Et pour finir Elise enlève son masque en silicono-latex et... Surprise ! C'est le visage de Marie-Josée Nat qui se dévoile et irradie...

Et la voilà qui m'ouvre les bras !


Ah ! C'est trop Toc-Art ! Mon coeur tiendra pas :)))

Bonjour Stéphanie90,

Alors là, vous mettez le doigt sur les limites de l'auteur quant à la façon dont sera reçu son texte mais a contrario vous lui conférez un sacré pouvoir : celui de gâcher un enthousiasme aussi fort, ça n'est pas rien !

Blague à part, désolé si j'ai un peu terni votre appréciation de cette chanson mais je suis bien sûr que très rapidement l'empreinte désagréable que vous a laissée mon texte disparaîtra au profit de votre engouement musical initial (quoique... non, je plaisante !)

Merci en tout cas d'avoir fait l'effort d'expliquer votre ressenti tout en essayant de faire la part des choses entre votre déception et le texte en lui-même.

Les pouvoirs de l'écriture...

Ceci dit, si votre texte avait été mal écrit il n''aurait créé aucune perturbation, donc, c'est que c'est fort bien écrit. Bravo, d'avoir cassé un mythe.

Bon ma deuxième chanson préférée est "nuit et brouillard de Jean Ferrat. Merci de ne pas écrire sur cette chanson SVP...

Ah ben, justement…

Nan, j'déconne !

Ah salut Jaimme,

C'est sympa d'être passé !

Bon, faut que je t'avoue quelque chose : ce texte n'a pas fait l'objet d'une très grande réflexion préalable. En fait, il est le résultat d'un petit défi organisé avec des contraintes spécifiques : un élément historique, une narration au présent et à la 1ère personne et pas plus de 8.000 car. Il y avait peut-être une dernière consigne mais je ne me souviens plus. Ah si, à faire en une demi-journée maximum. Donc, tu vois, ça ne permettait pas de vraiment développer.

Ceci dit, j'aurais pu reprendre le texte et l'enrichir mais je trouve qu'il se tient tel quel et qu'il n'aurait pas gagné à être plus développé (ou en tout cas, moi je n'aurais pas su le faire, je pense). La fin me semble logique et puis j'aimais bien l'idée de la chute, même si je reconnais que ça n'a rien d'original, mais j'aimais bien jouer de ce contraste entre la douceur de la narration et l'horreur de l'acte à venir. Et je préfère que ta réticence porte sur cet aspect banal ou décevant de la conclusion de l'intrigue plutôt que sur une simple déception devant une fin jugée trop noire.

Sur le(s) mobile(s) du narrateur, je comprends qu'on puisse chercher des raisons à son comportement mais en fait, je ne voulais pas justifier ou expliquer. Je ne suis même pas sûr que son père ait joué un rôle dans le comportement à venir du fis, je crois que c'était déjà ancré en lui et qu'il n'a pris de ce que lui racontait son père que ce qui alimentait sa fascination pour l'horreur.

Pour être tout à fait sincère, je n'étais pas content du texte en rendant ma copie, je n'avais pas d'idée, les contraintes ont tendance à me bloquer et il faut vraiment que je sois au pied du mur pour trouver qqchose à raconter et j'ai commencé sans trop savoir ce que j'allais bien pouvoir trouver à dire. Et puis, se mettre dans la peau d'un tueur d'enfant n'est pas très agréable, pour moi en tout cas. Je l'avais déjà fait sur un autre récit et j'avais déjà trouvé ça lourd et compliqué parce qu'on avance vraiment en territoire inconnu. C'est pour ça que je lui ai raccroché des souvenirs persos, pour essayer de me le rendre plus proche et plus vrai, d'une certaine manière (même si je me rends que je procède ainsi avec tous mes personnages).

