"le chien vous prend pour Dieu"

Ouais... On voit que vous n'avez pas un Barzoï. On l'appelle un chien-chat et ce n'est pas pour rien, je peux vous l'assurer. Très attaché au respect de sa personne, jamais servile, comme tous les chiens graoïdes.

Et je connais aussi des chats qui suivent leurs propriétaires dans la rue sans laisse, comme des chiens, et les attendent à la sortie du magasin.

Les clichés ont la vie dure, je sais. Et je sors...

Citation :

Ou alors c'est Dieu qui se prend pour un chat.
Il ne fait que bouffer et roupiller, mais il aime bien qu'on le flatte.

Merci à tous de vos coms animaliers

J'ai des petits soucis en ce moment, pas d'internet quand je veux comme je veux, et mon chat n'étant pas Dieu, il ne résout rien de rien !

Alors je passe en coup de vent, je reviendrai quand j'aurai une connexion tranquille.

à tous.

pas de cette fois-ci, ils ont fondu comme le dit Dugenou, il fait chaud au Portugal

@Louis,

Un grand merci pour ton passage.
Oui, les raisons qui peuvent amener quelqu'un à la solitude sont nombreuses.

dans le cas d'Edgar, sans doute y est-il venu petit à petit. Exigence : c'est ainsi que peut-être on peut le voir, pour autant, je ne crois pas que l'exigence de rencontrer des personnes "à la hauteur" soit ce qui force à la solitude.
je pense plutôt qu'un feu s'éteint, sans s'en rendre compte, et pour finir, ce feu, ce feu sacré indispensable, n'est plus présent que dans le ventre du poêle. Edgar devient plus sec à chaque tentative de se raccrocher à ses pairs. Il s'enferme près de son poêle, se fait un café, au lieu d'aller se renseigner sur la maison.
Il ferme sa porte.

Mais de là à juger s'il s'en porte mieux ou pas, c'est une autre histoire !

c'est très intéressant d'avoir rapproché Le promeneur solitaire. Mon sentiment est que la solitude est un besoin pour chacun, pour se retrouver soi-même, mais comme tout, l'extrême n'est sans doute pas une porte de secours.

Le symbole de la lumière est d'ailleurs parlant : l'autre est une lumière pour une âme en attente.

Je passe prendre un chocolat ou deux et lire les uns et les autres.
J'ai lu la nouvelle, ne l'ai pas commenter, n'ai pas su. J'ai juste trouvé qu'il y avait un peu de périphrases par moment. Même si l'ensemble est très fin et bien mis en scène.
Et j'adore les discussions philo-psycho-véto qui viennent après tes textes.
(je ne suis pas smileys, mais le cœur y est ; à ce propos, Dugenou, comment en fais-tu de touts petits -smileys ?)

Eclaircie, ce sont les smileys de mon téléphone 😊

@Eclaircie, les chocolats, c'est comme les citrons, il y a une saison pour ça ! Sers-toi, je t'en prie, mais ils sont un peu fondus
merci de ta lecture. Je pense que l'on n'a pas besoin de "savoir" commenter, ce que tu me dis ici est un commentaire, en fait.
Donc, tu vois...
allez, reprends un chocolat

@In-flight,
Oui, être seul ou solitaire, ce n'est pas la même solitude. Je pense que c'est important de savoir être seul. Après, c'est comme tout, il y a un équilibre à trouver. Ici, c'est un peu ça. Edgar a peut-être trop pris au pied de la lettre son désir de se retirer d'une vie sociale et il a laissé filer un feu qui est en chacun de nous, on l'active ou pas.
"demain, il ira demain".
Ce n'est pas une redondance, c'est voulu. C'est une insistance sur le fait que ce soir-là, c'est ça qu'il veut. Mais demain, le voudra-t-il toujours ? Je pense qu'un solitaire finit par avoir peur de ses propres décisions et recule autant qu'il est possible !

@Annick,
J'aime beaucoup ce que tu dis, qu'en lisant une nouvelle, surtout sur un site d'amateur où l'on ne considère pas forcément les textes lus comme définitifs, on a parfois envie de "penser" autre chose pour les personnages. je crois que c'est bien, c'est une preuve que le(s) personnage(s), au travers de la narration, sont vivants et que le lecteur, au travers de sa lecture, cherche à lui insuffler un peu de ses propres idées.
Tu trouves la narration un peu atone. mais je n'ai pas eu l'impression que je devais décrire un Edgar sautillant puisque je raconte un moment où, dans son choix, ça coince un peu.
merci pour "les idées qui foisonnent même moi, des fois, je me demande...

@Soque,

Alors, je ne sais pas trop comment lire ton commentaire : il ne me semble pas que la façon dont Edgar fait ses courses, par exemple, romprait sa solitude. On peut côtoyer des gens sans leur parler, juste dire "merci" poliment les jours de pleine forme et pour le reste être taciturne.
L'époque : tu touches un point fort sensible, car j'y ai pensé, j'y pense d'ailleurs dans beaucoup de mes nouvelles. En règle générale, comme je ne suis pas réseaux sociaux et tout le tralala, j'évite d'en parler, car j'en parlerais mal d'une part, les connaissant trop peu, et d'autre part parce que ça ne m'intéresse pas vraiment. Mais j'ai bien conscience qu'on donne un marqueur temporel par ce moyen.
Je crois que je vais continuer à rester dans mon époque à moi, j'aime bien
pour Edgar, il est dit (et je regrette d'avoir justifié, en fait) qu'il s'est détourné des hommes. Les réseaux sociaux, même si de mon point de vue ce sont des échanges très pauvres, en fait partie.

Mais je vois bien qu'un jour ou l'autre, je ne pourrais plus échapper à ce point.
Je me demande franchement comment je vais faire !
Rester dans des nouvelles démodées ? Yep, je crois que je vais faire ça !

Un très gros merci à vous tous pour votre passage.

(fondus, les mêmes que pour Eclaircie)

Citation :

Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Si le récit peut paraître monotone, ce n'est pas à cause de ton personnage qui est bien campé.

Je vais reformuler autrement : j'ai relevé le pronom "il" , substitut du prénom "Edgar" répété de nombreuses fois tout au long du texte.

Tes phrases débutent très souvent par le même thème : "il", ce qui produit un effet de monotonie.

Certes, ce pronom "il" permet de centrer le texte sur le personnage mais il serait bien de varier la construction de tes phrases sans commencer par ce même pronom.

Exemple 1 :
C'est une bille de verre ordinaire. Elle ne dépasse pas deux centimètres de diamètre. Elle est parfaitement régulière et polie. Elle est tout à fait incolore.

Exemple 2 :
Formulé différemment, cela donne :
C'est une bille de verre ordinaire. Son diamètre ne dépasse pas deux centimètres. Toute sa surface est parfaitement régulière et polie. L'intérieur est tout à fait incolore.

Ainsi, dans l'exemple 2 qui est formulé différemment, tu évites la répétition du pronom "Elle" au début de chaque phrase.

Et voilou !


J'aime bien Edgar. J'irais bien faire une partie de go avec lui.

@Annick,

Ah oui, je t'avais mal lue !
merci, tu as raison, ce point est très améliorable !

Passe chez Edgar, après tout, le plateau de jeu est peut-être prêt !
Merci pour cet échange !