Citation :

Je crois que le genre humain m'intéresse avec son ombre et sa lumière.
Je ne sais plus qui a dit que Julien est pathétique, il me semble que c'est Ours. Je le pense aussi.
En fait, je crois qu'en décrivant un tel personnage (qui dans la vie ne m'est pas sympathique voire pire), j'essaye de le comprendre, l'approcher. Pour moi, il a quand même une faille, chercher la réussite à tout prix dénote une faille. Il se trouve prisonnier de cet objectif pour compenser un manque ou réparer une blessure qui s'origine dans l'enfance. Je crois que l'on ne mesure pas les effets répétés d'échecs scolaires et des humiliations qui les accompagnent inévitablement. Dans ce sens, il me touche.

Merci Plumette d'être venue donner ton point de vue en tout cas.

Merci beaucoup Lulu pour ton commentaire !

Je suis contente aussi de te revoir sur le site.

Pour l'effet domino qu'il ne te semble pas aussi évident que l'enchainement d'évènements, c'est quand même les faibles résultats de Julien qui entrainent son état tendu qui entraine lui même la demande de divorce de Marine.

Cela te surprend que la demande de divorce ne se passe pas immédiatement dans le dialogue, en même temps, le fait qu'elle apparaisse à froid lui confère une gravité plus sérieuse, car liée à un temps de réflexion.

Oui c'est davantage un portrait psychologique qui apparaît suite à ces enchainements d'évènements. N'est ce pas si souvent la réalité ?
Notre personnalité ne se révèle-t-elle pas pour les autres lors d'évènements forts ou perturbants ? Ce que l'on maitrise ou cache par temps calme s'extériorise lors de tempête, non ?


Merci à toi pour ton appréciation et ton passage !

Oui, j'ai bien apprécié ce côté portrait qui se révèle peu à peu. En fait, ce que je voulais dire, c'est qu'en parcourant la nouvelle, j'en avais oublié le titre. C'est en cela que je ne l'avais pas ressenti, mais j'ai bien perçu, bien sûr, les événements portés par le personnage et vécus par lui, tout comme son entourage. On devine bien aussi, ce que je n'ai pas précisé, la tension chez les autres personnages : sa femme, ses collaborateurs.

Merci pour ce partage !

Bonjour Robertus, merci pour votre partage, si je comprends bien, vous avez apprécié d’être frustré ! ! Je plaisante ! Vous avez surtout apprécié l’honnêteté par rapport à la réalité. C’était mon intention, c’est un texte très réaliste comme vous pourrez le lire au début de ce fil. Une réalité frustrante et triste, oui, c’est ce que je voulais rendre ainsi que l’incommunicabilité dans le couple. Vous auriez souhaité une confrontation dans le couple à la fin, je pense que vous auriez encore été frustré car je crains qu’ils soient tous deux arrivés à un point de non-retour. Et ce n’était pas complètement l’objectif de mon texte comme vous pourrez le lire à nouveau en haut de ce fil.

Concernant « qu’il valait mieux qu’elle s’arrêtât de travailler », vous pouvez avoir vos préférences, mais la langue française et sa conjugaison (avec laquelle j’ai moi-même des démêlés) exige dans cette construction de phrase l'imparfait du subjonctif qui s’écrit bien ainsi : arrêtât.

Au plaisir d'échanger !