Citation :

Bonjour Mokhtar,

et merci pour votre merci, hmmm on va peut-être arrêter là les remerciements ?

Plus sérieusement, je suis d'accord avec vous sur le fait de revenir sur les commentaires. Cela me semble la moindre des choses car prendre la peine de s'exprimer sur un texte publié demande de l'implication et du temps. Il m'arrrive de ne plus avoir envie de le faire quand j'ai donné mon ressenti une fois, deux fois, sans que l'auteur se manifeste a minima ensuite.

Quant aux exégèses que vous évoquez avec nos fantômes, je crois que je n'avais pas trop le niveau pour intervenir quand il s'agissait de prosodie classique; elles avaient surtout valeur d'instruction pour moi et c'est vrai qu'elles manquent au paysage.

Bonjour Louis,

je viens ici vous remercier pour votre généreux et brillant commentaire de « L'étreinte ». Je ne peux que me sentir humble devant une analyse si fine et si poussée et qui, comme aurait dit Cocteau « nous éclaire sur nos propres ténèbres et nous renseigne sur ce que nous ne savions pas avoir dit."
Vous avez raison, il s'agit d'une interprétation du tableau, quelle aurait été l'intérêt de le décrire ? Il était beaucoup important, essentiel même, de me laisser glisser dans les méandres de pensées et d'émotions qu'il suscite.
A cet égard, j'ai pensé qu'on me ferait le reproche de m'en éloigner trop en évoquant ce baiser sur la bouche que vous avez judicieusement relevé. Cela fait partie de ma démarche poétique, on pourrait peut-être parler de détournement mais j'assume.

L'évidence parle d'elle-même quand on regarde la peinture de Münch : tout n'y est qu'ambivalence, opposition, ambiguïté, contraste, couleurs, positions, attitudes, tout suggère l'union entre la vie et la mort , l'amour et l'anéantissement, douceur et la noirceur, du cœur, de l'âme, de l'humain et de l'inhumain. Eros et Thanatos.
C'est ce que je voulais mettre en valeur parce que là est la clé de l'émotion.
Je ne peux ici relever toutes vos observations tant elles sont riches, éclairantes ( je vais me répéter mais je ne suis pas certaine d'avoir eu conscience en écrivant de tout ce que vous expliquez !) et témoignent d'une grande érudition linguistique.
En tout cas, je vous sais gré d'avoir reconnu le côté bien obsessionnel de la « musique de la cyclanelle ».

merci infiniment Louis

Oups, Myndie,

j'ai comme qui dirait quelques trains de retard...

Du coup, il faut que je réapprenne à commenter car j'ai passé trop de temps loin des quais. Mais c'est comme pour le vélo, ça reviendra.

Tout ça pour te dire que je viens de lire ton poème, excellent à tout point de vue. L'élégance de ta poésie est plus que jamais présente dans ton étreinte. Le nombre de plumes obtenues en atteste.

Tu t'es totalement immergée dans le tableau de Münch. La restitution des tes émotions est éblouissante, appuyées par la musique entêtante de la cyclanelle, style que tu apprécies depuis longtemps, je le sais.
Bravo pour le résultat !

CatElena

Bonjour Elena

Ravie de ton retour ici et merci d'être passée me lire.
Pas de souci ton message sur ce fil a valeur de commentaire et comment ne pas se sentir émue et confuse à la fois par une si haute appréciation?

Merci à toi Catlena!

Bonjour Leni,

merci pour ton passage et pour ton chaleureux commentaire. Auquel, il me faut bien apporter la même réponse que pour Elena :
Je suis touchée au-delà de mes espérances.

Merci à toi Leni

Coucou, Myndie

Je refais un tour par ici, histoire d'ôter les horribles ¨ dont j'ai affublé Munch dans mon post précédent.
Qu'il me pardonne s'il le peut de là où il est...

Merci pour ton retour sur retour.
Ton poème mérite largement les appréciations et éloges qui lui sont faits.
Tant mieux que cela te fasse rosir de plaisir. Cela te va tellement bien au teint. ^^

Citation :

Ah oui, le pauvre Munch ! je fais systématiquement la même erreur que toi! Réflexe de germaniste, alors qu'il n'était pas allemand...

à toi

Bonjour AMitizix,

en même temps que mes remerciements pour être venu lire et commenter mon poème, je voudrais vous souhaiter la bienvenue sur Oniris.
Où j'espère à mon tour vous lire prochainement.

Myndie