Ce que je n'aime pas dans ce type d'exercice d'écriture, même si ça permet bien sûr aux apprentis auteurs de travailler et de s'améliorer, c'est que souvent, on devine l'exercice et sa gratuité, on voit souvent qu'il n'y a aucun enjeu, aucune implication personnelle de l'auteur autre que le simple respect des contraintes. Dans l'absolu, je ne demande pas aux auteurs d'avoir vécu ce qu'ils écrivent mais en revanche, je n'aime pas me rendre compte que ça n'est pas du tout le cas, j'aime que l'auteur arrive à me faire croire que ce qu'il a écrit était important pour lui, trouvait en lui une résonance propre, même si c'est totalement faux. S'il me ment, j'aime qu'il le fasse avec suffisamment d'adresse pour que, le temps de ma lecture, j'y croie. C'est pour ça, aussi, que j'essaie toujours de coller à ce type de textes des éléments authentiques, persos ou non, mais qui permettent ou qui essaient de donner de la chair au récit, de le sortir du simple exercice de style.

Ce que tu dis sur mon écriture est gentil, mais je me rends compte avec le temps que si c'est important, ça n'est pas suffisant et que le fond reste essentiel. Avec une bonne écriture, on peut faire illusion sur une courte période ou sur un ou deux textes, mais sur la longueur, le manque de consistance finit toujours par trahir l'auteur. Bien raconter ne suffit pas, il faut avoir des choses à dire. C'est le drame (relatif, hein, y a pas mort d'homme) de beaucoup d'entre nous...

Salut Toc-Art,


Je voudrais revenir un instant sur le choix de la catégorie de ton récit. Tu as dit que le placer en "Noir" c'était donner la solution au lecteur donc en enlever tout le suspense, toute la surprise finale. Il n'y en a pas moins une tromperie "impardonnable" en mettant ta nouvelle en sentimental/romanesque.

Quand j'achète un bouquin en librairie je sais dans quel rayon je suis et on ne me vend pas un roman à l'eau de rose si je me balade dans la série noire.

Ne crois-tu pas que cela aurait pu être un challenge pour toi que de ne pas tricher sur la catégorisation et, en indiquant "Noir/...", t'obliger à concocter une fin plus originale encore ?

Bien que tu sois déjà exigeant, cela je n'en doute pas, cela t'aurait obligé à une sur-exigence en quelque sorte, un saut à l'élastique comme dit plus avant dans ce forum :)


Amicalement

Senglar

"tromperie impardonnable" ??? Vous êtes sérieux ?


Qu'est-ce que vous voulez que je réponde à ça… (où est le smiley désabusé ?)

lol toc-art, c'est 'impardonnable' qui est entre guillemets, pas 'tromperie', ce qui relativise tout. Maiiiis !... Quoique !...


J'ai aimé aussi quand Jaimme (un bon pote à brabant aussi) a dit qu'il appréciait le plaisir que tu prenais à écrire, plaisir qu'il ressentait à la lecture, il m'a semblé te voir rosir de contentement. Or jadis, commentant (commentaire modéré) une nouvelle de brabant "La confidente"), tu m'as dit dans un mail exactement le contraire, à savoir que tu me reprochais la jubilation qui exsudait de ma façon d'écrire.
Remarque bien seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.

Alors ? L'écriture doit-elle laisser entrevoir qu'elle est jubilatoire ou pas ?


senglar

à vrai dire, je ne sais pas de quoi vous parlez, senglar. Où Jaimme parle-t-il de mon plaisir d'écrire ? Je n'ai pas compris.

Par ailleurs, je vais sans doute vous décevoir, mais je n'ai aucun souvenir de votre texte ni de votre façon d'écrire mais en revanche, je confirme une chose : je n'aime pas quand j'ai l'impression que l'auteur se regarde écrire, je n'ai pas changé d'un iota sur ce point. Imbécile un jour, imbécile toujours !

Ben, le texte il est toujours là toc-art, je fais le buzz pour le tien, vas-t-en relire brabant toi-aussi...


senglar
sanglier à mémoire d'éléphant
:)))