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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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Chevalier d'Oniris
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Vous vous êtes polarisé sur les cacophonies dispersées, oui, c'est vrai pour les en, notamment, mais à mon avis il y a plus grave: les cacophonies de contiguïté ou de proximité proche qu'il faut à mon avis supprimer en premier, elles représentent souvent une contrainte phonatoire (même plus ou moins en subvocalisation (lecture intérieur) par évocation mentale) Et en tout premier lieu il faut supprimer les cacophonies qui sont un risque de plantage en déclamation (là, c'est le déclamateur qui parle). Après on peut si on veut réaliser une recherche plus poussée de l'euphonie. En tous cas bien vu pour les cacophonies dispersées.
Contribution du : 28/11/2020 23:38
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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Chevalier d'Oniris
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Citation :
Comme je le dis dans lmon article: je me suis formé par ma pratique d'auteur et déclamateur. Au départ, j'ai plutôt une bonne base de mélomane en musique classique. Je n'ai pas été précoce. Ma première remarque sur l'euphonie, je l'ai eue à 30 ans, en considérant un de mes vers que je venait d'écrire où il y avait: "...laboratoire du globe..." Je me suis dit qu'il y avait un problème avec la syllabe re qui ne passait pas. À partir de là, j'ai fait des essais, puis j'ai fait le lien avec le fait que encore s'écrit parfois sans e en poésie (devant une consonne). J'ai aussi découvert qu'il y avait une loi de limitation. Plus le mot est long, moins la syllabe "re" passe. Et en grec ancien le rô (bien que roulé) était considéré comme une semi-voyelle (avec d'autres), mais il est le seul à pouvoir porter un esprit (rude). Dans la 1ère déclinaison, il se comporte comme une voyelle pour les cas indirects. C'est un exemple. Il y a certaines notions importantes que j'ai comprises assez tardivement, notamment l'importance des accents toniques en poésie et surtout les conséquences...
Contribution du : 28/11/2020 23:53
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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Chevalier d'Oniris
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12/11/2020 16:09 Groupe :
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J'ai oublié de commenter l'essai de David:
Ce livre m'a beaucoup plu, sa lecture exaltait mon imagination. Oui, c'est très bon, dans le cadre d'une prose avec e post-accentuels (en ce cas, il faut gérer leur proximité). Là, pas de problème de ce point de vue: 1 e post-accentuel et en plus sur un disyllabe: livre. Une élision (lecture exaltait). Les élisions, c'est toujours bon à prendre, ça crée un lien de concaténation positif à l'intérieur du discours. Je vais encore attendre quelques jours d'autres possibles interventions pour conclure ce premier atelier. Certains pourraient peut-être, s'ils le souhaitent, essayer une version sans e post-accentuel (?)
Contribution du : 29/11/2020 00:08
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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En somme, là, on ne touche plus à la 'simple écriture', mais à la lecture 'à voix haute' ? Je vais finir par piger. Mais c'est hard !
En même temps, dans le terme 'euphonie', il y a 'phonie', donc l'écoute d'un son. Ce n'est pas insurmontable. Je lis vos indications, ferrandeix, et j'apprends. Edit : quand je relis mes textes à voix haute, je dois faire un effort de diction et de respiration (je suis asthmatique). Si je comprends bien, l'euphonie est une façon de déclamer 'naturelle', sans problèmes de respiration ? Un peu comme le ferait un bébé ? Avec le savoir analytique d'un adulte. Je ne sais pas si j'exprime la chose correctement. Un problème de vocabulaire limité...
Contribution du : 29/11/2020 01:13
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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Merci à vous Dug' et Ferrandeix.
Je commence aussi à comprendre de quoi il retourne. Quand tu parles de lire tes textes à haute voix, Dug', parles-tu de poésie ? @ Ferrandeix, (Sourire) Vous avez tout de même 30 ans de pratique (de l'euphonie et de son étude) de plus que moi (Bon anniv', un peu en retard). Je poétise depuis 10 ans pas plus. Alors, et je crois que vous l'avez abordé, dans le fil de votre présentation, doit-on toujours tendre vers l'euphonie ? Assurément pas, il me semble. Et peut-on distinguer plusieurs types de poésie ? Celle qui serait euphonique et une autre qui le serait moins, ou pas. Pensez-vous que toute poésie doive être déclamée ? Le cerveau n'est-il pas capable de déceler les cacophonies ou autres petits heurts, sans que la voix haute soit mise en jeu ? Le fait d'aborder toutes ces questions ne tue-t-il pas un peu, pour le profane, le bonheur de laisser couler les sons et les mots ?
Contribution du : 29/11/2020 03:50
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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'Je suis entiché de ce livre. Je ressens, en le lisant, un sentiment qui m’entraîne rapidement vers la rêverie.'
"La rêverie m'envahit très vite à la lecture de cet opuscule dont je tombais amoureux"
Contribution du : 29/11/2020 04:03
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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D’abord, bravo Ferrandeix pour la vulgarisation de l’euphonie/cacophonie, dont beaucoup de poètes ont l’instinct sans qu’il leur soit nécessaire de le formaliser. A nous, pauvres humains, vos définitions et explications ne peuvent qu’êtres utiles. J’irai découvrir peu à peu vos vidéos.
J’espère toutefois que vous savez distinguer une cacophonie maladroite d’une cacophonie assumée par l’auteur. Personnellement je l’utilise, forcée ou légère, dans le registre de la comédie, pour caractériser un personnage et le rendre un peu ridicule, par exemple. Ces thèmes sont largement évoqués dans le chapitre " Harmonie imitative " des bons traités de poésie. Sans doute avez-vous fait un peu de place à ce sujet dans votre étude. Phrase initiale de l’exercice : 'Je suis entiché de ce livre. Je ressens, en le lisant, un sentiment qui m’entraîne rapidement vers la rêverie.' 1. Registre sentimental : « Je suis friand de ce journal intime. J’éprouve à sa lecture une chaleur qui me précipite vers la contemplation. » 2. Registre comique : « Je crie, j’ai les crocs pour ce manuscrit. Je craque quand j’y croise un crève-cœur qui me précipite au croisement d’un cratère de crédulité crépitante. » Cacophonie assumée. Bellini
Contribution du : 29/11/2020 10:38
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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Eclair : non, pas de poésie, je n'en fais pas... trop rigoureux pour moi. Mais j'aime fôlatrer du côté de la poésie, s'il y a quelque chose à apprendre, c'est toujours bon à prendre.
Contribution du : 29/11/2020 13:31
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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Dug', tu oublies la rigueur, tu laisses ton imagination aller, pas trop loin cependant, et tu poétises alors très bien, (à mon goût).
Sinon, la poésie est en soi ou pas, c'est mon avis. Alors selon le registre que l'on préfère, classique ou moins, voire prose ou récit poétique, je pense que l'on réussit ou que l'on fait du plus ou moins bon artisanat. Toute démarche est en soi profitable, ne serait-ce que pour papoter sur l'exo de Ferrandeix.
Contribution du : 29/11/2020 16:01
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Re : Atelier d'écriture euphonique prose 1 |
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Oups, je rectifie mon doublon croise/croisement du post17.
2. Registre comique : « Je crie, j’ai les crocs pour ce manuscrit. Je craque quand j’y croise un crève-cœur qui me précipite au creux d’un cratère de crédulité crépitante. » Cacophonie assumée. Bellini
Contribution du : 29/11/2020 20:20
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