Il n'y a pas de magie dans le texte de socque, il y a des nanites !

C'est à base de machines, comme les robots d'Asimov, c'est une sience fiction de type ingénieur avec un peu de science fiction de type sociale pour le contexte.

Je trouve cela très réducteur d'imaginer une science fiction probable, surtout que c'est lié au lecteur, pas à ce qui est écrit.

Toutes les fictions sont des mensonges, c'est le principe, on a toujours raison de ne pas croire à ce genre d'histoire, mais en général, on le fait parce qu'on ne trouve pas l'histoire intéressante.

Le fantastique, c'est la magie et le surnaturel, ça ne correspond pas du tout au texte de socque.

On ne peut pas faire de catégories sur des jugements de valeur comme le "vraisemblable", et dans aucune "tout est permis" puisque le principe est de trier des fictions. Une fiction à base de sciences, physique, humaine, sociale, ou autres, c'est de la science fiction simplement.

Si on ne trouve pas n'importe quelle fiction crédible, c'est une question de goût, mais pas la catégorie, c'est là une question de critères : ça ne se raisonne pas sur un texte en particulier mais sur des modes d'expression.

vraisemblable ou pas, c'est un critère de qualité, une fiction qui n'est pas crédible, c'est une mauvaise fiction, mais c'est un point de vue de lecteurs sur un texte.

Déterminer une catégorie, ça ne tient pas à la qualité du texte.

J'insiste et je double le message parce que je trouve que s'insinue l'idée d'un "bon goût" : soit j'aime un texte, soit le texte est intrinsèquement mauvais, ou à une tare qui ne vient pas du lecteur.

Les humains n'aiment pas tout un tas de choses sans aucune bonnes raisons, ni tare intrinsèque à ce qu'ils trouvent désagréable.

C'est un grand principe d'altérité, ça, il ne faut pas chercher un "bon goût universel", ça ne fonctionne pas.

Citation :

Par contre, les humains ils aiment bien enfoncer des portes ouvertes.
Bah, oui, tout le monde le sait que la SF c'est le domaine du tout permis, non !

Faut vraiment s'ennuyer ferme pour en arriver à ouvrir un débat sur le sujet.

David, il faut savoir que le sujet que j’ai lancé correspond au mp de remerciement que socque a l’habitude d’envoyer à ses lecteurs. Elle développe son idée de la SF et l’envie m’est alors venu de rebondir dessus en place publique (j’espère qu’elle ne m’en voudra pas mais je préfère le débat collectif au tête à tête).
Déjà ne vous méprenez pas, je trouve son texte vraiment bon, d’une rare imagination. Mon intervention n’est certes pas de dénigrer son œuvre mais d’opérer une classification dans un registre particulier qui reste quand même un peu fourre-tout. Domaine extrêmement fécond qui va de la dystopie au space opera en passant par le fantastique. Donc moi lecteur, pour m’y retrouver et définir mes goûts, je classe, je range, j’ajoute et je retranche. J’ai en effet une inclinaison pour de la SF réaliste mais ne dédaigne pas me plonger dans du pur délire.
Une question que je me pose pour en revenir au surréalisme, peut-on le voir comme une SF poétique ? Les écrits de Boris Vian sont remplis d’inventions loufoques.

(Si c’est pour envoyer des piques Elena vous pouvez rester chez vous et poursuivre votre travail de dissimulation).

Ben quoi, Elena, c'est rassurant de savoir qu'une porte ouverte est bien ouverte. Imagine un peu qu'on la croit ouverte alors qu'elle est fermée. Ah! Là ça t'en bouche un coin, pas vrai?

Mieux que la théorie des cordes, Malitorne, la gravité quantique à boucle, et l'internement n'est pas loin...

Citation :
Si. Je trouve votre procédé d'une rare inélégance, et je me retiens d'employer des termes mieux sentis. Vous voyez à quoi cela aboutit ?

Citation :
Second degré ou pas, c'est dit et cela me fait mal. Cela reflète l'incroyable mépris des tenants de la "vraie" littérature envers la science-fiction d'où sont issus tant de chefs-d'œuvre littéraires qu'illico on déclare "pas de la science-fiction, puisque c'est bon". (Oui, c'est un argument que j'ai entendu.)

Bref : Malitorne, sachez que désormais je me refuse à vous tutoyer. J'ose à peine espérer que, à l'inverse de ma volonté de ne pas porter les discussions sur mes textes en place publique onirienne, vous voudrez bien respecter celle-ci et ne pas forcer sur moi une familiarité qui m'est devenue importune.

David, merci à toi. Je suis en plein accord avec ce que tu dis et t'engage à ne pas te fatiguer davantage ; pisser dans un violon est sans doute amusant au début, mais ne donne guère de résultat.

Veuillez me pardonner ma trop grande spontanéité, Malitorne. Je ne la contrôle pas toujours très bien. Vous savez ce que c'est...

Loin de moi était l'idée de blesser quelqu'un. Mais c'était d'une évidence tellement réjouissante.

D'ailleurs, Socque, je ne vois pas en quoi 'mon ''second degré'', qui n'est que du premier finalement, vous blesse. Et quel est le rapport avec la ''vraie'' littérature ? Car, au contraire, moi, cela me réjouit que la SF permette une belle liberté.
Je comprends néanmoins que vous soyez blessée par le fait qu'on ouvre un fil pour parler de ''votre'' nouvelle.

Comme thème de votre prochain débat, Malitorne, je vous suggère « Ne pas crier sur les toits est-ce la même chose que dissimuler ? ». Alors, vous en pensez quoi ?

Cherbi, il m'en faudrait davantage pour m'en boucher un, de coin. (sourires)

Elena, c'est bien votre déclaration désinvolte qui m'a blessée. Imaginons que vous pratiquiez l'improvisation théâtrale, une vraie discipline des arts du spectacle, codifiée, qui demande du travail et donne lieu à des compétitions de haut niveau, et que je vous dise en passant : « C'est formidable, tout est permis quand on s'adonne à ce genre de théâtre ! Je m'en réjouis, ça doit vous faire plaisir que je m'en réjouisse et ainsi valide ce que vous faites ! »
Cela, pour moi, s'appelle de la condescendance.

Alors je vous remercie de ne pas nier le mal que vous m'avez fait, et de ne pas m'expliquer pourquoi j'ai tort de le ressentir.

Socque, vous recommandiez à David de « [...]  ne pas te fatiguer davantage ; pisser dans un violon est sans doute amusant au début, mais ne donne guère de résultat. » Je suis entièrement d'accord avec vous.

Le débat est donc clos pour moi. Même si je reste sincèrement désolée que vous ne cherchiez pas à vraiment comprendre mes propos, qui disent tout le contraire de la façon dont vous les interprétez.