En tant que "nouveau", je persiste et signe mon "Passionnément"...comme Brume, j'ai visualisé moi-même les décors, j'ai lu cette longue nouvelle sans m'ennuyer une seconde, et j'y ai trouvé ce que j'aime, une atmosphère au service d'une histoire bien ficelée et prenante, c'est pas tous les jours qu'on se régale en lisant une nouvelle...

Citation :

Je t'arrête, mais non.

Je m'attends jamais à des textes d'exception sur ONIRIS.
En 10 ans, j'en ai lu 10 grand max (ce qui ne veut pas dire que je les aurais évalués ainsi).

Donc non. Mais je m'attendais à du assez bon ce qui selon ma grille de lecture est déjà bien .

Enfin, je ne suis pas d'accord pour le style et donc forcément pour la qualité de conteur...Mon commentaire l'explique, je ne me répète pas.

Mais je ne parle que de cette histoire, pas de façon générale.

Mais je ne suis pas là pour convaincre quiconque.

Je prends acte des évals, mais pour moi ces notes maximales, c'est (toujours pour moi) incompréhensible (surtout quand je me remémore de ceux qui ont 5 plumes - voir rubrique les meilleures nouvelles)

Widjet

Brume

Je fais appel aux anciens car je les connais un peu comme auteurs, mais surtout comme lecteurs. Cela ne veut pas dire que je suis systématiquement d'accord avec leur avis, mais ils ont des solides références (notamment Jaimme en SF même si dans la SF y'a pleins d'autres catégories) et en matière d'ambiance ils savent y faire. Et niveau écriture, c'est pas des manchots (car oui je peux ne pas aimer un texte tout en lui reconnaissant d'évidentes qualités stylistiques et comprendre ainsi pourquoi certains les notent de façon maximale)

Naturellement, je peux me tromper sur eux aussi.
Mais je serais étonné.

OK, je vais être direct.

Quand un lecteur qui se dit amateur de thriller, de polar ou de romans noirs dit adorer les romans de Michel Bussi, Harlan Coben,etc...
je me dis alors qu'il est amateur, mais en aucun cas connaisseur du genre voire qu'en fait il n'en jamais lu.

La littérature notamment de genre (thriller, polar, roman noir, SF...) c'est comme le sport, ça fonctionne par paliers. Qu'on commence par du Harlan Coben pour commencer, normal, mais une fois qu'on a franchi les étapes, on tape du côté Ellroy, du Thompson, du Burke, du Leonard (et du Lehane pour descende d'un cran et être dans le plus "divertissement") et d'autres. Et après quand on relit du Bussi, bah...on lit plus d'abord, on balance car j'aurai le sentiment de lire "Le polar pour les Nuls".

Mais ça n'est que mon avis (le plus subjectif donc) mais je le revendique et je l'assume.

Enfin, et je le dis souvent, des auteurs (mêmes des pros) qui savent écrire de bons dialogues (c'est presque de la littérature à part les dialogues) c'est pas fréquent alors quand ton texte représente les 3/4 du récit, t'as intêret d'être bon.

Or, je maintiens, ici, c'est nul.
Et je parle même de la crédibilité en fonction du contexte.

Et si je passe pour un prétentieux, je m'en fous car j'accepte d'être à mon tour un apprenti pour pleins d'auteurs/lecteurs/commentateurs autrement plus expérimentés que moi en matière de littérature ou de genre (le jour où j'ai dit que dans le genre historique Christian Jacques c'était pas mal, on s'est bien foutu de ma gueule et je comprends pourquoi depuis !).

Je vais cesser de m'expliquer, je cherche pas de polémique.

Chacun pense comme il veut et moi, en tant que lecteur je pense que je mérite mieux que ce texte fusse t il considéré comme exceptionnel ou excellent par 90% de ses lecteurs.

Widjet

Avant qu'on me fasse la remarque, oui je sais que c'est un site d'auteurs amateurs (je débarque pas ici) donc je ne compare aucun de nous à des pros (certains en revanche sont à mes yeux quasi pros ou semi pros)

Mais vu mon background de lecteur y'a un seuil sous lequel je suis dans l'incapacité de descendre.

W

PS : je dois me faire des films, mais depuis, toutes les évaluations qui suivent ne sont pas bonnes. Je vais regretter d'avoir répondu à ce fil, moi....

Widjet

Je trouve ça particulièrement sain qu'un texte ne fasse pas l'unanimité. Si ton coup de gueule a réveillé ceux qui n'ont pas aimé cette nouvelle et qu'ils le font savoir, tant mieux.

Shepard
Je comprends la déception de ne pas trouver un récit plus noir, et que cette happy end puisse agacer. Je vais dire un secret, j'écris assez peu de happy end.
En fait je crois qu'en écrivant cette histoire je réglais moi même mes comptes avec une télé qui me fait de plus en plus gerber. C'est probablement pour cela que le David de cette histoire terrasse Goliath. Et bien entendu, dans la vraie vie, aucune chance que ça se passe comme ça. Mais c'est ce qu'il y a de bien dans l'écriture : No limit !
Si j'ai envie que pour une fois le petit l'emporte sur le gros c'est possible, et des fois, ça fait du bien.
Une histoire plus réaliste aurait évidemment broyé le héros comme d'ailleurs le montre le "Prix du danger". Mais le ton et le propos aurait été totalement différent.
Ici, c'est une certaine jubilation de foutre le bordel qui me portait pendant l'écriture.
Après, je suis un écrivaillon et je fais avec ce que j'ai sans aucune prétention de quoi que ce soit.

