grain de sable comme ce " s " à : limpide !

Bonjour Sadbudfun

Pas enchanté(e) mais intéressé(e) et prêt(e) à relire à l'occasion d'autres de mes productions. C'est déjà ça.
Avez vous essayé de regarder toutes les anciennes parutions, toujours un apprentissage laborieux du classique mais sur des sujets variés ( enfin je crois)

Il ne me reste plus qu'à plonger ma plume dans l'encre et faire en sorte de mieux vous satisfaire.

Merci de votre commentaire que je prends comme un encouragement à poursuivre.

Avec un peu de retard, merci à vous deux, Yannblev et BernardG, qui dans vos commentaires, avez reconnu l’effort que pouvait représenter pour moi l’écriture d’un poème classique, mais puisque le résultat, pour une fois, est là, j’en suis très heureux.

Sur le fond vos avis divergent :
puisque l’un a trouvé de la « pudeur dans la tournure du propos » de ce sonnet, ce « qui fait un de ses grands charmes ». (merci du compliment),
alors que l’autre trouve le «vocabulaire choisi », déplacé et inadapté pour un hommage à une « vieille dame » pour qui on pourrait, à la rigueur, parler de « charme mais pas de beauté qui serait réservée aux jeunes filles en fleur » ! c’est votre propos, chacun appréciera.

Vous avez compris, comme je l’ai déjà dit par ailleurs, qu’il ne s’agit pas seulement de la beauté du corps siliconé, idéalisée dans les magazines mais aussi celle de l’âme qu’il appartient à ceux qui le veulent, de découvrir et d’apprécier.

Je suis surpris que l’image métaphorique « Sur mon luth affolé vibre la chanterelle » suscite l’étonnement désapprobateur de certains alors que ce vers ne fait qu’exprimer mon émotion d’auteur, celle qui « coupe le souffle »( expression galvaudée) au spectacle d’un paysage grandiose, qui fait palpiter le cœur à la vue d’une jolie femme ( jeune ou plus âgée), ou d’un enfant souriant, celle qui serre la gorge devant un tableau ….ou un vitrail ou les voûtes d’une cathédrale, celle encore qui fait monter les larmes aux yeux à l’écoute d’une voix cristalline ou des soupirs langoureux d’un violon….
Dans toutes ces situations il n’est pas rare que la chanterelle de mon luth (intérieur) s’affole et vibre !!

Que le souvenir de ces instants magiques puisse « enchanter mes nuits », quoi d’étonnant !
Voilà ce que j’ai voulu exprimer avec ma sensibilité d’auteur en regardant cette « vieille dame à l’ombrelle », rien de plus et au lecteur de jouer ou non avec ses fantasmes et de se faire sa philosophie.

Cordialement

Lebarde