EDIT : Pardonnez-moi mes nombreuses fautes, j'ai fait du speed-comment^^

Le cageot de cinq heures

Dès l’exergue, j’ai appris des trucs. Utile, ce zoutexte. Je ne verrai plus les cageots – et les cagettes – de la même manière quand j’irai au marché. En plus, si je me réfère aux contraintes du jeu, je me demande qui a un cageot dans sa cuisine ; bon, en réalité, j’ai ma petite idée. Arf ! En même temps, ce n’est pas forcément difficile au vu des prénoms des protagonistes. Moi, j’ai essayé de ne pas écrire un truc qui se passe aux Etats-Unis et encore moins dans le désert du Nevada, histoire que mes camarades de tranchée ne me reconnaissent pas tout de suite. Je ferme la parenthèse. J’aime beaucoup le yoga en ligne, je suis persuadé que ça existe et j’imagine encore le machin avec en musique de fond des albums de Pink Floyd version post Roger Waters – autant dire de la musique de supermarché – animé par un écologiste recyclé dans la pensée asiatique. Ah, un autre indice : le mot « vintage ».

Sinon, j’ai bien aimé l’histoire ; elle est humaine, rurale, agréable à lire, équilibrée dans la narration. En moins de trois heures de temps pour l’écrire, je salue l’exploit.

Bonjour bonjour !
Je reprends les commentaires de cette folle soirée d'hier. Je précise que j'ai posté, ok, c'est de la triche parce que je connaissais les contraintes avant vous, mais j'assume: mon écriture est rouillée, j'ai eu envie d'un peu d'exercice moi aussi ! ^^


La Pendule

Au fur et à mesure de ma lecture:
Un texte sympa, avec des détails qui donnent de la véracité aux personnages. L'astrakan, par exemple, ça marque immédiatement le personnage de Monique, je l'imagine bien.
Elle boit du rouge dans des coupes ??? c'est pas bulleux, pourtant, le Romanée Conti ? :)
Le Bourgueil: l'incise m'a fait penser qu'elle rangeait le Bourgueil dans les blancs, puis j'ai compris, non, elle aime ce vin parmi les rouges.

On change de registre pour du plus poétique, nostalgique. Ma pov' Huguette...

Le détail du bonnet péruvien est aussi savoureux que l'astrakan.
La dernière phrase redonne de la légèreté à ce récit.

Chouette texte, riche et amusant. Bravo !

Jinx

Comme je suis une buse en anglais, je ne savais pas que ça voulait dire "chat noir", merci Anna !

Un texte onirique, une ambiance certaine. Il me manque peut-êre un peu d'épaisseur initiale pour visualiser le narrateur, un détail (pas d'astrakan ^^ ?) au départ qui me permette de faire connaissance avec lui.
Le narrateur est logique dans son analyse, et perché dans sa tête: c'est un bon personnage, conscient de ses failles.
Autre chose: l'image du sablier est top !

Voilà, une nouvelle construite, efficace, un poil décalée: chapeau !

Le cageot de cinq heures

Je viens de relire partiellement cette nouvelle que j’avais lu deux fois hier soir. Un vrai plaisir de parcourir ces lignes qui fonctionnent pour moi à plein du fait de l’emploi de la première personne. C’est un bel angle de narration qui nous rend la nouvelle impactante, mais ici, ce n’est pas que le « Je » qui prime, c’est aussi la façon dont la syntaxe est appréhendée qui nous plonge au cœur d’une forme de spontanéité proche de la pensée telle qu’elle pourrait être, et telle qu’elle est finalement pour la narratrice.

Top du top, disais-je rapidement hier soir, sur cette nouvelle ! C’est la qualité d’ensemble qui m’a littéralement impressionnée… J’ai trouvé l’écriture très fine pour une écriture si aboutie en à peine 3 heures.

J’ai trouvé beau cette évocation du poème de Francis Ponge qui est aussi poète que ses poèmes sont poétiques dans le "Parti pris des choses", mais qui donne à lire des textes un poil trop « bruts » si je puis dire. Avis tout personnel.

Ce qui est chouette avec la nouvelle, ici, c’est justement ce parti pris par l’auteur ou l’autrice de faire vivre cet objet dans un récit où la narratrice est elle-même ancrée via son point de vue.

