Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Onirien Confirmé
Inscrit:
26/01/2016 15:50 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Évaluateurs Post(s):
450
|
Merci hersen pour votre réponse,
Je suis d'accord avec vous sur l'emploi de drupe : c'est techniquement bancal -vous donnez une explication que je partage- mais j'ai opté pour la musicalité. Je trouvais que Les drupes d'Édiacara sonnaient mieux que Les akènes d'Édiacara, ou pire : Les spores ... :=°. Effectivement, Cheng cède à l'invitation au voyage, il s'y adonne, s'y abandonne, pour atteindre des contrées de "Luxe calme et volupté. ". Votre comparaison avec la narcose des profondeurs est très proche de ce que j’ai souhaité glisser dans le texte. En fait, entre la version que vous avez lue –fin mars- et la publication définitive j’ai ajouté, en phase de correction, une référence au transhumanisme afin que mon propos transparaisse mieux (c'est dans le dernier paragraphe). Huǒlóng évoque, au niveau de l’humain, ce que vous relevez dans les drupes concernant la diversité végétale : un homme transformé réalisant un voyage immobile riding the dragon.
Contribution du : 03/05/2016 10:39
|
|
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Bonjour Melvin,
Vraiment passionnant et instructif, votre forum ! Je me dis éloignée de la SF, mais je crois qu’avec les ans qui s’accumulent j’aime de plus en plus le tout possible qu’elle permet. En fait, il suffit de tomber sur le bon auteur et le bon style pour se laisser embarquer vers l’utopie, n’est-ce-pas ? Et puis il faut le dire, votre titre est accrocheur en diable ! C’est pourquoi j’ai été lire Les drupes d’Ediacara. Un titre qui tinte bien à l’oreille et roule avec plaisir en bouche. Mazette ! Epoustouflant voyage dans le vide de l’entre-deux monde. Moins enthousiaste, dites vous ? Je ne suis pas d’accord. Je constate la constance dans vos histoires, du héros qui fait corps avec la machine pour plonger dans le vide abyssal sidérant, d’où il peine à revenir une fois qu’il a goûté aux incroyables frissons. http://www.oniris.be/nouvelle/melvin-les-drupes-d-ediacara-3933.html#comment107754 Pour rajouter à vos autres paragraphes, je vous dirais que, piètre cinéphile, j’ai attendu le hasard pour voir Avatar à la télé, sans 3D donc, mais il subsistait toutefois assez de magie dans certaines images. Plus encore que les scènes forestières, c’est l’osmose qui se crée pour la vie, chacun avec « son » dragon volant, qui m’a enchantée. Vous pouvez constater qu’il s’agit là encore d’une histoire de vols vers les confins où l’on pénètre l’infini et devient plus fort grâce aux pouvoirs de l’un mêlés à ceux de l’autre. ^^ Merci pour vos conseils sur Wim Wenders que j’avais découvert avec Paris Texas, surtout pour la musique de Ry Cooder, et excusez ma petite provoc sur 2001. Avoir retenu le nom du réalisateur prouve mon respect pour ce cultissime film, et mon esprit naturellement enclin à la taquinerie ne voulait que titiller un peu le passionné du genre que vous semblez être. Du Nirvana, je ne connais que les sensations rêvées, espérées, et très peu les noms qui lui sont associés. Le décryptage m’a donc échappé à la lecture de votre nouvelle, consciemment du moins tant il est troublant que j’ai employé le terme en dissertant sur mon ressenti. Bizarre, ne trouvez-vous pas ? Je m’en vais de ce pas relire l’histoire du Huǒlóng et celle des Drupes d’Ediacara … Cat PS : Oups, j’oubliais de vous remercier pour bien vouloir jouer de vos relations pour nous réserver le biplace en partance pour le merveilleux. Marite, êtes-vous prête ? PS 2 : à très vite de vous relire, ça va de soi…
Contribution du : 03/05/2016 13:56
|
|
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Organiris
Inscrit:
18/07/2009 20:05 Groupe :
