Tout à fait Lebarde, j'approuve et contresigne

Pas de problème Pouet...
Je ne me bats pour aucune chapelle.
Quand je lis un poème qu'il soit classique, néo classique ou contemporain j'ai besoin d'y trouver un rythme. Et l'abondance de e non élidés qui m'oblige à relire certains vers en cours de lecture m'empêche d'accéder directement au texte, cela indépendamment de la catégorie.. C'est uniquement de cette gêne que j'ai voulu parler.

Etant loin d'être un spécialiste de la prosodie, je ne pense pas que ce soit le fait d'un quelconque formatage.

Moi non plus, ce n'était pas spécialement pour vous. Je me suis abstenu de commenter d'autres textes (en contemporain) qui présentaient la même particularité. Mais là, comme le texte m'avait plu, je n'ai pas résisté au plaisir de le commenter en amenant cette réserve concernant à la forme.

Je prends note de votre agacement, et n'ayant pas vocation à faire déborder davantage la mayonnaise, je vais suivre votre conseil et m'abstiendrai à l'avenir de commenter les textes classés en contemporain qui présenteront cette particularité.

Ce serait bien dommage, Virou, de rester sur cet agacement bien humain et de vous abstenir.
Il faut passer outre et continuer à découvrir. Je pense que la mayonnaise est retombée, on va pouvoir manger, ça va être l'heure.
Je suis pour la paix des ménages !

Je comprends votre agacement suite à mon agacement Virou64. Moi-même je m'agace assez régulièrement.

Après voilà, j'ai dit ce que je pensais. Faudrait que je vérifie, mais je ne pense pas avoir publié ici un seul poème contemporain sans que quelqu'un ne me fasse ce type de remarque. Alors bon au bout d'un moment ça (me) gonfle. Mais ce n'est pas du tout dirigé contre vous, j'aurais d'ailleurs dû m'adresser à Miguel qui raffole des échanges virtuels virils... :)

Merci pour vos retours Pouet et Cyrill.

Rassurez-vous, je ne suis pas spécialement agacé par ceux ci. Et, après 2O ans passés sur les terrains de rugby, les échanges viRRRils mais coRRRects comme disait Walter (Spangherro) , ça ne m'inquiète pas non plus outre mesure.

Non , ce qui m'agace un peu ( sans vouloir en faire une affaire de personnes), lorsque je lis un texte dans lequel cette fameuse règle du e élidé n'est pas appliquée, c'est de devoir effectuer une gymnastique mentale permanente pour en saisir le rythme, d'où ma frustration de ne pas pouvoir le lire plus naturellement . Et, croyez moi , pour quelqu'un imprégné de l'accent du sud ouest où l'on accentue pesamment tous ces e muets, cela demande d'incessants ajustements, d'incessants retours en arrière, du moins lors de la première lecture. (problème qui disparait avec l'écriture classique)

Mais je comprends tout à fait que celui qui ne tient pas à s'astreindre au respect de cette règle, qui propose pour cela son texte en contemporain où le non respect de cette règle est admis , s'irrite de ce genre d'observations.

juste un petit mot ( après je m'en vais, promis ! )
seul en lecture aveugle, on sait quelle est la forme présentée par l'auteur ; mais un " classique " peut être déclassé en " néo-classique " ou même " contemporain "....... ( déclassé n'est point péjoratif )
c'est pourquoi, j'ai toujours noté, en préambule d'une lecture aveugle, quelle forme je trouvais !
aussi, en parution on peut lire un " contemporain ", mais qui fut peut-être originellement " classique etc... "
pour cette raison, dans le doute, je tâche toujours de noter ce qui pourrait faire obstacle : métrique, rimes, hiatus, césures... et ça m'entretient les neurones !
à demain les amis !
papipoète

Ok Virou64 et merci papipoete pour l'intervention.

Je n'y réfléchis pas Virou64 à ces histoires de "e" lorsque j'écris et je ne suis même pas bien sûr de comprendre ou de sentir ce que cela enlève en fluidité, c'est dire comme je suis indécrottable n'est-ce pas...

Je fais ainsi depuis des années, depuis ma plus tendre enfance ai-je envie de dire sans jamais m'être penché sur quelque règle que ce soit ... mais je délaisse peu à peu le contemporain pour le libre ou la prose où là je n'ai pas de risque d'avoir ce problème, enfin je crois...