le définir le plus simplement possible. Si un salopard se fait buter lors d’un assaut (à condition tout de même qu’on ne soit pas dans le far-west et qu’on ne prenne pas le prétexte d’une situation extraordinaire pour se permettre n’importe quoi), je ne regrette pas qu’une source de danger soit tarie. Je ne m’en réjouis pas, mais je ne le regrette pas non plus. Disons que j’en ressens du soulagement, mais sans haine. Ce soulagement ne vient pas de la satisfaction d’un besoin de vengeance, mais de l’assurance qu’au moins celui-là ne fera plus de mal à personne. Je te suis entièrement dans ce que tu écris : on ne peut pas faire l'autruche et ignorer qu'un problème se pose.

Pour autant, je n’aimerais pas du tout voir ce type pendu par les couilles et ce n’est pas par respect pour lui, mais par respect pour l’humanité, pour toi, pour moi. Si je devais voir un tel spectacle, je me sentirais sali en tant qu’être humain. Le traitement dégradant imposé à un être humain, qu’il soit mort ou vivant, quoi qu’il ait fait, je le ressens comme imposé à moi-même. Indépendamment de ce qu’a pu être ou a pu faire Kadafi et indépendamment de toute considération pour ce type, je me suis senti personnellement sali en le voyant se faire lyncher. Ce n’est pas Kadafi qu’on a lynché, c’est l’humanité qu’on a lynché. Je le ressens comme ça. Je pourrais peut-être l’écrire autrement… Considérons que chaque individu est une occurrence du concept qu’est l’espèce humaine et que ce concept est matérialisé par son enveloppe charnelle. Je peux accepter qu’on détruise l’occurrence, mais en aucun cas le concept car je suis moi-même une occurrence de ce concept, comme l’est chaque être humain.

J’espère avoir pu être clair et qu’il n’y ait pas ou plus de méprise. Saisis-tu ce que je tente, maladroitement peut-être, d’expliquer ?
Je n’ai pas de respect pour un type qui bute de pauvres gens, j’ai seulement du respect pour l’être humain qu’il est, pour l’humanité qu’il incarne.

OUI!

C'est pour ça que, devant un criminel particulièrement affreux-je ne détaille pas- vous comprenez- ce que j'éprouve TOUJOURS n'est pas un sentiment de Haine...mais de honte...

Stony je comprend parfaitement ton point mais pour moi ces mecs en commettant ces actes je les aies rayé (mais il se sont rayés eux même bien avant) du rang de l'humanité. Ils n'en ont que l'apparence mais un peu comme les créatures dans la série V (tu connais je pense), sous l'épiderme c'est un vert. Le vert de la rage qu'ils incarnent.

Ces ordures peuvent représenter 0,01% de la population ce sont eux dans les faits (la vraie vie pas nos aspirations nos rêves nan ce qui se passent tous les jours ou presque partout dans le monde) mettent tout le monde à genoux.

Nous on fait quoi ? On enterre nos morts, on fait des manifs, des apéros en terrasse en gueulant stupidement des "même pas peur" mensongers (je ne blâme pas, j'ai la trouille mais moi je le dis) en attendant la prochaine sauvagerie de masse.

Alors naturellement si un jour (comme ça m'est déjà arrive) quelqu'un avec une djellaba me dépanne je me reprocherais mes vilaines pensées dictées par la douleur et l'impuissance de pouvoir trouver une solution adaptée mais en ce moment ce que je vois j'entends je pressens bah je me dis que si on ne fait rien de puissant (manière forte pas de la branlette diplomatique ) contre ceux pour qui il est trop tard (et en parallèle naturellement sauver ceux qui sont en train de tomber dans cet enfer) on va le payer encore plus cher. Nous (quand je dis nous je parle de ceux qui ont le pouvoir et de l'influence pas nous autres qui a notre échelle continuons en respectant notre semblable) devons changer radicalement notre paradigme

Bonjour Widjet ! Désolée de t'avoir mis en colère mais tu n'as pas besoin de te justifier. Chacun gère sa vie et ses convictions comme ça lui convient et n'a de compte à rendre qu'à lui même. Personnellement je pense que les sociétés occidentales mettent trop souvent leur nez là où elles ne devraient pas, en présentant généralement leurs systèmes de fonctionnement comme modèle à suivre. On assiste seulement maintenant aux conséquences de cette façon de faire qui dure depuis ... depuis ... depuis ...