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Re : A propos de "Une partie de campagne"
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Pouet : n'agissez pas ici comme la mouche du coche, ni LénineBosquet ni moi ne le désirons ; vous avez souvent prouvé que vous valez mieux que ça.


LénineBosquet : Je commence par exprimer un regret : celui que vous considériez un aspect de ma critique comme une attaque et une injure personnelles.
Il n'en est rien : je ne vous connais pas ; vous êtes sans doute le plus aimable des hommes ; ma critique ne porte ni sur l'ensemble des textes que vous avez publiés ici, ni sur votre propre personne : elle ne cible qu'un texte en particulier.
Cette critique n'est que l'interprétation que je fais de votre texte ; elle ne prétend pas à une vérité universelle, elle est l'expression de la vérité que j'en tire, selon ma sensibilité, mes impressions, ma grille de lecture.

Permettez-moi d'étoffer mon premier commentaire :

Votre sonnet m'a irrité.
Les mots que j'emploie sont l'écho de cette irritation. Si je l'avais commenté la veille, peut-être aurais-je été plus féroce ; si je l'avais commenté le lendemain, peut-être aurais-je mis un peu d'eau dans mon vin. J'ai choisi de conserver intacte ma critique parce qu'elle retranscrit la sincérité d'un moment, celui de ma lecture. Je reconnais volontiers que la critique est virulente mais parce que votre texte lui-même porte une forme de violence. Je disais que le reconnaissais cette virulence ; je l'assume également.

Voici pourquoi :

Votre sonnet est violent. Vous dites vous-mêmes qu'il contient des vulgarités.
Du point de vue de la forme, je l'ai trouvé assez mauvais, ̶ pardon ! mais les maladresses relevées par moi et d'autres lecteurs, peuvent être facilement perfectibles, je crois ̶ ; du point de vue du fond, je l'ai trouvé médiocre, ce qui est pire. J'en profite ici pour marteler le fait que tout cela est très subjectif. Ce fond, ce propos, résumons-le et mettons en relief ce qui ne m'a pas du tout séduit :

Un homme politique, hypocrite et vulgaire, qui vit dans une "bauge" (déshumanisé pour le coup) s'en va quêter le soutien du Notable "à l'échine et croupe", lui aussi déshumanisé, qui est "gras", vieille scie de la vision stéréotypée du Puissant mais rengaine dépassée, il me semble : aujourd'hui, dans nos merveilleuses sociétés occidentales, l'obésité concernerait plutôt majoritairement les humbles et les indigents, du fait de la malnutrition ou de la "malbouffe". Ce politicien ("pute à souhait") recherche parallèlement les suffrages du "votant" en particulier, des électeurs en général, de celles et ceux qui se déplacent jusqu'aux urnes pour accomplir un geste civique, c'est à dire de vous et moi, chers lecteurs, du votant, donc, qui lui aussi perd à l'occasion sa qualité d'être humain puisque vous nous dites qu'il est un de ces "bœufs à l'isoloir". De plus, tout électeur actif vivrait dans la "boue" : vous et moi, chers lecteurs.
Heureusement, un homme plus lucide que les autres, se dresse, prend le politicien au collet, montre l'exemple en lui bottant les fesses et, sous les applaudissements de la foule en délire (c'est à dire du lectorat), l'envoie se vautrer dans le fumier. Bauge, fumier, boue : ce sonnet ne sent pas très bon. Et ça ne vole pas très haut.
Les électeurs humiliés se rassemblent pour jouir de l'humiliation publique de son représentant. Il n'y a rien de plus bête qu'une foule.
Le thème, qui pourrait me plaire traité autrement, aurait mérité quelque chose de plus mâle, de plus subtil, ou de plus terrible que cette farce-là. Qu'on ne me demande pas de réécrire les tercets : ce n'est pas la mission du critique.

Dans ce sonnet, que je qualifierai désormais de simplement "populiste" (sans épithète politisée, après votre explication ci-dessus), vous flattez les bas instincts de vos semblables. Voilà qui me déplaît fortement et qui a suscité cette critique.

