Bonjour Éclaircie !

Je suis ravi que cette sorte de parabole intime t'ait intéressée, et je te remercie d'avoir laissé un commentaire si positif. Être compris est toujours réconfortant.

Vous verrez, Gage, que sur Oniris, les sujets de remerciements sont toujours instructifs. Je viens de découvrir que le "Tu " était le lecteur, dans votre esprit. Ce que je n'avais pas du tout envisagé, n'aimant, j'avoue, pas qu'on interpelle le lecteur. Vous le faites là de manière discrète et je ne l'avais pas vu ainsi.

(Oupss, à lire avec le tutoiement, je ne sais jamais si je dois dire vous ou tu.)
Au plaisir de te relire.

C'est de ma faute, Éclaircie. Il semble convenu qu'ici on se vouvoie, ce qui n'est pas le cas sur d'autres forums. Du coup je vous ai troublée, excusez-moi.

Pour en revenir au "tu", ce n'est pas aussi simple que ce que j'ai pu répondre plus haut. C'est un genre de "tu" qui s'adresse au lecteur, si on veut, mais qui est vraiment un "je". C'est un peu complexe à élucider. C'est comme si le narrateur s'adressait à lui-même de l'extérieur, en quelque sorte. Parce qu'il raconte des sentiments intimes, mais c'est une manière d'associer le lecteur, de le mettre en première ligne. Mais ce n'est pas du tout comme si je disais "toi, lecteur, qui lis ces lignes, toi je te parle" (j'ai horreur de ces connivences).
Je ne suis pas sûr d'être plus clair.
Merci beaucoup d'être repassée.

Bonjour Eki !
Merci beaucoup pour votre commentaire si chaleureux et flatteur. La poésie, on la trouve partout, même dans les éoliennes. Merci d'être passée et ravi de vous avoir plu, la prose n'a pas toujours bonne presse dans l'expression poétique.