Marite a écrit :
Bonjour Vincendix. J'ai lu votre poème avec beaucoup d'émotion. Le réalisme de votre ressenti ne m'a pas permis de trouver les mots pour le commenter. Une personne de mon entourage qui visite régulièrement un établissement de ce genre m'a dit un jour : " tu vois, quand les personnes arrivent, elles ont une lumière dans les yeux, elles apportent avec elles un brin de l'extérieur et de l'énergie qui les animait. Il suffit de trois mois, pas un de plus, pour que cette lumière s'éteigne ... "
Corbivan a écrit ci-dessus :
" On peut aussi ressentir que la vue ou la prise de conscience de certaines situations nous est devenue plus difficile...on détourne le regard...même la tristesse est tabou (il me semble), alors la déchéance, la maladie et la mort...peut-être parce que Dieu est mort...et une certaine forme d'espérance avec lui."
Dans une société où la plupart des actions entreprises, pour ne pas dire toutes, font l'objet d'une "assurance" qui garantit une couverture des dommages, aucune préparation ou initiation au départ définitif n'est fait et chacun se retrouve seul face à lui-même ... Il m'arrive d'ailleurs de penser que si cette initiation à l'échéance dernière était faite progressivement au long des années, l'ensemble de la société serait moins violente et désespérée.