Oui hersen, mais je ne suis pas d'accord concernant le ton.
En tout cas avec moi, je ne parle pas spécifiquement des commentaires oniriens, les tons cassants ou les attitudes surplombantes n'ont jamais été très pédagogiques, plutôt contre-productives.
Question de caractère, de susceptibilité peut-être ou de rapport conflictuel avec l'autorité, bref je sais pas.
Je pense qu'on peut dire exactement la même chose de multiples manières et que la pédagogie passe avant tout par la peau de chamois plutôt que par le papier de verre.
Être cassant ou suffisant n'a jamais rien appris à personne. Ou plutôt si. Nous rappeler de ne pas l'être.

On peut dire aussi les choses négatives sans choquer ni blesser.
N'oublions pas que nous sommes là pour apprendre et nous perfectionner...nul ne détient le césame
de LA poésie...tant que l'Académie Française ne nous a pas nominés (on ne sait jamais ^-^) il nous faut bosser et nous entraider avec respect et savoir-vivre, que les commentaires soient positifs ou négatifs, ou le mélange des deux, ils doivent être avant tout respectueux et formateurs.

Cristale, en passant par ici

Oup's Sieur Pouet est passé par ici avant moi, je viens de le lire.

Piouet,

je ne dis pas bien sûr qu'il faut chercher à être désagréable, et j'ai l'impression que c'est ce que l'on comprend de mon post.

Je veux dire, et j'insiste là-dessus, que chacun a sa manière. On peut arrondir les angles autant qu'on veut, autant qu'on peut, et je me suis vu rembarrée parce que j'avais exprimé ce que je pensais. je ne trouvais pas ""méchant" ce que je disais, je le trouvais représentatif de ce que le texte m'inspirait. j'ai aussi reçu des équivalents sous mes textes. Mais si on ignore délibérément ce que notre texte produit comme effet sur le lecteur, que l'on soit d'accord ou pas, on perd une facette à prendre en compte.
Surtout que l'on a un outil formidable sur le site, en prolongement des coms, les remerciements sur les textes.


Cristale : "on peut dire des choses négatives sans blesser ni choquer".

Cette phrase me turlupine, parce qu'on peut aussi parfois dire des choses positives qui finalement blessent. parce qu'elles ne correspondent pas à ce que l'auteur voulait dire, ou faire ressentir.

Je pense que nous sommes formatés pour recevoir des compliments qui, au final, ne complimentent pas forcément, si ce n'est le ton du com. Et que nous n'acceptons pas d'être heurtés, alors que si nous y réfléchissons, c'est un peu le rôle du fait d'être publiés, non ?

je me retiens de plus en plus dans mes coms, et je commente de moins en moins si j'ai des choses ""négatives" à dire. Les choses négatives étant celles qui ne font pas plaisir. Mais en quoi seraient-elles négatives, si elles font avancer l'auteur ?

J'édite mon post du dessus :
Mon propos ne concerne naturellement que ce que l'on aurait à dire sur un texte, en aucune façon sur l'auteur.

Cela va de soi, me semble-t-il.

J’avais commencé une courte réponse que les nombreuses interventions arrivées pendant que je mangeais mon fromage, m’obligent à modifier un tout petit.
Je vais ensuite m’éclipser sur la pointe des pieds pour laisser la place à tous ceux qui voudront encore échanger sur ce sujet.

Je voulais dire Merci à Robot pour avoir essayé de trouver une explication à l’attribution et la volatilité des plumes qui vont et viennent sur les poèmes sans que jamais les auteurs et les autres comprennent vraiment ce qui se passe.
Votre tentative est louable mais avec mon allusion sur ce sujet qui n’a pour moi, croyez-le, aucune importante et ne suscite aucun état d’âme, je ne voulais absolument pas relancer un débat stérile et sans fin.
(Apparemment c’est raté, mais personnellement j’en reste là)

Miguel, je suis tout à fait d’accord avec vous et souscris pleinement à votre intervention parfaitement mesurée. (Il y en a eue d’autres que je n’ai pas encore lus …..)
Bien sûr qu’il nous arrive à tous de tenir des propos plus ou moins amènes ou de juger avec « humeur » les poèmes, (dans le fil qui s’installe chacun à l’air de vouloir s’exprimer longuement là-dessus !)
Moi je dis simplement que pour certains c’est occasionnel et assez light et que pour d’autres c’est beaucoup plus systématique et parfois gratuitement blessant !

