Davide,
C'est po de ma faute, j'étais obligée d'en poster 4 à la fois...

Merci Cat, moi aussi je les aime bien mes haïkus , même si je préfère le 1er et le dernier.
Merci pour tes mots, ça me fait du bien et ça m'aide à garder confiance.

Merci Luz,
hey hey, je suis flattée, et j'irai lire les tiens.
Merciiiiiiiiii .

Waouuuh, en effet, "les haïkus des bois" de Luz sont magnifiques .
On ne peut pas faire de copier-coller, alors j'en recopie quelques-uns:

Taillis dans la brume
Seuls émergent les longs bras
Du hêtre sans feuilles

A travers les pins
Les ombres et la lumière
tombent ruisselantes

Brunes blondes rousses
Mille feuilles virevoltent
Comme neige au vent

Nos pas légers craquent
Sur l"allée de feuilles sèches
Plus rien à se dire

(Waouuuh! un compliment d'un tel maître en haïku, je ne peux être que fière .)

Au passage, ceux de Lulu sont également exceptionnels. (j'en ai lu dernièrement dans la partie consacrée aux haïkus .)

Et je terminerai en vous offrant ce petit dernier qui est un peu comme une définition de cette forme poétique...

Le haïku glisse
Une brise de pensée
Trois vers enlacés

Merci Angieblue !

Tous nos haïkus sont beaux, je pense.
Comme l'écrit François de Cornière (que je citais à propos de mon poème "Le rouge gorge") :

"C'était simplement ça mon ambition :
ne pas perdre cette sensation d'être là
à ma place en ce moment du temps
où "fixer ce qui se passait"
- dans un poème pourquoi pas ? -
pouvait être à la fois rien
et tout."

Bon, le soleil est là, promenons-nous dans les bois...

Très bonne journée !



Luz

Coucou Lulu,

Merci pour ton passage.
Oui, des haïkus à deux faces dont l'une plus désenchantée avec ce "nous nous réveillons" quand la magie de Noël disparaît.
Mais, en effet, de l'espoir et de l'amour avec "la cheminée" qui symbolise le foyer et "les vœux enflammés" remplis d'espoir pour soi et ceux qu'on aime, malgré les difficultés quotidiennes et les contes de fée qui n'existent pas...Mais le temps des fêtes, on y croit...

Merci pour tes mots .

Merci Luz,

Je sens beaucoup de sagesse chez toi au sens philosophique du terme, et tu sais regarder et observer ce qui est précieux dans la nature et la vie...
Oui, profite bien du soleil pour te promener dans les bois...
Bon, chez moi c'est un peu gris, mais parfois il y a, à cette période de l'année, de belles matinées ensoleillées...

Merci Lariviere pour cette appréciation très positive. ça me fait bien commencer l'année . Pourvu que ça dure, même si plus les années passent, moins je m'accroche à des illusions...

Professeur Bellini,

Quoi? tu n'as pas aimé mes haïkus! Heureusement que j'ai précisé qu'il s'agissait de haïkus contemporains au sens de modernes, ça m'aurait évité une leçon sur le haïku traditionnel japonais!

J'déconne, mais tu aurais pu en faire une lecture moins rigide, moins conventionnelle...

Et tu oublies que le haïku peut avoir un écho philosophique ou exprimer un paradoxe. Certains peuvent même utiliser des expressions abstraites dans le but d'inviter à la réflexion... Enfin, on n'est pas obligé d'être dans le concret, l'expérience sensible, la pensée positive...

Un monde
qui souffre
sous un manteau de fleurs

Issa (1763 – 1827)

Sans savoir pourquoi
j’aime ce monde
où nous venons pour mourir

Sôseki (1865 – 1915)

Près de la gare
j’ai trinqué
avec cette époque aveuglante

Hoshinaga (1933 – )

Enfin, je ne voulais pas me comparer à ces maîtres, mais juste t'orienter vers une autre manière d'appréhender mes haïkus...
Ils sont juste libérés des contraintes classiques sans pour autant être dénués d'esprit...du moins je l'espère...

Désolée pour leur côté désenchanté, mais je pensais que tu appréciais ce style poétique.
Mais peu importe...

Je te remercie d'être passé me faire un petit coucou . J'ai trouvé ton message très humble, respectueux et courtois...tu aurais pu me pendre comme une boule de noël ou m'enguirlander pour mon impertinence envers les conventions...mais tu ne l'as pas fait...

Merci Bellini!

Chère Angieblue,
En l’occurrence il me semble avoir abordé mon commentaire plutôt comme un élève que comme un professeur.

Je ne connais pas l'histoire du haïku ni ses règles ni ses contraintes, donc ancien ou moderne ça ne me parle pas. Mes remarques ne sont pas tirées d'un quelconque traité mais de ma modeste expérience de lecture. Aujourd'hui les haïkus qu’il m’arrive d’apprécier sont ceux que j'ai définis dans mon commentaire, ce qui ne veut pas dire qu’avec une plus longue pratique ma sensibilité n’évoluera pas. Moi je ne demande qu’à varier mes plaisirs poétiques. Je ne porte pas de jugement de valeur sur les exemples que tu cites, ils sont certainement des modèles pour des spécialistes comme toi. Pour l’instant je préfère les tout simples, comme ces deux de Bashô :

Sous la pluie d'été
Raccourcissent
Les pattes du héron

Dans la rosée du matin
Maculé de boue
Un melon frais

Sans m’extasier non plus en criant au génie, ça laisse libre cours à mon imagination. A moi de décider de l’émotion créée. Mais j’ai bien compris ta leçon :) pour m’ouvrir l’esprit. C’est ce que j’étais venu chercher en commentant tes haïkus, et je t’en remercie.

Bellini