Quant à l'utilité ou l'inutilité de la poésie engagée, dire qu'un coup de feu est plus utile qu'un vers ne signifie pas que le second soit tout à fait inefficace. Cela dit, "Les châtiment" de 1853 sont un recueil admirable, mais le Second Empire ne s'est écroulé qu'en 1870, et je ne crois pas que "Souvenir de la nuit du 4" y soit pour beaucoup. Le capitaine Alexandre était, je crois, plus utile, en pleine Occupation, une arme à la main, dans son maquis des Basses-Alpes, que René Char installé à son bureau, une plume à la main.
Là-aussi, on pourrait s'échanger des exemples et des contre-exemples infiniment : l'essentiel est de se forger une conviction.

Cher LénineBosquet, je ne vous demande pas de vous attarder longuement sur les lignes que vous venez de lire ; j'ai simplement voulu, par respect pour vous, étayer davantage mes impressions, toutes personnelles, et en atténuer un tantinet l'acerbité.
Je sifflerais volontiers quelques verres de votre alcool préféré, en votre compagnie.

Bien à vous,
A.

Contribution du : 02/03/2017 19:16
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Re : A propos de "Une partie de campagne"
Expert Onirien
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C'est OK pour moi Antinoos, il y aurait bien 2, 3 trucs sur lesquels je pourrais revenir ( peut-être le ferais-je ultérieurement) mais je crois que l'essentiel est dit maintenant. Juste une chose, quand j'écris "bouge de bauge en boue" je veux juste dire "parcours la campagne" ou plutôt "vient salir ses jolis mocassins dans la fange" (on dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue dirait Delpech). Mais vous avez raison de parler de la violence de mon texte, j'aurais été déçu de ne pas recevoir de virulentes réactions en retour.
Cela va s'en dire que je serais ravi de même de partager ce verre avec vous.
A bientôt.

Contribution du : 02/03/2017 19:41
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Re : A propos de "Une partie de campagne"
Maître Onirien
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Bsr Antinoos,

Mouche du coche: désigne quelqu'un qui s'agite beaucoup sans rendre de réels services ou qui est empressé inutilement.

Alors, je ne m'agite pas, je donne juste mon avis sur votre commentaire, enfin si vous me le permettez bien évidemment...

Je ne prétends pas rendre service à quiconque.

Je ne suis pas empressé plus que cela, dans le sens de la prévenance (sauf avec ma grand-mère), et je ne me hâte que rarement, je vous assure.

Alors quoi? Vous réagissez à ma caisse de poppers? Cela faisait simplement écho à votre anus dilaté.

N'ayant pas employé d'expressions désobligeantes à votre égard et ne vous ayant pas pris de haut, j'aurais apprécié la réciproque, mais bon, tant pis.

Quant à ce que vous pensez, sur ce que je vaux ou pas...

Je ne souhaite pas polluer le fil de LénineBosquet mais je n'ai pas vocation non plus à me laisser insulter (gentiment certes), sans réagir.

Ceci étant, bonne continuation.

Pouet, lama enroué.

Contribution du : 02/03/2017 19:41
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Re : A propos de "Une partie de campagne"
Maître Onirien
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Juste pour ajouter en plus de mes excuses à LénineBosquet et aux éventuels lecteurs outrés par mon bzzzz bzzzz intempestif que je ne cherche absolument pas le conflit et que je n'apprécie pas non plus les empoignades virtuelles stériles.

J'apprends, avec mon psy sosie de Buster Keaton, à fermer ma gueule. C'est dur. Alors soyez indulgents.

Contribution du : 02/03/2017 21:46
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Re : A propos de "Une partie de campagne"
Expert Onirien
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Vous êtes tout excusé Pouet, c'était même plutôt rigolo ces histoires de poppers et d'anus dilaté puis, franchement, ça collait bien avec mon poème et son "cul nu face au pré", non ? Allez, bonsoir tout le monde, à bientôt.

Contribution du : 02/03/2017 22:24
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Lénine Bosquet
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