@Pierrick

Citation :
je re-confirme.
Et je re-re-confirme que ne pas rester cohérent et perdre le lecteur fait partie de l'effet de surprise souhaité.

Pour ce qui est de l'art de la chute, je pense que je vais m'écraser. ;-)

@plumette

Citation :

Mmm mais la mère ne se dévoile comme cannibale qu'à la fin du texte, donc tout le reste ne fait que décrire le système de flicage, non ? Pas sûr d'avoir compris où tu voulais en venir.

@silvieta

Merci pour cette belle synthèse des contributions de tous les commentateurs !
Et merci aussi de faire la pub pour le très bon texte d'Alcirion !
Du coup Grange se met à le commenter ! Excellent ! :-)

Alcirion avait choisi la catégorie Humour pour son texte. Avec la chute de PROCRATE, j'aurai peut-être dû le proposer dans Horreur, au final...

@Bartik
Merci pour le passage éclair ! Reste un peu, il y a encore de grosses bûches dans le feu et le vin chaud est succulent sur Oniris :-)

Leverbal,

c'est toi qui a utilisé le mot "confrontation" dans ton explication. Pour moi, dans une confrontation, on doit sentir un lien sous forme de comparaison ou d'opposition des deux éléments confrontés. Or, dans ta nouvelle, j'ai vu une juxtaposition de deux choses sans lien entre elles.
est-ce plus clair ainsi?

Plumette

Bonsoir Leverbal,

Donc, j'ai relu ton texte à la lumière de ton explication, j'ai encore une fois remarqué que c'est bien écrit et il y a une valeur "ajoutée", je veux dire que le nœud de l'histoire n'est pas le wc qui parle (qui rendait l'histoire assez banale) mais le cannibalisme de la femme. Là une question se pose naturellement, va t elle manger son enfant? Elle ne s'est pas transformée en insecte, elle grignote de la chair humaine...oui, le genre "horreur" m'aurait orientée d'avantage. On comprend mieux la "peur"

Donc, plutôt plus que moins dans mon appréciation (bien que l'idée soit insupportable).

De ce point de vue, une suite à cette histoire me paraît intéressante.

Quant au patronyme: Samantha Religieuse, il ne m'emballe toujours pas, il y a avait sûrement un moyen d'évoquer ses "petites déviances" autrement.

voilà, j'en conclue qu'il faut lire un texte plusieurs fois lorsque qu'un détail, quelque chose nous paraît curieux parce que l'auteur lui, l'a fait exprès.

vendularge

Bonjour Plumette,

Je pense que j'ai compris. La confrontation entre les deux formes d'inhumanité ne peut être lue qu'une fois la révélation finale... Est-ce qu'il est possible de l'apprécier sans relire le texte, comme vendularge ou hersen l'ont fait? Difficile à dire pour moi !
Merci en tout cas pour cet éclairage :-)

Merci vendularge pour l'appréciation à la hausse!
Pour le paronyme, je trouve intéressant d'avoir cet indice parsemé au fil du texte et qui ne prend son sens qu'à la fin. Est-ce qu'un autre nom ou un autre type de qualificatif permettrait la même chose? Je n'ai pas fouillé la question à fond mais je suis preneur d'alternatives!

Bonjour, Leverbal,

Comme quoi ouvrir un forum pour expliquer, c'est toujours bon à quelque chose ! :))

Le vôtre me permet de me rendre compte que, oh ! Horreur, je vous avais lu, j'avais préparé mon com' et puis... prise par le tourbillon de la vie j'avions oublié de le poster.

Donc, le voici, tel que fait le jour de ma lecture.

Comme je n'ai pas le temps, ce matin (mais je reviendrai), d'approfondir tout ce qui a été dit jusqu'à présent sur votre nouvelle, je vous laisse de soin d'éclairer mon commentaire.

A bientôt.


Cat

@hersen
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire en profondeur !
Ta contribution n'est pas du tout à côté du fil du forum, au contraire. Tu complètes très bien l'échange initié avec Grange sur la question du contexte. En effet, comme la description de la société est très sommaire, plusieurs interprétations sont possibles. Celle que tu as eu est intéressante. Tu as pensé que l'inhumanité de la société a engendré celle de Samantha, voire même que cette inhumanité s'est répandue à toute la population. Et rien n'interdit cette interprétation dans le texte.
Mais c'est en fait lui donner une portée beaucoup plus large que celle que j'ai envisagé. Si j'avais voulu porter ce message, mon choix de dispositif aurait sûrement été autre, et sans doute démultiplié. J'ai choisi le bot-pipi comme caricature, et pour moi SR est un cas isolé. Un grain de sable dans les rouages du système, aussi inhumain et désespérant qu'il puisse être.
Mais cette idée d'une déshumanisation globale est en effet un très bon prétexte pour une suite à PROCRATE, dans le même univers et avec un personnage différent. Merci beaucoup pour ça !

Pour le lien entre l'insecte et l'humain, j'ai dit à Grange qu'il y avait zoomorphisme plutôt que métaphore. À vrai dire, c'est encore plus simple. Le cannibalisme est une potentialité que l'homme porte au même titre que la mante religieuse. D'autres comportements sont purement animaux: le lapin et ses déjections, la chouette et ses pelotes (pour rester dans l'alimentaire). Transposer ces comportements serait du zoomorphisme. Mais le cannibalisme est déjà humain.
En fait, le recours au paronyme a deux fonctions : redoubler la déclaration de SR, pour éviter que celle-ci soit vue comme une simple boutade (hypothèse avancée par vendularge), et la préciser, en suggérant que, dans les formes possibles de cannibalisme, on est dans celle du rapport de partenaire sexuel avec la victime, et non l'eugénisme ou l'auto-mutilation par exemple.
Je ne sais pas si ça justifie mieux le recours à ce nom, mais en tout cas je le trouve très efficace, et difficile à remplacer pour cette raison.