sourire d'Eki


Cuicui, le ciel est bleu, les oiseaux chantent et un vent de ferveur nous entraîne dans la folle journée...

Bonjour Cristale !

Merci Provencao,

Bel été à vous également !
Vous avez un pseudo à incliner le soleil du côté de chez vous...

Je peux même sentir cette odeur agréable de lavande, leur parfum de belle saison ensoleillée...

Ces vers de Jean Aicard sont pour vous.

J’ai besoin de silence… oh ! ne me parlez pas !
J’écoute au fond de moi le murmure d’un rêve,
Et j’entrevois au loin, sous les vapeurs, là-bas,
La Provence éclatante et chaude qui s’élève !
Ah ! que je vous aimais, magnifiques sommets !
Pins et chênes mouvants, collines virginales,
Cimes de la Provence, ah ! que je vous aimais !
Vous qui montez au ciel mieux que les cathédrales !

Merci Cyrill pour votre lecture !

Tout n'est pas si noir mais l'intérêt du noir est qu'il ne démode pas par rapport aux autres couleurs. Il est intemporel et sied à tout le monde lorsque le temps le permet...
Je ne prends pas tout à la légère.
Par exemple, si je relis vos mots. Ils me touchent sincèrement.
Peut-être parce que je suis sensible à votre poésie et que votre passage est une bien jolie façon de m'encourager dans mon petit chemin de poésie.
La nuit, le noir, la mer, autant d'évocations pour parler de nos emportements intérieurs...liste non exhaustive.
Peut-être que le tu caches le je...un je double en quelque sorte.

Pour vous, les vers d'Andrée Chedid :

Nous sommes les éphémères
Nous sommes les permanents.

Merci Vincente pour votre ressenti, votre présence ici !

J'emmène tout le monde dans ma barque. Nous devons tous écoper... sourire d'Eki

Ah ! toujours la petite flamme de l'espoir pour éclairer tout ce noir...C'est toujours essentiel.

Nous passons de la lumière à l'ombre, tout être a ses saisons. Il faut tenter d'unir nos dualités. Le bonheur est au fond de nous-mêmes aussi.

Je vous offre ces vers de Paul Eluard :

Tranquille sève nue
Nous passons à travers nos semblables
Sans nous perdre

Au plaisir de vous lire prochainement

Quelle jolie trouvaille chez Eluard, cette image où "Tranquille sève nue / Nous passons à travers nos semblables".
Je vous disais que votre narrateur "nous voyage en lui-même"… oui, nous y sommes. Et même plus puisque je devine que le grand poète voulait aussi signifier que nous provenions et circulions dans le réseau social qui nous fait et nous argumente.

Bonjour Vincente,

Ces vers de Paul Eluard illustrent parfaitement le sujet évoqué.
Je ne les ai pas choisis au hasard.

Des mots qui parlent à tout le monde.
La poésie de Paul Eluard est universelle, fraternelle. Une pensée du monde au monde.

Voici encore des mots de lui :

La solitude des poètes, aujourd’hui, s’efface. voici qu’ils sont des hommes parmi les hommes, voici qu’ils ont des frères.

Le temps est venu où tous les poètes ont le droit et le devoir de soutenir qu'ils sont profondément enfoncés dans la vie des autres hommes, dans la vie commune.

Sa poésie a été marquée par sa volonté pure et sincère d'unir l'avenir individuel et l'avenir collectif.

C'est bien un poète de la lumière.

"Votre narrateur "Nous voyage en lui-même" ...La formule poétique me plaît vraiment. Vous pourriez même vous en inspirer pour un prochain poème à nous offrir.

Eki vous salue