Pour ce qui est des approximations scientifiques, qui sait ce que l'apesanteur apportera comme progrès dans 100 ans ?
Tous les termes employés sont une simplification de la télé pour le public. Un vaccin anticancer n'existera pas, mais l'immunothérapie existe déjà.
Je vous fiche mon billet que dans très peu de temps la télé vous parlera de l'immunothérapie en employant le mot vaccin parce que pour les gens, c'est plus facile à comprendre même si ce n'est pas la vérité.
De même la "purification" n'est qu'un terme imagé pour le public. Vous imaginez un présentateur télé expliquant pendant un quart d'heure les tenants et les aboutissants de l'effet de l'apesanteur sur la fabrication de certaines molécules ?

Citation :

Si ça a pu affranchir certains qui n'osaient pas, alors ok.
Mais je voudrais pas (quitte encore à me donner un pouvoir d'influence) qu'on puisse se sentir orienté par mon avis qui n'engage que moi.

Merci de ton ouverture d'esprit, j'apprécie !

Bon, je te laisse car dans la famille j'enfile-les-passionnément-en-les-justifiant-en-une-ligne, je viens de voir apparaitre une vedette à l'instant !

W

Tout à fait Thimul, vous faites ce que vous voulez de votre texte et l'avis n'engage que moi - vous en faites de que vous voulez aussi.

Ce n'est pas question d'approximation ici, la production et purification (et le mot marche très bien pour le coup) de vaccins se fait déjà très bien sans apesanteur - ça existe déjà. Dans le cadre de cancer, c'est plutôt la non-universalité des différentes tumeurs et le fait que par défaut l'organisme ne répond pas ou très peu à la tumeur (sinon il n y aura pas de cancer), donc stimuler l'immunité paraît voué à l'échec. Après je suis d'accord sur les mélanges des termes entre télé et science (je n'ai jamais vu UNE seule bonne émission de télé parlant de science, tout du moins sur les chaînes Françaises). Mais là ce n'est pas un mélange, c'est juste abracadabrantesque si vous me permettez! Après, une fois encore vous en faites ce que vous voulez... Mais je sais que le 'Science' de science-fiction passe au dessus de là tête de beaucoup d'auteurs et c'est dommage... La plausibilité est importante à mon avis sinon autant parler de merveilleux et de magie.

Détrompez - vous c'est l'immunologie qui sera une des grandes clés des traitements.
La thérapie des cancers par la stimulation immunitaire est en plein développement. Car la cellule cancéreuse est une anormalité que le système immunitaire devrait éliminer. L'immunodépression d'une personne malade n'arrive que tardivement dans l'évolution du cancer. En fait la cellule tumorale trompe le système immunitaire. La grande évolution des traitements est en marche : redonner la compétence au système immunitaire pour éliminer les cellules anormales. Les résultats obtenus sont extrêmement prometteur mais le traitement coûte une blinde.
C'est une thérapie à l'opposé de la chimiothérapie qui elle déprime le système immunitaire en détruisant toutes les cellules qui se divisent rapidement dont les cellules tumorales, les leucocytes, les hématies et les cellules de la paroi digestive. La chimio est beaucoup moins chère et ça va devenir un sacré problème pour le financement des nouvelles thérapie. La sécu délivre les remboursements de l'immunothérapie au compte goutte pour des indications tumorales extrêmement ciblées ce qui freine le développement de cette technologie.

Mais je n'ai pas dis le contraire très cher, jusqu'il s'agissait des principaux problèmes à surmonter pour traiter un cancer avec une approche 'vaccinale'. Et ceci ne proviendra sûrement pas d'une purification en apesanteur! Mais plutôt d'isolation d'épitopes plus spécifiques, par exemple... Certes, c'est moins 'sexy' comme on dit...

Ensuite comme vous l'avez dis, ne pas confondre approche 'vaccinale' et immunothérapie, qui elle existe depuis longtemps maintenant (longtemps à l'échelle de la biomédicine en tout cas) et dont le concept est radicalement différent. L'immunothérapie peut exploiter des mécanismes communs à la chimio (en bloquant des signaling liés à la prolifération cellulaire comme vous l'avez suggéré), seulement de façon extrêmement plus spécifique et avec beaucoup moins d'effets indésirables.

Personnellement je ne crois pas à l'approche vaccinale pour les cancers - si ce n'est les cancers liés à des virus comme le col de l'utérus - mais bien en l'immunothérapie. Mais je sais qu'il y a des gens qui travaillent dessus... Bonne chance à eux...

Je digresse sur votre sujet Thimul... Si vous voulez nous pouvons continuer ça en MP... Vous qui voyez...

Thimul et Shepard:
J'aime le matin venir lire quelques fils et tomber sur un papotage scientifique n'ayant pas grand chose à voir avec le fil précédent de papotage sur le surréalisme... les deux sujets étant tout aussi sympas à parcourir !
c'est vivant, c'est varié, c'est réjouissant !