Citation :

J'ai compris la même chose que Ludi. L'errance du narrateur n'est absolument pas pour moi une évidence. Moi j'ai compris une errance de Rose dans l'au-delà, mais j'ai lu votre poème sur une dimension spirituelle. Comme quoi l'interprétation des lecteurs ne peut pas être là même que celle de l'auteur.

Hâte de te lire en nouvelle. Je te commenterai peut-être si ta nouvelle n'est pas trop longue

Ne t'inquiète pas Corbi, tu ne me déçois pas du tout. Il est tout à fait légitime de penser à soi avant tout.

Ma chère Brume, au vu de ta phrase de conclusion, si ma nouvelle venait à franchir le sas qui démarque l'au-delà de l'eau d'ici, et pénétrer ainsi les antres de l’île mystérieuse d'Oniris, je te prie de me croire que je ne suis pas prêt de voir tes mots trempés soit dans du miel ou de l'acide sous ma publication

Eh oui je souscris aux remarques précédentes, notamment celle de Corbivan. La poésie ne se résume pas (seulement) aux règles et à la prosodie. Sinon je n'aurais pour ma part aucun texte publié ici (qui a dit tant mieux?...)

Après si tu ne prends pas de plaisir à écrire des poèmes, c'est autre chose. Mais se "flageller" pour une question d'usages " ou "d'avis" des uns ou des autres ("experts" ou pas)...

Zorino,

A propos de compréhension du texte, vous êtes-vous posé la question du sens de votre incipit : « Lorsqu’une vie perd brutalement toute sa raison… » ?
Ainsi rédigée, la phrase interrompue ne peut avoir pour moi qu’un seul sens : « Lorsqu’une vie perd brutalement la raison », c’est-à-dire est atteinte d’aliénation. Donc j’ai lu tout le poème avec cette idée que la princesse souffrait de troubles psychiques (dans l’ombre des tréfonds…) et finissait par mourir. Sans cet incipit, qui à mon avis prête beaucoup à confusion, j’aurais peut-être mieux compris votre texte.

Concernant l’assistent outre-tombe, si vous voulez parler de prononciation au quotidien, je pense que la très grande majorité prononce même « assist outre-tombe », ce qui dans ce cas précis donne un vers boiteux. C’est ça que j’essaie d’exprimer, c’est qu’on ne peut pas choisir la prononciation qu’on veut pour que ça nous arrange :)

Au plaisir de vous lire en nouvelle. Moi c'est simple, au premier paragraphe le style m'accroche ou pas :)

Je vous donne entièrement raison Ludi, il est vrai que mon incipit pouvait prêter à confusion.
Je tacherai de mieux choisir mes mots la prochaine fois.
Au plaisir...

Pouet, rassure-toi, je ne me flagelle pas. Je sais que j'ai un petit grain mais il se trouve du bon côté du bocal
Disons que c'était surtout pour approfondir et échanger. C'est un très bel exercice. Je trouve cela même très enrichissant.

Bonjour Plumette,
Merci pour votre passage et la sensibilité avec laquelle vous avez abordé cette triste réalité que vivent malheureusement certains enfants, victimes de la maladie. D'autres en revanche, sont victimes de la maladie des adultes. Il n'y a qu'à voir le massacre qui a eu lieu pas plus tard qu'hier soir.

Bonjour Michel,
Merci pour ton passage, ton appréciation et ton commentaire qui m'est très cher.
Si tu as eu un doute, c'est que je ne suis pas parvenu à bien m'expliquer. Tant pis !

Pour la petite explication, c'est ta 2ème proposition qui est juste.
Rose n'est plus de ce monde et un de ses parents (en l’occurrence, sa mère), l'évoque à travers sa vie outre-tombe et termine par son refus de vouloir continuer à vivre sans elle.

Merci Zorino pour cette précision qui me rend ton texte plus clair à présent.

Très bonne soirée
Michel