Marite, confus n’est pas le mot ( je retire ). Complexe plutôt.
Cette histoire est le produit d’une pensée, de réflexions qui m’accompagnent depuis... toujours.
Elle s’en est nourrie, s’est nourrie de ce que j’ai vu, vécu, lu.
Gaspard était déjà là qui flottait, entre le poème de Verlaine et l’énigme de Kaspar Hauser, et bien d’autres choses.

Comme dit Pouet, c’est le en-nous, en-moi, difficile à atteindre, ce qui me constitue.
Et si je n’avais pas encore donné vie à Gaspard il y a 6 mois, il était quelque part à attendre, sous la forme de ces pensées.
J’expliquerai ce récit encore autrement si on me pose la question dans un mois ou un an parce que d’autres réflexions et vécus seront venues étoffer, modifier mon approche actuelle.

Hersen me sauve : au lecteur de s’approprier ce qu’il lit, d’y trouver des résonances avec lui, d’y donner son propre sens.
Ou de ne pas en trouver, mais ce que j’en ai déjà dit ne sera convaincant que pour les convaincus.

( Hersen, entre passionnément + et fada de, j’aime encore mieux fada de ! Et j’en rougis ).

J’aurais peut-être pu classer ce récit en réflexion, pourquoi pas, mais ces catégories m’agacent...
quand elles ne me contraignent pas, elles ont tendance à préformer l’attente si on n’y prend pas garde. Enfin je me répète...

Citation :

Slt,

c'est pas vraiment le sujet, mais moi aussi les catégories "m'agacent".
Le peu de fois où j'ai envoyé une "nouvelle", je n'ai jamais su où la "ranger". Il manque je pense soit une catégorie "Absurde" ou autre synonymie, soit une catégorie "fourre-tout".
Ou mieux encore : plus de catégories!
Une poésie est une poésie et une nouvelle une nouvelle et pis c'est tout... En plus pas de "tri" possible en EL et un petit effet de surprise!
Mais bon paraît qu'il faut "classer", sinon on risque de trouver ce qu'on ne cherchait pas...

...Et on en arrive à la recherche fondamentale, comme par hasard, cette bâtarde que personne ne veut financer

Bien d'accord avec toi, Pouet, ce sera peut-être la prochaine révolution onirienne !

Vous cassez pas la tronche, les gars, tout est philo.

Parfois il y en a tout un écheveau, bien emmêlé, parfois un fil fort ténu, à la limite de la visibilité.

D'accord pour les catégories, ça donne un préconçu parfois dommageable.
Mais je ne sais pas si on pourrait faire sans.

Merci pour toutes ces avis après mon interrogation à Cyrill, ben voilà ... je trouve tout ça bien bizarre

Je te cite, Marité, dans ton com :

« Gaspard qui m’apparaît quand même bien obtus au niveau perception des réalités du monde … jusqu’à perdre sa propre personnalité »

Certes, certes, obtus, peut-être, mouais... je te laisse ta perception, bien sûr, elle est légitime.
Je dirais plutôt innocent, vierge comme l’est l’enfant sauvage au contact de la civilisation, ne comprenant pas ses codes. C’est comme ça que je le vois pour ma part, et qu’il m’est sympathique.
« Vous avez dit bizarre » ?
Plongé dans un rêve, un cauchemar, on accueille toutes les choses, bizarres ou non, comme concevables, on ne s’étonne pas, ou du moins on accepte, de pouvoir voler par exemple.
C’est un peu le parti-pris de Gaspard.
Rien n’est bizarre pour lui, il accueille les évènements en être non avisé du mal et construit ses interprétations dans l’optique de sa préservation.

Slt,

ton affaire est chelou, ton affaire est chelou Cyrill...

Pas la peine de partir dans des circonvolutions hasardeuses d'onirisme à l'envers, d'oiseaux qui portent une bûche de cendre ou d'angles coincés dans je ne sais quelle partie hurluberlobtus.

Ton affaire est chelou, te dis.

Je l'admets, comparse Pouet, je l'admets d'autant plus volontiers que je vais rajouter une couche de goudron sur l'hirsute à peine emplumé, couche qui m'est apparue cette nuit à la lumière de l'obscur :

je me suis fait la réflexion que les personnages secondaires, qui, de l'avis d'une certaine A...B... ( celui que j'ai eu du mal à digérer ), ne sont pas assez incarnés, que ce sont ( ces personnages ) des vieilles carnes ne valant pas la peine d'une individuation de chair et d'os puisqu'elles représentent un tout informe fort pertinemment nommé l'instance surmoïque de Gaspard.
C'est du moins ce qui se chuchote dans les cuisines psychanalytiques dans lesquelles je m'attarde quelquefois pour goûter les pot de sauce.

En fait les personnages secondaires n'ont pas à être développé, ils sont le décor et non la réflexion. Leur place est de faire boomerang pour que le propos prenne de la force.
C'est d'ailleurs toute la différence entre nouvelle et roman, dans ce dernier, on peut développer et surdévelopper, on crée des histoires accrochées à l'histoire.
Dans la nouvelle, c'est l'inverse.

Ah... encore tes histoires de teint et de carnation ou d'ongles incarcérés hein...

Bon, si t'es dans la cuisine, goûte ce qui mijote dans la marmite là, au fond, à côté du matelas où somnole une espèce de serpent à sornettes ou de sac à main en simili peau de sauss', et puis tu verras bien, c'est au thym et au thymus. Si ça coule un peu sur le côté du menton c'est normal, faut pas s'inquiéter, ça sèche vite ou au pire ça salit un peu le parquet en lambeaux.