Citation :



Décidément, tous les chemins mènent au rhum !

Un grand merci, Louis, pour votre commentaire étayé, comme vous le faites à chaque fois, et qui montre un profond respect du texte et un grand intérêt pour la littérature en général.

Je ne vais pas reprendre chaque idée que vous avez émise car je ne ferais que paraphraser. Vous avez tout dit avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence.
Vous avez relevé avec précision toutes les correspondances, explicites ou implicites, les symboles de ce récit et en particulier, vous avez parfaitement compris les attentes du personnage qu'est sœur Pauline et son chemin initiatique.

Je voudrais juste revenir sur un point où j'évoque cet idéal d'abandon après sa rencontre avec le mendiant.
Effectivement, cet idéal d'abandon se comprend comme une volonté de se détacher des biens matériels (vœu de pauvreté). Il y a également l'idée d'abandonner son âme à Dieu, de se donner à lui, de l'aimer en toute liberté, dégagée du carcan du couvent.
L'idée de s'occuper des églises à l'abandon est une idée intéressante à laquelle je n'avais pas pensé.

Merci d'avoir évoqué le destin tragique de Marguerite Porète, femme de lettres, aux idées modernes, avant-gardistes, dans cette période troublée qu'est le moyen-âge.
La dernière béguine, au mode de vie semi-religieux, s'est éteinte en 2013.

Au plaisir de vous lire.