Évaluateurs Primé concours Comité Editorial Groupe de Lecture Responsables Edition Onirateurs Onimodérateurs Correcteurs Auteurs Membres Oniris Équipe de publication Organiris Post(s):
17908
|
Melvin,
merci pour votre réponse si agréable et délicate. En fait, je vais être très franc: j'ai été un peu dur dans mon commentaire ( et pourtant je l'ai édulcoré une première fois). Grosse colère donc. Et pourquoi? Parce que toute évidence vous avez tout ce qu'il faut pour écrire brillamment de la SF: les connaissances scientifiques, le vocabulaire, le style (oui, oui, je le sens), mais vous vous êtes laissé enfermer par la forme alors que le fond est essentiel en SF. Oui, Dick écrivait comme un pied en définitive (il ne fait pas l'ébruiter!), mais quel génie dans les idées. Où est le style chez Stephen King, mais quelle maestria dans la technique de la narration?! Partez d'une idée qui vous plait (et la vôtre dans cette nouvelle pouvait convenir) puis faites-nous rêver, ressentir. Inutile de faire étalage de vos qualités d'érudition: parsemez. Les connaisseurs de SF ne sont pas des starwarsiens, des geeks sans culture, il ne seront pas époustouflés par les mots mais par l'invention qui utilise les mots. Le sense of wonder. Le paradoxe de la SF (un des paradoxes) c'est que la poésie de Bradbury est loin de la technicité de Greg Egan, mais ils se rejoignent dans cette capacité à utiliser le merveilleux pour nous bouleverser. Au plaisir de vous lire à nouveau! Jaimme
Contribution du : 03/05/2016 19:46
|
|
_________________
"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême" F. Herbert |
||
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24 De Algarve
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Responsables Edition C.A. ASBL Onirateurs Onimodérateurs Équipe de publication Organiris Correcteurs Primé concours Comité Editorial Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
37310
|
Melvin,
Oui, je viens de lire le dernier § Les spores...oui, pas terrible ! Bonne soirée.
Contribution du : 03/05/2016 23:35
|
|
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
Inscrit:
15/11/2008 09:48 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
20252
|
Hello Cat ! Bien sûr, je suis prête, dès que le biplace sera lui aussi prêt ! J'ai commencé et découvert la science-fiction avec Barjavel/La nuit des temps puis Barjavel/Ravages en 1975 ... Oui je sais, ça fait une éternité. Après, j'ai littéralement écumé le rayon concerné du Centre Culturel où je résidais. Je n'en lis pratiquement plus mais le texte de Melvin m'a ramenée à cette époque ...
Contribution du : 04/05/2016 19:05
|
|
_________________
J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini. |
||
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Onirien Confirmé
Inscrit:
26/01/2016 15:50 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Évaluateurs Post(s):
450
|
Bonjour Cat
Je vous remercie pour votre lecture des « drupes » ainsi que pour votre commentaire. Je suis ravi que ce récit vous ait aussi accroché. Ha Paris Texas, LE film qui m’a fait aimer Wenders. La première scène avec Harry Dean Stanton cravate, costard et casquette rouge dans le désert, un bidon vide en main, le champ-contrechamp avec l’aigle … et cette musique sans laquelle le film ne serait pas tout à fait ce qu’il est. Quant à Nastassja Kinski en pull rose derrière sa vitre sans teint ! Au plaisir de vous lire et d’échanger très bientôt Melvin A. PS, Un très bon vol en compagnie de Marite
Contribution du : 08/05/2016 16:25
|
|
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Onirien Confirmé
Inscrit:
26/01/2016 15:50 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Évaluateurs Post(s):
450
|
Bonjour jaimme,
