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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Cristale, vous dites : « Et si nous parlions un peu du système tonal des sons vocaliques longs et des sons vocaliques brefs ? » Ne me dites pas que vous connaissez aussi les lois des rimes vocaliques et consonantiques, ni l’art de les combiner à la vulgaire alternance des rimes mâles/femelles ?? Vous savez, Cristale, l’hiver de mes rimes est déjà sous les braises, je n’attends que le printemps des vôtres (je vous interdis de reproduire ailleurs cette phrase sans mon consentement, je l’ai payée assez chère). Frenchkiss Vocalo-conso dépendant
Contribution du : 06/02/2019 13:59
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Expert Onirien
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19/02/2013 19:13 Groupe :
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MERCI à vous FRENCHKISS pour votre retour et, bien sûr, à la relecture, ce que vous précisez me semble évident...; veuillez pardonner mes neurones quelque peu défaillants car (avec quatre commentaires de suite... ), peut-être par contagion, avaient-ils envie de se faire leur cinéma !
Merci encore à vous de ne pas m'en tenir rigueur et au plaisir de vous lire à nouveau...
Contribution du : 06/02/2019 15:49
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Visiteur
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Merci Emilia, pas de souci. Il est normal que la référence à la Croix de fer ait pu échapper sur l’instant à quelques lecteurs. Moi-même il a fallu que je fouille un peu l’Histoire pour me saisir de cette image. La Croix de fer était la décoration militaire allemande préférée de Hitler. Il en fut lui-même décoré lors de la première guerre 14-18.
Il n’était pas facile en un quatrain de résumer l’histoire du cinéma de l’époque. Les figures mythiques de Liz Taylor à Marilyn Monroe et James Dean, ainsi que la référence à des sujets dans l’air du temps, le modèle d’une certaine jeunesse américaine idéalisée avec La Fureur de vivre, et les blessures marquantes de la guerre à moins d’une génération de là, avec tous ces films dénonçant ses horreurs et ses vies/amours brisées. Je ne sais pas si j’ai réussi à synthétiser ce tableau, mais c’est un peu ce que j’ai voulu faire dans cette séquence. Merci de m’avoir donné l’occasion de préciser ces points. FrenchKiss
Contribution du : 06/02/2019 16:22
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Organiris
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01/07/2009 13:04 Groupe :
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Vous avez bien fait d'ouvrir ce fil… Certains auteurs ne songent pas à l'importance que cela peut avoir de discuter d'un texte, et c'est dommage, car bien souvent cela me donne envie de me replonger dans les textes lus et commentés, et je pense que je ne suis pas la seule. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai relu votre poème...
Vous savez, j'écris plutôt dans le genre poésie libre, mais mes poètes préférés sont de vrais classiques… Ce sont d'ailleurs eux qui m'ont poussée à poétiser. Sans doute ne suis-je pas la seule. Qui sait, peut-être serez-vous amené un jour à écrire un poème dans une forme plus libre, sans que cela ne remette en question votre amour de la poésie classique… La poésie ne s'oppose pas vraiment, je crois. Elle est juste quelque part dans ce qui nous touche. A vous relire.
Contribution du : 06/02/2019 19:25
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Inspiration ou poésie... |
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Citation :
Lulu, vous dites : « Qui sait, peut-être serez-vous amené un jour à écrire un poème dans une forme plus libre, sans que cela ne remette en question votre amour de la poésie classique… » En fait, j’écris davantage de textes libres ou contemporains que de textes classiques, même si je peux laisser penser que je ne m’y intéresse pas trop. J’écris même davantage encore de prose (nouvelles). FrenchKiss Couteau suisse d’occasion
Contribution du : 06/02/2019 22:18
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Citation :
Vous savez quoi, FrenchKiss, j'étais pourtant décidée à passer au régime citrons (verts ou jaunes, peu importe !) histoire de ne plus savonner les pentes avec ma nature Comme dit l'autre : ''chassez le naturel..." Cat
Contribution du : 08/02/2019 14:14
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Expert Onirien
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02/10/2013 12:55 De La Thébaïde
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En réponse à votre com sur mon com (lol) - senglar - :)
Je suis bien d'accord avec vous FrenchKiss, chacun arrive sur un texte avec sa propre culture... et un texte c'est un peu comme une auberge espagnole (du temps de Mérimée hein les cuistots ibériques !), on y trouve d'abord ce qu'on y apporte. A l'auteur de se questionner quand il écrit et à lui de rassasier le lecteur pour que celui-ci n'ait pas le temps de gamberger, le subjuguer en quelque sorte, tel le cobra. C'est vrai que "lunaire" en ce qui me concerne, associé à l'humain, me renvoie plutôt à la mélancolie voire à la psychiatrie. C'est vrai également que je me suis dit que mon annotation était peut-être critiquable, mais produit chez moi une gêne de lecture. Alors je l'a notée, et ce mot, et cette gêne. En fait dans "lunaire", c'est surtout la sonorité - ÊR - qui enlevait selon moi à l'harmonie - R -. "lune" m'apparaît poétique, "lunaire" passe dans un autre registre (scientifique, "crépusculaire" - lol -, ...). Ceci dit il est indéniable que "lunaire" répondait ici à la rime. C'est vrai aussi que je perçois négativement les trains... depuis Gabin avec la Bête humaine mais surtout depuis les trains (anti idylliques par excellence) qui menaient aux camps de concentration. Là-aussi je me suis dit que j'étais trop connoté et j'ai eu un scrupule (plus qu'une obole, un vrai scrupule - lol -) à le remarquer, mais "croix de fer" qui suivait m'a fait franchir le pas. "train" et "croix de fer" cela mène tout droit à AUCHWITZ-BIRKENAU. J'avais pressenti une association malheureuse en ce qui me concerne. Voir le sonnet de brabant "Matricule 78651" (où je remplacerais "témoigner" par "fustiger" pour éviter un procès grammatical) : "Pour rugir en lionne où plus un train ne passe" Ceci dit j'ai beaucoup apprécié votre réponse ; vous ne méprisez pas votre lecteur (même désaccordé - lol-) et j'ai le sentiment d'avoir été trop elliptique dans mes observations sur lesquelles la dextérité de votre plume eût méritée que je m'attardasse davantage _ Pardon pour les subjontifs lol lol lol :) :) :) Bon, comme je développe, encore une observation, "La fureur de vivre" est pour moi un concentré de testostérone, l'affirmation-parade de jeunes coqs. Bien sûr le film est parfaitement adapté à votre poème. Le film qui fait fondre la galante - plutôt midinette (Liz, Marylin) - me paraît moins approprié - train vers la mort -. Evidemment les tourtereaux ne choisissent pas ; d'ailleurs à priori ce n'est pas leur problème immédiat. Amicalement Senglar
Contribution du : 08/02/2019 15:04
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"Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l'Inconsolé,/ Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :/ Ma seule Etoile est morte,- et mon luth constellé/ Porte le Soleil noir de la Mélancolie." "El Desdichado" G. de Nerval |
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Merci Senglar de ce complément d’informations. Merci de m’accorder le respect de mes lecteurs, mais il est bien la moindre des choses.
J’ai mieux compris vos développements sur la comparaison lunaire/crépusculaire et je l’admets maintenant bien volontiers. Je crois qu’un auteur peut se satisfaire des options différentes que peut entraîner un mot dans la sensibilité variable d’un lecteur à l’autre. Vous dites aussi : « Le film qui fait fondre la galante - plutôt midinette (Liz, Marylin) - me paraît moins approprié - train vers la mort -. Evidemment les tourtereaux ne choisissent pas ; d'ailleurs à priori ce n'est pas leur problème immédiat. » Bon, là vous touchez le cœur d’un vrai cinéphile. Marilyn actrice pour midinettes, ok pour une grande partie de ses prestations , mais Liz Tayloz, le croyez-vous vraiment ? Je mets de côté la période Lassie qui date de 1943, mais quid de La chatte sur un toit brûlant, Qui a peur de Virginia Woolf, et tant d’autres... ? Mon commentaire #13 à Emilia répond je crois à mes intentions concernant ces rappels cinématographiques. L’époque voulait qu’on propose dans certains cinémas de quartier deux films par séance, l’un pouvant avoir pour sujet un amour brisé par la déportation et l’autre la Polka des marins, avec Jerry Lewis et Dean Martin. N’oubliez pas que ce sont des ados qui sont dans la salle, et il me parait normal qu’une jeune fille soit sensible au premier, même si comme vous le dites si bien, ce n’est pas toujours leur problème immédiat. Je n’ai pas cherché à jouer la corde sensible mais plutôt à faire un petit panorama de ce que proposait le cinéma de l’époque. Bien sûr, il ne faut pas rapprocher les ambitions « poétiques ni dramatiques » de ce rappel avec celles du Matricule 78651 de Brabant, que j’ai lu et beaucoup apprécié. Merci une nouvelle fois, Senglar, pour cet échange très intéressant. Amitiés FrenchKiss Ado lunaire mais pas insensible
Contribution du : 08/02/2019 16:38
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Expert Onirien
Inscrit:
02/10/2013 12:55 De La Thébaïde
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300% d'accord avec vous. Là encore j'ai extrapolé pour aller au plus court (lol), viser vers mon idée, là où vibrent les films, l'illustrer à tout prix, drame et émotion, émotion et charme, rire et larmes, dérision et profondeur. Que Liz et Marylin me pardonnent, stars superbes, super stars, du haut du septième ciel du septième art.
Ah ! Qui a peur de Virginia Woolf... Quel film ! Un couple du feu de Dieu... Et tous les autres ! Mais Voyez-vous... "de toutes les actrices c'est Marilyn que j'préfère". Marilyn vaut bien un pastiche ! Bien sûr :)
Contribution du : 08/02/2019 17:44
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"Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l'Inconsolé,/ Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :/ Ma seule Etoile est morte,- et mon luth constellé/ Porte le Soleil noir de la Mélancolie." "El Desdichado" G. de Nerval |
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Re : Nos nuits de cinéma : couettes et polochons |
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Visiteur
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Merci Sympa pour avoir gratifié mon texte d’un « très beau moment de lecture ».
Oui, plus le film était un navet et plus on avait la bouche pâteuse en sortant. Merci aussi, Wancyrs, pour la « délectation des images », malgré la déception du dernier quatrain. J’ai donc bien fait de m’arrêter là… FrenchKiss Grand amateur de navets
Contribution du : 11/02/2019 12:34
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