Hanancke, si nous en restions là pour cette fois avant que nos chamailleries puériles nous rendent ridicules auprès de la galerie.
Avant d’en finir totalement, j’ose une toute dernière remarque : Quoique vous disiez, je m’efforce autant que possible de « sévir », (encore une banderille de votre part) en EL et je signe TOUJOURS mes commentaires.
Sans rancune Hanancke.

Je m’éloigne doucement de ces échanges constructifs qui doivent rester softs. J’ai encore quelques SENS sur le feu à peaufiner en tenant compte de vos remarques, toujours éclairées mais parfois contradictoires.

Bonjour Lebarde, bonjour à tous !

Je m'incruste ici, car deux ou trois éléments ont attirés mon attention.

On ne devrait pas trop parler de com positifs ou négatifs, mais juste de com, et dans l'idéal, ils devraient être rédigés en dehors de toute rancœur. Mais je rêve, l'humain est humain.
Me v'là revenue avec une énorme envie de commenter, désolée d'avance si certains ne feront pas plaisir.

Ensuite les stats fournies par Robot m'interpellent (merci Robot pour cette présentation), surtout le gros pourcentage de passionnément attribués aux récits poétiques. Est-ce parce le récit poétique est une nouvelle catégorie ? Que les auteurs qui proposent sont vraiment des bons ? Que les lecteurs sont très généreux ? Enfin que auteurs et lecteurs de cette catégorie sont peu nombreux ?
Sans doute un mix de tout ça. Affaire à suivre.

Et, je vous lirais en "tout sens" Lebarde. (humour).

Oui hersen, je pense que nous sommes d'accord concernant l'importance de la libre expression d'un côté et de l'exercice de distanciation de l'autre.

Pour un commentaire, le fond sera d'autant mieux assimilé par l'auteur si la forme est plutôt neutre, j'entends par là "s'en tenir aux faits ".

Équilibre à trouver entre une émission objective et une réception constructive.

Bonjour Hanancke
Je m'immisce dans la discussion et viens y ajouter mon grain de sel...
De par mon éducation, j'ai le respect des anciens ( j'entends ici, anciens sur le site) et de leur parole aussi est-ce très respectueusement que je viens vous faire part de mon ressenti face à vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup d'intérêt.
Je pense que c'est une chance de pouvoir compter sur l'expertise des plus talentueux d'entre nous, et quand les commentaires sont sans concession, je les trouve d'autant plus précieux. Je m'agace moi aussi de certains commentaires que je trouve souvent trop dithyrambiques, (personnellement aucun danger , concernant les commentaires que j'ai reçus, je suis à l'abri de prendre la grosse tête) et excessifs, surtout quand certains auteurs oniriens sont élevés au rang de nos plus illustres prédécesseurs.
J'ai lu beaucoup de vos poèmes. Vous êtes un poète classique que j'apprécie, que je trouve talentueux et un poète reconnu. Lorsque vous commentez un texte classique, vous savez à l'évidence de quoi vous parlez . C'est donc une chance pour l'auteur publié d'être lu et commenté par vous.
Pourtant, si je loue vos compétences,votre franchise et votre impartialité je note quand même chez vous ce qui me parait relever d'une petite suffisance . Vous vous targuez par exemple dans l'un de vos commentaires (à Hiraeth de mémoire) de reconnaître dans son texte de la "vraie poésie" De la vraie poésie! Vous seriez donc capable de la reconnaître? Comme quand vous vous sentez capable de remettre en cause la sincérité d'autres commentateurs!
Je note également chez vous une propension à céder à la tentation d'utiliser la formule choc qui aura davantage pour effet de mettre les rieurs de votre côté que d'aider l'auteur à se corriger ou à progresser. Il est souvent difficile de renoncer à la petite pique, la raillerie, la petite vacherie qui fera mouche à coup sûr mais est-il indispensable d'être ironique et moqueur au risque d'en être blessant.?
Les commentaires sont de nature à aider les auteurs à s'améliorer. Mais peut-être les retours sur leurs propres commentaires peuvent-ils également aider les commentateurs à s'améliorer eux aussi?
Virou 64, apprenti poète , en toute franchise.

"Sans doute que la sincérité la plus difficile à atteindre est celle suspendue au ciel de soi-même."

Lao-Pouet, prêcheur de grenouilles et menteur invertébré.