Je vous le concède, mes deux récits publiés sur Oniris ne sont pas de la SF au sens strict du terme. Mais dans quelle rubrique les classer ? Huǒlóng se rapproche d’ailleurs à un conte, comme le note, très justement, hersen. Vous êtes, à l’évidence, grand amateur de SF et je comprends votre désappointement (?). J’espère que mes prochains textes sauront vous accrocher, mais la forme est, pour moi, un élément essentiel dans ma pratique de l’écriture. Je vous trouve dur avec Philip K. Dick, certes, son style n’est pas toujours au top, mais sa folie (entre trips au LSD et écriture sous amphète pour régler dettes et pensions alimentaires, c’est en tout cas la légende qu’il a toujours cultivée) en fait un être vraiment à part. Nous sommes d’accord, Stephen King est le narrateur par excellence et « Écriture » est une mine pour qui souhaite se lancer (les vrais conseils d’un pro de l’écriture). Bradbury est un vrai poète aux idées incroyables comme ces personnages qui sont les livres qu’il mémorisent. Greg Egan enfin, là on touche à mon sens à du jamais vu. Mettre en scènes des objets mathématiques comme un ensemble de Canthor, des attracteurs de Lorentz, ou une frontière fractale avec en plus une réflexion passionnante sur les biotechs et le lieu (au sens lieu géométrique ;=) de la conscience, chapeau bas. Vous l’aurez compris je suis, moi aussi, admiratif devant ces auteurs, trop peut-être pour leur emboiter la plume. Je reste cependant un peu déçu que vous n’ayez pas cité Cordwainer Smith, ce bon docteur Linebarger qui est l'auteur de SF que je choisirai si je ne devais en garder qu’un seul ;=) Lors des échanges de ce forum, j'ai évoqué Ugo Bellagamba avec hersen. Vous connaissez peut être, il a déjà quelque peu publié. Il mène une démarche intéressante en diffusant son nouveau roman au travers de son site. Je pense que vous apprécierez. Au plaisir de vous lire et de continuer cet échange.
Contribution du : 08/05/2016 17:12
|
|
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Onirien Confirmé
Inscrit:
26/01/2016 15:50 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Évaluateurs Post(s):
450
|
Bonsoir hersen
oui nous sommes d'accord je ne regrette pas d'avoir choisi la musicalité à la réalité botanique ;=) Au plaisir de vous lire
Contribution du : 08/05/2016 17:14
|
|
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Onirien Confirmé
Inscrit:
26/01/2016 15:50 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Évaluateurs Post(s):
450
|
Bonjour Marite,
Merci pour ces références. J'ai découvert Barjavel au tout début des années 1980 et il demeure, pour moi, un auteur important. Si vous aimez son univers vous pouvez lire en ligne Le Tigre de la Lune, cette nouvelle lui est consacrée. Je vous souhaite un très beau vol en compagnie de Cat. Revenez tout de même vite. Au plaisir de vous lire
Contribution du : 08/05/2016 17:24
|
|
Transférer |
Re : Huǒlóng et au-delà des confins irisés |
||
---|---|---|
Onirien Confirmé
Inscrit:
26/01/2016 15:50 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Évaluateurs Post(s):
450
|
Bonjour Wall-E,
Merci pour votre lecture et votre commentaire, même si le style et le « parti pris » de sa construction ne vous a pas convaincu. Je vous renvoie à notre discussion avec jaimme sur ce forum tant vos remarques sont convergentes. Un grand merci en tout cas des auteurs que vous évoquez, certains me sont chers. « Face aux feux du soleil » n’est, bien sûr, ni un hasard ni un lapsus :=) Bonjour henriette, Oui je le concède, ce récit – comme mon précédent- est un peu barré. En fait j’ai plus écrit la chute en pensant à Burroughs qu’à Besson … mais on est bien, là aussi, dans une forme d’abandon qui touche, si ce n’est au psychédélique, tout du moins à l’onirique. Votre citation fait mouche, car c’est bien le passage que je préfère dans le récit Au plaisir de vous lire et de poursuivre cet échange.
Contribution du : 08/05/2016 17:40
|
|
Transférer |