Ce qui est vif, aussi, c’est cette part donnée au dialogue qui découle du choix narratif, mais au-delà de ça, c’est l’imaginaire de l’auteur ou de l’autrice de faire découvrir un vrai récit, une histoire où les pensées fusionnent dans un rythme que je trouve alerte. La ponctuation est parfaite…

Ce passage n’est pas forcément mon préféré, mais il exprime bien ce qui me plait dans cette nouvelle (la vivacité, le rythme, le ton avec un soupçon de description qui rendent l’ensemble réaliste et si agréable à lire) :
« Quoi ????? la maison de Rui vétuste ? Mais c’est une merveille, sa maison, elle a une histoire fantastique, elle est une des premières construites, il y avait la chèvrerie à côté de la cuisine, combien de fois il m’a fait visiter chaque recoin, avec à chaque fois une anecdote différente ? C’est sûr, il se la pétait, le père Rui, à nous voir abasourdis qu’une maison pareille soit encore debout ! Il mentait sans doute un peu. Peut-être même beaucoup… mais avec un petit vinho verde, tout passait ! »

C’est la première nouvelle que j'ai lue de ce zoutexte… Je suis franchement épatée, et n’ai pas encore lu les autres. Comme quoi, il me faut du temps pour passer d’un texte à l’autre… Celle-ci a une si forte résonance que j'ai du mal à passer à la suivante.

Chapeau !!!



PS : J'ai pensé à Lariviere, d'abord, puis finalement, j'ai pensé que c'était peut-être plutôt Perle l'autrice...

Je poursuis avec ce texte que je viens de poster:

Sur le fil

Quelle belle nouvelle ! Alors voilà quelqu'un qui, en partant des crevettes de son frigo, arrive à nous faire voyager sur un fil autour du globe ! Je suis contente, c'est ce que j'espérais avec mes idées bizarres de cuisine !

Un syle aussi imagé que poétique, un sens du récit indubitable. J'aime beaucoup !
Un mot qui m'a fait sourire: "la débauche": l'action se passerait-elle en charente ou dans cette région ? Je ne l'ai jamais entendu ailleurs, pour ma part !

C'est une réussite, bravo !

Allez, un dernier pour ce matin:

Aller simple jusqu’au bout du monde

Je commente au fur et à mesure de ma (seconde) lecture:

Le premier paragraphe plante le décor: les personnages, le lieu, le souci. Peut-être un peu trop de "qui" et de "que", mais c'est du détail de relecture.
L'idée des ventilateurs me semble clairement liée à la canicule ambiante ! ^^ C'est très original, quelle imagination cette histoire de pendule et de tortue !

Je lis le tout comme un récit de cheminemet intérieur, nourri par des personnages complexes dont on aimerait connaître davantage. A mon avis, il y a du potentiel dans ce texte, déjà intrigant sous cette forme. Une ambiance toute particulière, en douceur et en réflexion.

Le défi


Une nouvelle dans laquelle je me suis partiellement retrouvée, vu que j’ai participé, sauf le « putain », peut-être…



J’ai trouvé cette nouvelle presque hypnotisante à un moment. Je crois que l’effet de répétition sur ce qu’il conviendrait de faire et des pensées qui tournent en boucle était sûrement intéressant au temps de l’écriture, mais plus difficile à lire.

Mais au-delà de l’effort de lecture pour s’identifier – ou pas – au narrateur, les contraintes du jeu sont respectées.

Merci pour la lecture !

Le défi

Je pense que c'est Lari.
J'ai aimé. C'est dense et en même temps décalé.

Doux-Acide

est mon texte préféré du défi. J'ai adoré la structure narrative, la fin qui laisse suspendu et permet de le voir tuer la petite ou juste essayer de masquer le truc.

Je sais pas qui c'est mais j'aime beaucoup

Le défi

Alors là, j'ai suivi les circonvolutions des pensées du narrateur avec délice. Je me suis bien évidement identifiée à plein au narrateur. C'est drôle et déjanté.
Particulièrement aimé le duel à la fourchette et les carottes qui existent...
Merci.